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Opaline, une plume et un piano...
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19 août 2014

Les Luminaires

   Bonsoir, pour le message de ce soir, je vous propose un texte qui m'a été inspiré par un tableau d'une artiste-peintre nommée Danielle Grimaldi, dont un ami m'avait parlé et dont les oeuvres sont visibles en cliquant sur le lien "cliquez ici" juste au-dessus du portrait qui la représente sur cette page. Elle  ne fait pas de l'art figuratif et joue beaucoup avec les couleurs d'une manière qui parfois, pourrait faire penser à du trompe-l’œil. Vous l'aurez compris, j'aime bien.

Le tableau en question est celui-ci :

B2LUMINAIRES

Et voici mon texte :

 

Les Luminaires

 

 

Dans la puissance de la Terre

Jaillit le reflet de la mer.

Les éclats coupants du soleil

Renvoient dans le ciel clair

Des millions d'étoiles.

Une comète se promène

Sur les vagues de l'azur dansant,

Dans lequel eau et feu se marient

Avec la terre pour témoin.

Le temps ici n'existe pas

Anéanti par les étincelles de diamant

Qui parsèment le firmament.

Et la terre éclabousse l’œil du spectateur

Au moment où le ciel

Se drape de mousseline colorée

Pour échapper aux cheveux des nuages

Lançant des éclairs dorés et argentés.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

 

 

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6 mai 2014

Un Prince d'Orient

A nouveau un poème inspiré par un tableau de Loetitia Pillault, qui pour une fois, a peint des visages masculins. Celui qui m'a attirée est celui-ci:

 

Prince d'Orient

 

Il fonctionne normalement en diptyque avec un autre, que vous pouvez voir sur le blog de Loetitia Pillault.

 

 

Un Prince d'Orient

 

 

Il s'était présenté                    au château

Avec son air absent               et serein

Elle l'avait trouvé                    vraiment beau

Ce regard se perdant            au lointain

 

Elle aurait tant voulu             le charmer

Cet homme mystérieux        et troublant

Qui tout de noir vêtu             arrivait

Ce beau brun ténébreux      si tentant

 

La pourpre et le doré            du château

Faisaient comme un écrin   merveilleux

Autour du bien aimé             damoiseau

Qui traçait son chemin         orgueilleux

 

Et à chacun des pas             qu'il faisait

Elle suivait des yeux             en cachette

La délicieuse aura                 qui filait

Sur le parquet soyeux          vers la fête

 

Elle aurait bien voulu            dans sa main

Tenir la clé dorée                   de son cœur

Mais le jeune barbu               byzantin

Cache comme un secret      sa douceur

 

 

©2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

20 avril 2014

Une cloche parme et rose

Bonjour à tous.

Pour aujourd'hui, je vous propose quelques vers inspirés par une photo que j'ai vue sur le blog de Véronique Brosseau (dont vous avez le lien en bas à droite avec les autres blogs de photographies). Elle nous a montré des prises de vue de fritillaires et je suis partie de cette photo qui m'a touchée plus particulièrement dans sa série :

Fritillaire

 Une cloche parme et rose

 

 

Une cloche parme et rose

Sourit dans le matin frais

Vêtue de peau de serpent.

Baissant la tête elle n'ose

Raconter tous ses secrets

Devant la rosée d'argent.



Avec sa sœur elles veillent

Sur l'herbe verte inondée

D'eau et de lumière fraîches,

Frétillent dans le soleil

Et dansent la matinée

Se moquant bien des grièches.

 

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

24 février 2014

Retiens le rêve...

Pour ce soir je vous propose un poème qui m'a été inspiré par un tableau d'une artiste que j'ai découverte au fil de mes voyages dans la blogosphère et dont vous avez le lien sur mon blog. Il s'agit de Loetitia Pillault. Je mets la reproduction du tableau qui m'a fascinée, et si jamais Loetitia vous passez par là et que cela vous déplaît, je ferai disparaître cette reproduction immédiatement. Voici donc son tableau:

Loetitia Pillault

Retiens le rêve...

 

 

Du fond de ma mémoire

Surgit dans la lumière

La femme aux cheveux noirs

Que je croisai hier.

 

Brune mystérieuse

Attitude rêveuse

Son regard gris et bleu

Se perd dans le lointain.

 

Bouche rouge pulpeuse

Tenue rouge soyeuse

Miroir de ses désirs

De mariage asiatique.

 

Un regard sans sourire

Des rêves d'avenir

Plein la tête se tissent

Sur la toile d'une âme.

 

Tant de rêves se glissent

Dans les jours qu'elle esquisse

Une main sur la joue

Pour ne pas qu'ils s'en aillent.

 

La lumière dorée

Alentour fait briller

Ses envies de voyage

Sur d'autres continents.

 

Elle voit miroiter

Partout tant de beauté

De fleurs et de couleurs

Qu'elle ne bouge pas.

 

Devant ses lèvres closes

Le temps fait une pause

Et son regard gris bleu

Accroche mon regard.

 

Elle parle en silence

Sans bouger elle danse

Et transperce mon âme

Pour imprimer sa marque.

 

Mon âme en la voyant

Prend des reflets changeants

D'or de pourpre et de noir

Ornés de fleurs de neige.

 

Son regard me fascine

C'est pourquoi je m'obstine

Involontairement

A percer son mystère.

 

Je ne peux plus partir

Je reste et je chavire

Même à des lieues de là

Elle est encore en moi.

 

Alors je vois nager

Qui voudraient m'emmener

Tous ses poissons de lune

Aux reflets argentés.

 

Au fond de ma mémoire

Je garde la lumière

La femme aux cheveux noirs

Que je croisai hier.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

 

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