Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Opaline, une plume et un piano...

Opaline, une plume et un piano...
Visiteurs
Depuis la création 49 401
Archives
14 février 2014

Laisse-moi

Laisse-moi

(section des poèmes nouveaux)

 

Laisse-moi s'il te plaît

Me reposer

 

Il est souple, il est doux

Mon oreiller

 

J'aime bien, tu le sais

M'y relaxer

 

Ecoutant tous les bruits

Qu'il veut cacher

 

Passe-moi une main

Sur tout le front

 

Caresse tout mon corps

Tel Pygmalion

 

Oublions la musique

Et les flonflons

 

Fais-moi juste écouter

Un carillon

 

Il est souple, il est doux

Mon oreiller

 

Il est chaud et tout rond

C'est ton bidon.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

Publicité
13 février 2014

Le feuilleton (la suite)

    On retrouva quelques jours plus tard un avocat pendu dans une forêt près d'un endroit mal famé dans lequel se réunissaient des camés et autres junkies. Personne ne se posa de question.

 

    Gabriel, en revenant au bureau, s'était retrouvé dans une situation qui ne lui laissa pas de repos. Il dut combler son absence et celle de son patron. Il lui fallut rassurer les investisseurs qu'il avait brillamment convaincus avant son enlèvement et qui se demandaient bien ce qui se passait dans cette entreprise où tout semblait si mystérieux et changeant. Une réunion extraordinaire fut organisée très rapidement pour lui conférer temporairement dans un premier temps les pleins pouvoirs, histoire de pouvoir continuer à faire tourner la société. Les investisseurs n'étaient pas les seuls inquiets, les employés désiraient toucher leurs salaires.

 

    Par moments, Gabriel aurait préféré n'avoir jamais été embauché dans cette entreprise. Décidément, il n'avait pas signé pour tout cela... Lydie arriva dans son bureau et le surprit dans ses pensées. Elle lui fit signer quelques papiers importants à poster au plus vite. Il signa sans trop regarder, il avait une confiance presque aveugle en sa secrétaire. Elle allait sortir du bureau quand il lui demanda : "Lydie, des appels pour moi ?

- Euh, non pas que je sache. Ah, attendez... si, les investisseurs ukrainiens voulaient qu'on traite leur commande en priorité, mais vous venez juste de signer. On ne vous a pas dérangé pour cela.

- Merci, Lydie."

 

(à suivre...)

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

12 février 2014

Voler

Vouloir absolument vivre en plein ciel

Obtenir l'argent et ouvrir ses ailes

Lester toutes ses poches légère plume

Entasser du bien pour écrire en l'air

Rêvasser pour toujours : respire éther.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

11 février 2014

Le Sommeil

Le Sommeil

(section des poèmes nouveaux)

 

Si le sommeil ressemble vraiment à la mort,

C'est un endroit si calme qu'il y fait bon vivre.

Lorsque Morphée nous accueille en ses bras si forts,

Sa douceur nous réchauffe d'étoiles de givre.

Le lieu est sans douleur, tout n'y est que noirceur,

Pourtant, par bien des traits, il est illuminé,

Etincelant éclat d'un univers sans pleur,

Noblesse de l'ébène et du destin parfait ;

Tout y est terminé et l'on y vit sans risque

Un repos apaisé loin des tracas du monde,

Car plus aucune attaque, jamais on ne bisque

Malgré toutes horreurs et actes plus qu'immondes.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

10 février 2014

Journée marathon

Journée marathon

(section des poèmes nouveaux)

 

Du lever au coucher

Des idées plein la tête

Il faut faire toujours

Une chose après l'autre

Il faut continuer

Jamais ça ne s'arrête

On s'envole et on court

Le temps n'est que le nôtre

Mais il ne suffit pas

Pour tout parachever.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

Publicité
9 février 2014

Le cadrage de la destinée

     Au lieu de pleurer en regardant toujours vers le haut ce que tu n'as pas encore réussi à atteindre, pense à observer avec satisfaction l'étage auquel tu es arrivé ; que chaque objet que tu possèdes te rende plus heureux que ceux que tu ne possèdes pas encore ne te rendent malheureux et haineux. Aie l'envie d'avancer sans écraser pour autant les autres, mais bats-toi, sois compétiteur, défends ce que tu as et cherche à obtenir ce que tu désires. Décide qu'à partir d'aujourd'hui la vie ne saura plus que te sourire, car si tu penses qu'elle s'acharne sur toi, alors elle le fera.

© 2014, Opaline.

CopyrightFrance.com

8 février 2014

Pensée du matin

   Si la mer, gagnant mètre par mètre sur la terre, voulait combler petit à petit les profondeurs marines de ses entrailles, pour ne laisser qu'une couche d'eau sur la surface de la planète, que deviendraient l'Homme, le tigre ou le koala ? Et sur quels perchoirs se poseraient les pattes des oiseaux ?

 

© 2014, Opaline.

CopyrightFrance.com

7 février 2014

Ecrire

Etaler sur le papier

Ces mots qui nous font rêver

Rire ou encore pleurer

Imagination de vie

Réalité ou envies

Exprimer ce que l'on est.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

6 février 2014

Le feuilleton (la suite)

    La police avait cuisiné Gabriel encore et encore, sans rien pouvoir obtenir. Ils l'avaient finalement relâché. Gabriel était rentré tout penaud chez lui avec cette impression d'être coupable de quelque chose sans avoir rien fait. Cette sensation désagréable le poursuivit pendant plusieurs jours, et il ne répondit pas aux appels de sa secrétaire qui cherchait désespérément à le joindre. Il n'avait pas vu que dehors, devant le commissariat, on avait attendu sa sortie. Il n'avait pas vu non plus qu'un homme en avait menacé un autre pour qu'il entre dans le commissariat sans faire d'histoires. Il ne pouvait pas savoir que ses ravisseurs avaient décidé d'utiliser un avocat véreux pour s'introduire dans la place et, sous prétexte de consulter le dossier d'un de ses clients, vérifier ce qu'il y avait dans celui de Gabriel. La police n'avait rien, aucun détail sur cette clé usb. Gabriel serait donc tranquille maintenant, mais il n'en savait rien, lui.

 

   Il revint au bureau quelques temps après en regardant constamment derrière lui pour anticiper toute agression. Il était devenu complètement paranoïaque. Lydie tenta de le détendre, mais son humour était parti en fumée. La seule question qui lui trottait encore dans la tête, et qu'il lui posait régulièrement quand il arrivait ou partait du bureau après une conférence, c'était : "Lydie, des appels pour moi ?" Mais la réponse était toujours la même.

 

(à suivre...)

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

5 février 2014

Poème sans titre

 (section des poèmes nouveaux)

S'il fallait que je te dise

La lourdeur, là, sur mon âme

Je ne saurais pas m'y prendre.

 

Une impression de stagner

Comme un voile une torpeur

Qui s'accroche à mon esprit.

 

La vie, cette femme en deuil

Cache son haut, met ses bas

Pour fasciner les passants.

 

Demain je regarderai

La vie mais de bas en haut

Afin d'alléger mon cœur.

 

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

Publicité
Publicité
Newsletter
20 abonnés
Publicité