Le feuilleton (la suite)
Elle soupira et se rangea au bout du compte à l'avis de son mari, la mort dans l'âme. Ils firent les démarches nécessaires, et vinrent voir leur fils le plus souvent qu'ils le purent, sans constater d'évolution dans l'attitude ou dans le bonheur de leur fils. Les kinésithérapeutes faisaient travailler quotidiennement l'enfant, mais ses jambes restaient désespérément inertes. Il ne parlait à personne, ne souriait à personne, mais s'alimentait tout de même tout à fait correctement. C'était vraiment à n'y rien comprendre !
Le couple de parents, petit à petit, perdit aussi le sourire, malgré les tentatives régulières de leurs amis pour les distraire, les raccrocher, les empêcher de sombrer. Il aurait fallu pour cela une force surhumaine ; mais, à chaque instant, en cette période douloureuse, les parents avaient du mal à percevoir la petite lumière censée briller au bout du tunnel.
(à suivre...)
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