Filigrane gustatif

On garde en permanence

Niché

Dans les plus profonds

Abysses

Neuronaux

Ta douceur réconfortante.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

   L'homme semble de tout temps se chercher des dieux pour justifier ses actes, se déresponsabiliser, mépriser les dieux des autres hommes, ceux de ces ancêtres comme ceux d'autres cultures, pour légitimer d'atroces guerres stériles et sa soif de pouvoir. Il se regarde dans la glace et ne voit que le beau costume, sans même entrapercevoir la bête à l'intérieur.

© 2015, Opaline.

   Mark avait rencontré Sylvia le premier soir dans cette salle de réception. Lui qui était venu avec des collègues pour le travail ! Il avait soudain senti dès le premier regard combien son couple était de pacotille. Il s'était levé et avait invité Sylvia à danser. Ils ne s'étaient plus quittés de la soirée. Pourtant, Sylvia était mariée aussi. Et elle tentait de résister. Mais elle trouvait Mark si charmant, si galant ! Elle lui avait murmuré qu'il ne se passerait rien entre eux, mais qu'elle aimait sa compagnie. Il lui avait glissé qu'il s'en contenterait.

   Ce soir encore, ils se trouvaient ensemble, dansant follement au son de la musique, se frôlant chaque fois qu'ils en avaient l'occasion, livrant leurs âmes dans les intentions de leurs regards mutuels, riant et s'amusant comme si cette nuit devait être la dernière.

(à suivre...)

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Face à l'horreur et à la barbarie

Une solution s'impose à la folie

Imaginez la violence et la souffrance

Repartir à zéro est notre chance.

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   Pourquoi l'homme est-il si préoccupé de propriété quand il devrait réfléchir à la rentabilité? Et pourquoi préfère-t-il la rentabilité à l'humanité?

© 2015, Opaline.

Dans l'adversité

Ecoute ta volonté

Fonce malgré l'obscurité

Initie le mouvement vers la nuée!

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La Tarte aux pommes

(section des poèmes nouveaux)

L'odeur envahit la maison

Comme une vague de bonheur

Le sucre donne le frisson

On perçoit la pomme et le beurre

L'eau vient à la bouche

En un instant

Et c'est toute l'enfance

Qui submerge

L'adulte que tu es

Sur la berge

Tu revois la famille

Attablée

Ecoute tous ces trilles

Rires joyeux

Les bons desserts partagés

Resteront pour toujours gravés

Dans les recoins de ta mémoire

Pour leur chaleur sucrée.

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Tu es la perle de mon cœur

(section des poèmes nouveaux)

Elle s'est formée doucement

Nacrée, dorée, jour après jour

Dans un écrin comme un diamant

Forgée dans mon sang pour toujours.

Source de douce inquiétude

Et de bonheur interminable

De fierté, de sollicitude

Tu es mon tout inséparable.

Sang de mon sang chair de ma chair

Temps sur mon temps mon univers

Tends sur mon temps mon appel d'air

Et puis descends sur moi, ta mère.

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   Puissent les mères avoir toujours fortune de s'occuper de leurs enfants au moins jusqu'à ce qu'ils soient eux-mêmes en mesure de se protéger et de survivre!

   Puissent-elles leur offrir un foyer chaud, douillet et confortable pour apaiser les maux de leurs corps et ceux de leurs esprits!

   Puissent les mères et leurs enfants être les protégées du Destin!

© 2015, Opaline.

Naucrash

   C'était un de ces soirs merveilleux, où les lumières de la soirée, la musique de la fête, les rires et les magnifiques toilettes tournaient les têtes et laissaient croire que la vie sera belle, toujours. Jim surveillait l'avancée du bâtiment, il scrutait les étoiles en se grisant de la brise qui lui parcourait les tempes. De belles femmes se promenaient en riant et en se racontant leurs vies. Des hommes fumaient un peu plus loin. Un couple avait l'air en pleine cour galante. Et la musique, la musique !

   La salle de réception résonnait du tumulte joyeux des convives. Des gens attablés se délectaient des mets les plus délicats, d'autres dansaient sur la piste au luxueux parquet, des gamins couraient partout et voulaient faire comme les grands, des mots se susurraient dans le creux du cou, la vie coulait à flots sur une douce mélodie de bonheur...

(à suivre...)

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.