La Chevelure rousse
La Chevelure rousse
(section des poèmes nouveaux)
De longues vagues ondulent
Le long de ta chute de reins
Elles suivent au battement près
La cadence de ta démarche chaloupée
Lorsque tu tournes la tête
Des étoiles étincellent de reflets mordorés
Tous ces milliers de fils de cuivre
Brillent, m'appellent et m'enivrent
Si je pouvais te contempler
A mon gré pendant des heures
Je serais le plus heureux des hommes
Et rapidement je me saisirais de ma gomme
Alors tout doucement j'effacerais
Petit à petit avec patience et minutie
Toutes les autres femmes
Pour ne garder que toi dans mon âme
L'essence de la beauté
Je l'ai découverte par hasard
Quand j'ai croisé ces soyeux fils de cuivre
Qui me font sentir comme il est bon de vivre
Ta flamboyante chevelure
A embrasé mon cœur et mon corps
Et j'aime l'ardeur de la flamme
Que tu peux générer en moi, femme
J'imagine aisément, tu le sens
La caresse électrique de ce pinceau grandeur nature
Qui parcourt tout mon corps
Non, je ne suis pas mort
C'est une invitation à l'amour
Que de voir danser ces ornements
Vrais bijoux sensuels
Comme tu es belle !
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