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Opaline, une plume et un piano...

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23 avril 2014

Un Petit banc de pierre

Un Petit banc de pierre

(section des poèmes nouveaux)



J'aime ce banc de pierre au milieu du jardin,

Qui permet de rêver aux meilleurs lendemains.

Il me chauffe le dos, me fait comme un cocon

Et me fait me sentir comme dans du coton.

Mon esprit qui s'évade en regardant le ciel

Me rappelle combien notre planète est belle.

Un nuage me fait, le coquin, un clin d’œil,

Quand soudain, devant moi, passe un bel écureuil.

De son roux flamboyant il allume le vert

De l'herbe douce et fraîche, tapis exemplaire.

Et parfois une amie assise à mes côtés

De ce calme, elle aussi, veut venir profiter.

J'apprécie, je l'invite et nous causons longtemps

Nous regardons les fleurs qui dansent dans le vent.

Les oiseaux, tout autour, chantent la vie joyeuse.

Et quand il faut quitter ce petit paradis,

Alors nous nous levons et repartons heureuses,

Conservant en nos cœurs ce battement de vie.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

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22 avril 2014

Pensée du soir

   Quand l'âme devient lourde, esquisse quelques pas de danse, quelques mouvements artistiques ou sportifs qui allégeront ton esprit en évacuant les tensions du quotidien.

© 2014, Opaline.

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21 avril 2014

Horloge

Homme, qu'il est difficile de vivre

Où la nature peu à peu s'éteint

Rebutée par toi, l'Homme qui veut suivre

Les aléas de son esprit malsain,

Oublier qu'il n'est pas seul sur la Terre!

Gardien d'une endroit qu'il doit préserver,

En lui le temps est compté pour aimer...

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite

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20 avril 2014

Une cloche parme et rose

Bonjour à tous.

Pour aujourd'hui, je vous propose quelques vers inspirés par une photo que j'ai vue sur le blog de Véronique Brosseau (dont vous avez le lien en bas à droite avec les autres blogs de photographies). Elle nous a montré des prises de vue de fritillaires et je suis partie de cette photo qui m'a touchée plus particulièrement dans sa série :

Fritillaire

 Une cloche parme et rose

 

 

Une cloche parme et rose

Sourit dans le matin frais

Vêtue de peau de serpent.

Baissant la tête elle n'ose

Raconter tous ses secrets

Devant la rosée d'argent.



Avec sa sœur elles veillent

Sur l'herbe verte inondée

D'eau et de lumière fraîches,

Frétillent dans le soleil

Et dansent la matinée

Se moquant bien des grièches.

 

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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19 avril 2014

Une fée s'est penchée

Une fée s'est penchée

(section des poèmes nouveaux)



Une fée s'en penchée sur le berceau de l'ange

Enchâssé dans la lune aux secrets de merveille.

Elle secoue le ciel pour qu'alors se mélangent

Alentour du berceau les étoiles vermeilles.

Et l'ange lui sourit face au monde qui change

Quand sa main cherche à prendre la boucle d'oreille

Qui pend devant ses yeux comme la grappe étrange

Scintillante et dorée accrochée sur la treille.



L'enfant a déchiré l'oreille de la fée

En tirant sur la boucle pour la voir de près.

En jaillissant, le sang a soudain envoyé

Une comète rouge dans la voie lactée.

Et le cri retentit de toute sa portée

Pour l'enfant effrayé qui se mit à pleurer.

Une fée s'est perdue dans la lune embrumée

Triste comme une éclipse au creux de la nuée.



Une fée s'est cachée pour celer sa souffrance

En tenant de sa main son oreille blessée.

Elle s'est accroupie en pleurant sa malchance.

C'est là que tout ce bruit un dieu a réveillé.

Il a bien reconnu le cri comme une lance

Qui jaillit du fin fond de la nuit de la fée.

Il lui accorda de retrouver sa prestance

Et répara l'oreille à moitié arrachée.



C'est alors que la fée regarda le beau dieu

Et resta fascinée par le bleu de ses yeux.

Elle le remercia d'un grand sourire heureux

Puis s'inclina un peu et fit la révérence

Avant de retourner auprès de l'ange en pleurs.

Elle répandit partout autour son bonheur

Et relaya la lune qui depuis des heures

Berçait l'ange à la boucle avec grande prudence.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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18 avril 2014

Question du soir

Quand la tête tourne, que le cœur semble faiblir, palpiter, chavirer, le corps ne plus être facilement maîtrisable et la respiration s'alourdir, est-ce là la sensation qui nous rapproche du dernier instant?

 

© 2014, Opaline.

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17 avril 2014

Le feuilleton (la suite)

     Gabriel, rentré chez lui, s'était d'abord assis dans son canapé, avait posé la lettre sur la table basse du salon et l'avait regardée longuement sans véritablement oser l'ouvrir. Il s'était relevé pour se servir un petit rafraîchissement et était revenu s'asseoir. Il avait repensé à la façon dont son fils était sorti de son bureau. Son fils... Jamais il n'aurait pensé qu'il pourrait prononcer ces mots-là. Pourtant il aurait tant voulu une famille ! Il s'en voulait aussi de la façon dont il avait accueilli son fils et dont il l'avait laissé partir encore plus.

Son regard revint à la lettre. Il la prit, la décacheta, et commença à lire :

"Mon amour,

Si tu lis cette lettre, c'est que je ne suis plus là et que tu as rencontré ton fils. Je ne voulais pas que tu le saches avant ma mort, mais à présent, il a besoin de quelqu'un pour veiller sur lui comme un père. J'aurais sans doute dû t'en parler à l'époque, mais je n'ai pas pu. Si je t'ai toujours aimé, je ne t'ai jamais pardonné. Lui non plus ne savait rien, alors ne sois pas trop dur avec lui. Il a reçu comme toi une lettre après mon départ. J'ai pris cette décision de vous révéler l'un à l'autre quand la maladie a commencé à me ronger et que je me suis sue condamnée. J'estime avoir été une bonne mère, mais je ne peux terminer ma tâche faute de temps. Alors je te passe le relais en espérant que tu accepteras, pour l'amour de moi. Tu as un fils merveilleux, tu devrais chercher à le connaître. Lui ne fera sans doute pas facilement le premier pas. Il croyait que son père était l'homme avec qui j'ai été mariée. Mais cet homme, en plus d'être fade, s'est assez rapidement mis à me battre. Je ne me plains pas, j'ai réglé le problème en le quittant définitivement malgré la peur que j'avais qu'il me le fasse payer. A lui non plus, je n'ai pas pardonné, et je ne lui ai pas laissé l'occasion de s'en prendre à Sylvain. Je ne saurai jamais si ça aurait été le bonheur nous deux, mais quelque part, c'est le souvenir que je veux garder en m'en allant. Et avec cela, l'idée que notre fils ne deviendra pas un clochard malheureux, mais un homme épanoui. Il aura sans doute besoin d'un travail pour garder la maison dans laquelle nous vivions tous les deux. Je me suis souvent imaginé que tu y vivais avec nous, dans une chaleureuse atmosphère familiale, une ambiance chaude et aimante, rassurante, comme l'était ta présence à mes côtés, tant que ma confiance en toi était encore intacte. Tu as été l'amour de ma vie en tant qu'homme, il est l'amour de ma vie en tant que fils. Je te le confie. Tu m'avais dit d'appeler en cas de besoin, j'ose espérer que ce ne sera pas en vain.

Je t'aime.

Tatiana"

 

"Oh, j'aurais tant voulu que tu m'appelles !" gémit Gabriel.

FIN

 

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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Voilà, ainsi finit ce premier feuilleton. J'en démarrerai un autre la semaine prochaine avec d'autres personnages. Bonne semaine à tout le monde!

 

16 avril 2014

Pensée du soir

   Comme le temps peut parfois paraître long avant la prochaine pause, quand son besoin se fait cruellement sentir, et qu'au lieu de percevoir le peu de chemin qui reste jusqu'à elle, on ne voit que les obstacles placés sur ce chemin et qu'il nous faudra franchir! Si seulement il existait un bouton pour pouvoir tout mettre en pause dans sa vie quand on le souhaite, ou changer de personnage et de vie comme on peut changer de chaîne de télé!

© 2014, Opaline.

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15 avril 2014

Le Chercheur d'amour

Le Chercheur d'amour

(section des poèmes nouveaux)



Auprès des amoureux je me promène en rond,

Cherchant à percevoir au centre des blés blonds

La source de l'amour qui fait que le cœur fond,

S'étale et se répand vers l'autre, au plus profond.



Cet amour débordant, j'aimerais qu'il m'entraîne

Vers ma lumière interne, ma lumière humaine

Qui montre la beauté et la vie plus sereines,

Pour voir mon avenir tout comme des étrennes.



Alors je les regarde et je les suis de près

Au cas où leur amour sur mon cœur déteindrait.

Je respire à plein nez leur parfum tendre et frais

En espérant qu'un jour, moi aussi, j'aimerai.



© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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14 avril 2014

Pensée du jour

"En avril, ne te découvre pas d'un fil", mais ouvre la fenêtre de temps en temps, pour accueillir le printemps et faire un clin d’œil au soleil.

© 2014, Opaline.

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