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Opaline, une plume et un piano...
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21 janvier 2015

Une Boîte à coquillages

Une Boîte à coquillages

(section des poèmes nouveaux)

 

Une boîte à coquillages

Abandonnée sur la plage

A donné au paysage

Une nouvelle figure.

 

Une jeune fille sage

A trouvé sur son passage

Cette boîte à coquillages,

L'a emmenée en lieu sûr.

 

Dans sa boîte à coquillages

Elle a mis tous les visages

Aimés, comme des messages

Gardés pour l'éternité.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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20 janvier 2015

Pensée

   Si l'on m'avait proposé, il y a quelque temps, une liste de personnalités dans laquelle aurait figuré Jamel Debbouze, et qu'on m'ait donné la possibilité de rencontrer l'une d'elles, je n'aurais probablement pas choisi Jamel.

    Mais, derrière l'humoriste qui ne me fait pas toujours rire, j'ai découvert, depuis qu'il s'est exprimé à propos des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, un homme aux valeurs nobles, mille fois plus touchant que l'humoriste et possédant une conscience aiguë du monde dans lequel il vit. A présent, si l'on me présentait cette liste, Jamel Debbouze ferait partie des gens sur lesquels j'aimerais en apprendre davantage.

© 2015, Opaline.

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19 janvier 2015

Solidarité

 

 

Si chaque homme arrivait à penser en tant qu'humain

Oubliant toute éventuelle puissance supérieure

Les bannières brandies bien haut au-dessus des esprits:

Identité

Différence

Acceptation de l'altérité

Respect de la vie par-dessus tout

Imprégné de sens de l'humour,

Toute la planète partirait

En un immense éclat de rire!

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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18 janvier 2015

Les Portraits du château

Les Portraits du château

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans le petit château court une enfant perdue

Qui cherche son chemin, sa mère a disparu.

Au détour des couloirs, elle voit les portraits

Gardiens de la maison, surveiller sans guider.

Elle sait bien que pour ces muets personnages

La vie est sur les murs, la parole est hors d'âge.

Les yeux sur un point fixe, ils assistent de loin

Bien qu'aux premières loges au présent humain.

Mais si vous regardez bien attentivement

La toile des portraits frémit de temps en temps.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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17 janvier 2015

Un Volcan

Un Volcan

(section des poèmes nouveaux)



Dans le creux du cratère

Empli de magma rouge,

La chaleur est intense

Qui irradie autour.

Les souffles réguliers

La surface qui bouge

Cette croûte mouvante

Se craque et se déchire.

Soudain en un éclat

Il entre en éruption

Charrie des flots de sang

Qui coaguleront.

Il expulse la vie

Comme on vomit la mort

Charrie des flots de sang

C'est lui, le cœur-volcan.

 

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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16 janvier 2015

Pensée

    Lire, lire pour apaiser sa conscience...

   Tout le monde devrait lire, et des genres différents, avant d'oser seulement parler, avant d'oser seulement penser.

 

© 2015, Opaline.

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15 janvier 2015

Le feuilleton (la suite)

   Les kinésithérapeutes étaient maintenant entrés dans une phase plus agréable du travail. Ils pouvaient parler avec leur patient, et ils arrivaient parfois à le faire rire. Les anciens petits camarades d'Anthony pouvaient à présent parler avec lui, il ne restait plus de marbre. Et ce jour-là, il revit une connaissance qui n'était plus revenue depuis longtemps.

   Quand elle s'encadra dans la porte en lançant un "Bonjour !" presque timide, et enchaîna avec "J'ai appris que tu parlais de nouveau...", Anthony se retourna et figea son regard dans celui de la petite fille. Il lui rendit son salut sans vraiment s'en rendre compte. Sarah n'avait pas perdu une miette de la scène. Elle les laissa discuter seuls et alla se promener dans le parc du centre de soins.

   Charlotte dit à Anthony combien elle était contente qu'il parle à nouveau, qu'il aille mieux par conséquent. Anthony lui sourit et finit par lui avouer qu'il était heureux qu'elle soit venue le voir. Elle reprit :

"Tu sais, c'était flippant de te voir sans réaction et de ne pas pouvoir communiquer avec toi.

-Tu sais, c'est aussi flippant de se rendre compte que tu ne peux plus rien faire comme avant, et surtout que tu ne peux plus rien faire tout seul... Les gens sont tristes pour toi, et ça se voit dans leurs yeux."

 

(à suivre...)

 

©2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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14 janvier 2015

Couloir

 

C'est un passage étroit

Où l'on n'a que deux sens

Une longue lignée

Livrée en pleine mire

On n'a pas de cachette

Intégrée aux options

Reculer, avancer.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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13 janvier 2015

Un Homme

Un Homme

(section des poèmes nouveaux)

 

J'adore

Tes p'tits mots doux

Qui glissent dans mon cou.

J'adore

Ta large main

Qui emmène ma main.

J'adore

Tes tendres yeux

Dans lesquels je vois deux.

J'adore

Tes bras musclés

Faits pour me protéger.

J'adore

Tes longs regards

Nourrissant mon espoir.

J'adore

Tous les câlins

Faits au bord du matin.

J'adore

Les lendemains

Ton destin près du mien.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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12 janvier 2015

Promenade nocturne

Promenade nocturne

(section des poèmes nouveaux)



Une étoile scintille à côté de sa sœur

Dans un ciel dégradé du bleu à l'orangé

Les maisons, masses sombres, dressent leurs pavés

Se découpent le soir dans l'univers de peur.

Un homme se promène les mains dans les poches

Insouciant, curieux, observant la nature.

Petit bruit, il sursaute, il garde son allure

Derrière lui, un chat se gratte la caboche.

On entend une chouette, son nocturne cri

Nous rentre dans la tête et nous glace le sang.

Il veut continuer, il avance, il descend

Vers le lac dans l'écrin du creux de la prairie.

A nouveau un village, des maisons, des hêtres,

Quelque chose est dans l'air, il sent battre son cœur.

Une étoile scintille à côté de sa sœur

Deux lanternes répondent en bord de fenêtre.



© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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