Ne rêve pas, l'humain !
Edit du premier janvier 2017 : ce texte figure dans le blook suivant
Ne rêve pas, l'humain !
Refrain:
Ne rêve pas, l'humain,
Je détruis quand je veux
Tout ce que de ta main
Tu voulais merveilleux.
Couplet 1 :
Tu penses me dominer
Quand tu abats mes arbres
Pour faire des nids douillets
A ceux de ton espèce
Tu bâtis toujours plus haut
Dans un grand jeu d'adresse
Des monuments parfois beaux
Pour soigner ton ego
Couplet 2 :
Tu penses me dominer
Tu construis à la pelle
Des logements tout tassés
Pour gagner de l'argent
Chaque morceau de ma terre
Se trouve être décent
Pourvu que de ton salaire
Tu te sentes si fier
Couplet 3 :
Tu penses me dominer
Quand tu crées des jardins
Où tout est domestiqué
Où tout est à sa place
Chaque élément maîtrisé
Chaque petit espace
Est alors hiérarchisé
L'univers tamisé
Couplet 4 :
Tu ne t'occupes jamais
Des grandes conséquences
De tes actes dévoyés
Ni de la grande chance
Qui t'a été accordée
Tu méprises la vie
Alors tu fais disparaître
Chaque être qui te nuit
Couplet 5 :
Je soulèverai le vent
De partout vers chez toi
Il hérissera les feuilles
Des bambous effrayés
Annonçant les fortes pluies
Qui s'abattront ensuite
Dans de grands rouleaux de nuit
Pour punir ta conduite
Couplet 6 :
Et je déracinerai
Un à un les beaux arbres
Tous ceux que tu as plantés
Ecraseront le marbre
De tous tes beaux monuments
Et je noierai ta voix
Surtout sans que tu le veuilles
Souvenir oublié
Couplet 7 :
Et tu ne sentiras rien
Arriver devant toi
Tu n'interprèteras pas
Les mouvements du vent
Tous ces présages violents
Signes de ma colère
Tu n'as pas l'intelligence
Pour lire mes oracles
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Ruissellement
Rendez-vous liquide
Une partie de plaisir
Irisant nos vies
Sous le bruit du soleil
Scintillant goût de miel
Effet rafraîchissant
La peau frémit
La peau revit
Entrée dans l'onde
Malgré le froid
Entrant sûrement
Nettement dans un corps
Transi jusqu'aux os.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Le feuilleton (la suite)
Il était pris au piège et dut reconnaître qu'il avait parlé. La monitrice ne lui fit aucun reproche, au contraire, elle lui dit simplement : "C'est tes parents qui vont être contents !" et elle lui fit un clin d’œil. Il ne savait pas trop comment réagir. La monitrice enchaîna : "Je te propose de rester sur Carlystar et de me faire confiance. Au début, je resterai à côté de toi. Tu t'es montré très courageux quand la jument a eu peur et tu n'es pas tombé. J'imagine que tu ne vas pas capituler ainsi." Elle entraîna doucement monture et cavalier en expliquant à Anthony comment se tenir sur Carlystar et comment la diriger.
Sarah, qui avait laissé agir la monitrice, se dit que finalement, tout pouvait encore bien se passer.
(à suivre...)
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Berceuse pour Opalinette
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Berceuse pour Opalinette
Il est temps de penser
A des choses jolies
Des papillons des fleurs
Des chats qui chassent des souris
Des arcs-en-ciel rieurs
Des lapins en folie
Un monde peuplé d'ours
Des gros mais des gentils
Qui font plein de câlins
Pour mieux passer la nuit.
Il faut fermer tes yeux
Oublier tes soucis
Il faut sécher tes pleurs
Enfermer tes ennuis
Dans une boîte en cœur
Qui sera ton amie
Cesse de t'inquiéter
Le soleil te sourit
Et vient fondre tes peurs
Au milieu de la nuit.
Tu es mon tendre amour
Le bonheur de ma vie
Je serai là toujours
Pour veiller sur ta vie
Tu peux dormir tranquille
Tout au fond de ton lit
Appuie-toi sur mes bras
J'absorberai tes cris
Tu es mon tendre amour
Le bonheur de ma vie.
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Robin
Pensée tardive
Novembre rose
Novembre rose
(section des poèmes nouveaux)
Une rose de novembre
S'accroche au bout de sa branche
Elle ne veut pas descendre
Offrant son rose qui tranche
Avec la couleur des pierres
De cette grange d'hier.
On se croirait en été
La nature est en beauté.
Les pétales comme un cœur,
Une gourmande douceur
Avec sa saveur sucrée
Surplombe les autres plantes
Telle un beau phare éclairé
Et refuse la détente.
C'est sûr, elle a décidé
De porter haut les couleurs
De sa saison préférée
Envers et contre les heures,
Cette rose de novembre
Qui compte bien voir décembre.
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La Bougie
La Bougie
(section des poèmes nouveaux)
Une petite flamme
Se dresse dans le soir
Alors les yeux des femmes
Se lèvent dans le noir.
Ils vont vers la fenêtre
Où brille un peu d'espoir
Et se disent peut-être,
Ils pourront bientôt voir.
Une petite flamme
Qui danse dans le vent
Commémore les drames,
Pleure la vie d'avant.
Une petite flamme
Qui réchauffe les cœurs
Pénètre dans les âmes
Pour calmer leur douleur.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.