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Opaline, une plume et un piano...
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31 mars 2014

Rêve de chenille

Rêve de chenille

(section des poèmes nouveaux)

 

La petite chenille promène ses pattes

Tour à tour, une à une, pas à pas, rampant,

Sans cesse elle tortille son corps dans la boîte

Pour avancer plus loin ses anneaux ondulants.

Elle mange, elle croque les feuilles bien vertes

Qui font sa grande joie et la laissent alerte.

Mais bientôt, la prison éteint son insouciance

Et l'enferme à présent dans l'immobilité.

Elle est dans son cocon et mesure la chance

Qu'elle avait avant : sans responsabilité

Elle courait la vie, sans penser au carcan

Des droits et des devoirs qui sont siens maintenant.

Alors elle s'endort et se laisse écraser

Sous le poids du sommeil et puis de l'habitude,

Pendant que tout dehors continue d'exister.

Mais soudain, un sursaut, dans cet ennui si rude :

Elle devient effort incessant pour craquer

La verte chrysalide afin de s'envoler.

Elle est bien transformée, deux ailes ont poussé

Sur ce long corps étrange tout emmailloté.

Elle aura tant souffert pour pouvoir tout changer

Et sortir magnifique aux ailes colorées.

Si comme elle on pouvait un jour briser nos chaînes

Et sortir réveillée, libre, notre âme humaine !

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

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30 mars 2014

Chômage

C'est une triste époque

Hélas, là, qui défroque

Ô, l'homme qui s'ennuie.

"Mais c'est bien fait pour lui"

A-t-on entendu dire,

"Gageons que s'en sortir

Est extérieur à ses priorités!"

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

 

29 mars 2014

Obsession 1

Obsession (1)

(section des poèmes anciens)

 

Tu es le soleil de ma vie

Tu envahis toutes mes nuits

Tu envahis toutes mes heures

Et avec toi je n'ai pas peur

Car ta puissance me rassure.

 

Tes cheveux noirs comme l'ébène

Savent toujours calmer ma peine.

Ils sont si beaux : doux et soyeux

Si vigoureux, forts et joyeux

A l'image de ton amour.

 

Même si tes yeux malicieux

Qui s'accordent avec tes cheveux

Me permettent de lire en toi,

Je ne sais plus, je ne sais pas

Attendre chaque nouveau jour.

 

Et quant à ton joli sourire

Il me fait fondre de plaisir

Je n'peux que tomber dans tes bras

Quand j'aperçois ce sourir' là,

Tu peux pourtant être si dur...

 

Il est le miroir du bonheur

Il anéantit mes rancœurs

Il fait oublier les malheurs

Et il détruit aussi ma peur

Il apaise encor mes souffrances.

 

Ton sourire me fait frémir,

Met de la joie dans mon av'nir ;

Il m'envoûte complètement

Et je m'abandonne au charmant

Prince qui m'intrigue sans cesse.

 

Tu es fait de contradiction.

 

Je t'aime et tu le sais déjà.

Oui, j'ai imaginé cent fois

Des heur's et des heures durant

Que tu serais MON princ' charmant

Qui me couvrirait de caresses.

 

La tendresse est ton grand domaine,

La liberté ton grand combat.

Je pourrais soulager ta peine

En combattant tout près de toi.

 

Je m'ennuie quand tu n'es pas là.

J'ai peur que tu ne saches pas

Jusqu'à quel point mon amour va.

Mais je t'en prie, ne m'en veux pas.

 

Tu es un prince mystérieux.

Je me prends seul'ment à rêver

Qu'avec moi tu serais heureux

Si... s'il t'arrivait de m'aimer.

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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28 mars 2014

Pensée du jour

Puise ta force au soleil de la vie, quels que soient les nuages de ton cœur ou de ton esprit!

© 2014, Opaline.

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27 mars 2014

Le feuilleton (la suite)

      Gabriel cherchait dans sa mémoire si ce nom devait lui rappeler quelque chose tout en faisant entrer le jeune homme et en lui indiquant où s'asseoir. Il fit le tour de son bureau pour prendre place dans son fauteuil, s'assit également, mais non, décidément, ce nom ne lui disait absolument rien. Il demanda l'air décontracté :

"Alors monsieur Dublet, que puis-je faire pour vous ?

- Eh bien, je souhaiterais véritablement entrer dans votre entreprise. Je suis à la recherche d'un poste. Et...

- Alors là, vous tombez particulièrement mal, le coupa Gabriel. Il n'y a aucun poste à pourvoir actuellement. En plus ce n'est pas moi qui gère ce genre de recrutement.

- Vous êtes le patron...

- J'ai une direction des ressources humaines. C'est à elle de s'occuper de cela. Faites éventuellement une candidature spontanée, dit Gabriel en se levant pour raccompagner Sylvain Dublet, elle vous contactera peut-être dans quelques temps, si un poste se libère et si vous correspondez au profil.

- Ma mère m'avait prévenu. Elle vous connaît bien ! Je crois que vous devriez vous rasseoir, j'ai quelque chose à vous annoncer."

Gabriel le regarda dans les yeux, l'air visiblement agacé :

"Ecoutez, monsieur, vous commencez à m'ennuyer !

- Très bien, restez debout. Je suis venu directement à vous, car je voulais vous rencontrer. J'ai besoin d'aide et normalement, les parents aident les enfants, voyez-vous. Je suis le fils de Tatiana."

Il prit une respiration avant de rajouter :

"Et le vôtre..."

 

(à suivre...)

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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26 mars 2014

Concert

C'est le moment tant attendu,

On observe derrière le rideau

Ne sachant quelles têtes composent

Ce public venu chercher l'osmose. Puis,

Enthousiasme

Respiration

Tout devient vite défi, concentration, excitation.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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25 mars 2014

Salon de thé

Salon de thé

(section des poèmes nouveaux)

 

Elle s'assoit calmement

Elle sourit

La petite fille qui l'accompagne s'assoit aussi

Droite

Si elle voulait, elle pourrait poser son menton sur la table

Elles sourient

Elles sont heureuses

Elles savent qu'elles vont passer un bon moment

Elles vont se délecter des gourmandises

Crémeuses et sucrées

Qu'elles auront commandées

En attendant le retour de la serveuse

Elles regarderont les passants

La petite fille se confiera à sa maman

Elle lui racontera

L'éveil de ses sentiments amoureux

Elle lui demandera

Comment on doit s'y prendre pour vivre

Elle lui montrera

Le vol des oiseaux dans la rue

Et entre deux bouchées

La maman viendra tendrement

Caresser la joue de la jolie poupée

Qui découvre la vie

Elles seront détendues

Passeront du temps ensemble

En savourant la vie.

Un petit bonheur simple

A saveur infinie.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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24 mars 2014

Absence

Pour ce soir, je vous propose une nouvelle partition. Cette fois, c'est un morceau plus long, la partition fait 7 pages et pour des pianistes déjà expérimentés. Elle s'intitule Absence et voici d'abord un petit lien pour écouter le début (toujours en mp2 pour une question de poids de fichier) :  Opaline_Absence_demo   

℗ 2014, Opaline. Tous droits réservés.

 

Comme d'habitude, le début de la partition en image :

Absence

 ©  2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite

CopyrightFrance.com

 

Voilà, si cela vous plaît vous pouvez acheter la partition pdf pour 3 euros :

Indiquez ici votre mail
Titre de l'oeuvre commandée

 

La partition mscz pour 5 euros :

Indiquez ici votre mail
Titre de l'oeuvre commandée

 

Et si vous préférez écouter, le fichier son est accessible en mp2 ou en wav pour 1 euro :

Fichier son
Indiquez votre mail
Titre de l'oeuvre

 Voilà, bonne et douce soirée à tout le monde!

23 mars 2014

Les Yeux du fou

Les Yeux du fou

(section des poèmes anciens)

 

Ce sont des yeux

Des yeux très bleus

Qui peuvent changer de couleur

Et aller alors

Jusqu'au gris

De la tristesse, de l'ennui

Du remords

Et de la folie

Ils sont profonds

Et insistants

Envahissants

Et affolants

Ils savent dire

Tout ce qu'il veulent

Ils me font rire

Ils me font peur

Me dévisagent

Me déshabillent

Ils sont si doux

Si influents

Ils sont si beaux

Mais si gênants

Ils savent lire

Au fond de moi

Tout comme dire

A tout moment

Ce qu'ils peuvent

Désirer de moi

Ils savent dire

Tout ce qu'ils pensent

Ne serait-c' que

Par un éclair

Ces yeux au regard incendiaire

Ces yeux au regard incendié

Ils ne peuvent rien me cacher

Mais ils savent tout exiger.

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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22 mars 2014

Fièvre

Faire ce que l'on souhaite

Inexorablement

En respectant son être

Vivre mais sans paraître

Rester soi chaque instant

En oubliant les miettes.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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