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Opaline, une plume et un piano...
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2 janvier 2014

Le feuilleton (la suite)

     Ils parcoururent les parcs de la ville, à la recherche d'indices. Ils montraient la photo de Gabriel aux passants, aux habitués des parcs et aux commerçants, dans l'espoir qu'un d'entre eux le reconnaisse et les guide. Enfin, ils parvinrent à trouver le marchand de sandwichs chez qui Gabriel était venu quelques jours plus tôt. "Il a fait quelque chose de mal ? demanda le vendeur. Si j'avais su je l'aurais envoyé ailleurs !" Les policiers le remercièrent et se mirent en quête du parc le plus proche. Ils avaient dû remonter le cheminement du vendeur ambulant pour savoir où exactement il vendait ses sandwichs le jour de la disparition de Gabriel.

 

 

     Ils arpentaient un parc qu'ils estimaient le plus susceptible d'avoir été choisi par Gabriel pour manger son en-cas, quand un vieux monsieur qui promenait son chien les aborda :

"Vous venez pour l'homme en blanc ?

- Quel homme en blanc ?  rétorqua le chef des policiers sur cette opération.

- Celui qui a été emmené par deux autres hommes l'autre jour.

- Celui-ci ? dit un policier en montrant la photo de Gabriel.

- Je ne sais pas, je n'ai pas bien vu son visage. J'étais loin, mais ils ont eu une façon très étrange de rentrer en contact.

- Comment cela ?

- Eh bien, ils se sont assis moins de dix secondes de chaque côté de l'homme, les trois se sont relevés et ont marché très serrés les uns contre les autres, et le plus étrange c'est que l'un d'entre eux a balancé quelque chose dans ces buissons là-bas.

- Et après ?

- Après, ils ont contourné les buissons vers la rue, je ne les ai plus vus.

- Ils ont sans doute pris un véhicule.

- Je vous ai appelé ce jour-là pour dire qu'un homme s'était probablement fait enlever, mais vous ne m'avez pas cru...

- Désolé, Monsieur, nous avons des protocoles à suivre, et on a tellement de canulars téléphoniques aussi !

- Oui, mais apparemment cette fois, c'était vrai et important puisque vous êtes là !"

Un cri les sortit de leur conversation, un policier que son chef avait envoyé d'un regard fouiller les buissons indiqués par le vieux monsieur, revenait avec un téléphone en pièces détachées.

"C'est probablement le téléphone de Monsieur Rochat, il faut l'envoyer au labo pour vérifier."dit le chef. Puis il se tourna vers le vieux monsieur pour lui demander de passer au commissariat signer sa déposition le plus rapidement possible.

(à suivre...)

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite

 

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Commentaires
V
Merci pour ton gentil message ! Il me permet aussi de découvrir ton blog. A bientôt.
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