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Opaline, une plume et un piano...

Opaline, une plume et un piano...
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5 janvier 2018

Un peu d'été dans mon hiver

Un peu d'été dans mon hiver

(section des poèmes nouveaux)

 

Besoin d'un champ de coqu'licots

Pour me servir de caraco

Pour m'insuffler au cœur du chaud

Et m'éloigner de Méphisto

Besoin d'un champ de coqu'licots

Et puis derrière

La mer

Des éclaboussur's à revers

Besoin d'un champ de coqu'licots

Balancés par des vents dansés

Restes d'un monde inexploré

Pour me souvenir qu'il est beau

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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3 janvier 2018

Bonne année 2018 !

  Bonsoir, bonsoir...

  Cela fait maintenant bien longtemps que je ne suis pas venue ici et je vous présente mes excuses pour cela. Je ne saurais même trop dire quelles en sont les raisons, tant elles ne sont pas vraiment claires pour moi. Ne pas parvenir à faire quelque chose qu'on a pourtant très envie de faire est particulièrement déroutant.

  Malgré tout, j'espère que vous allez toutes et tous bien, et je vous souhaite une année pleine de douceur et d'intense joie. Que cette année vous apporte ce que vous désirez le plus, vous fasse progresser vers vos rêves secrets et vers la pleine conscience de qui vous êtes.

  Santé, et belle année !

 

Champagne Opaline

18 juillet 2017

La Panne de temps

 

La Panne de temps

(section des poèmes nouveaux)

 

Je suis un peu

En panne

De temps

Je puise au mieux

La manne

Du vent

Quoi que je fasse

Je suis

Trop lent

Et dans ma glace

Je vis

Un chant

A mille voix

C'est trop

Pour moi

Pas une fois

Harmo

De choix

Je rate tout

Les rendez-vous

Sont trop nombreux

Que je m'en veux !

C'est fou !

Pourtant j'avance,

J'avance,

Un pas,

Un autre,

Et on verra...

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

17 juillet 2017

Flot de fille

Flot de fille

(section des poèmes nouveaux)

 

Ta parole incessante

S'insinue dans ma tête

Des mots, des mots, des mots,

Des ordres, des demandes,

Jamais tu ne t'arrêtes !

Ta parole inutile

Signe d'amour futile

N'éteint pas ma colère.

Tu ne me comprends pas,

Pourtant, tu es ma mère !

Je veux que ça s'arrête !

Je veux choisir de faire

Tout ce que je voudrai

Et quand il me plaira

Sans rien te demander.

Moi je grandis sans cesse,

Et toi tu ne vois rien.

Cela me désespère

Car tu aurais dû être

Selon ma règle à moi

La première personne

Et la seule peut-être

A percevoir ma donne.

Comme tu m'exaspères !

Et les insultes fusent,

Se jettent de ma bouche,

Je sais qu'elles te touchent,

Je m'en réjouis d'avance.

Mais ça ne résoud rien.

Pour comble de malchance

J'en ai un mal de chien ;

Mais je continuerai

Jusqu'à ce que ça t'use.

Le désir que j'avais

C'était que tu devines

Que je nécéssitais

Simplement un câlin.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

10 juillet 2017

Orpailleur

 

 

Onirique or

Rêve entêtant d'une vie

Pleine à craquer de fortune

Autour des reflets de la pierre

Incrustée de tant de pépites de métal

Le regard vers la terre

L'esprit dans les étoiles

Enchaînant sans cesse un geste de tamis

Une foi dans la chance chevillée au corps

Rebondissant, quoi qu'il arrive, jusqu'à la Lune.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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7 juillet 2017

Vendredi Spleen

Vendredi Spleen

(section des poèmes nouveaux)

 

C'est une vague triste qui roule en amont,

Elle balance à droite, elle balance à gauche,

Elève en fulgurance une nuée salée

Qui ne veut que sortir en furie de débauche.

Elle monte en pression, agite les démons,

Alors la vague triste a submergé son cœur

Et de son âme artiste a jailli la douleur

Pour la faire éclater en gouttes dans le jet

Salvateur, indocile, indomptable, insoumis,

Le jet libérateur, lui, l'indice infaillible

Impossible à celer quel que soit le tamis ;

Une forme de calme redevient possible,

Un peu d'apaisement comme un cœur soulagé,

Mais l'esprit a du mal au lâcher-prise heureux.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

6 juillet 2017

Le feuilleton (la suite)

  Michel sent la nervosité l'envahir jour après jour. Il va devoir reprendre son travail et a besoin de certaines affaires qui sont dans sa maison. L'angoisse l'étreint, lui serre la gorge en permanence, ne laissant passer qu'un minuscule filet d'air qui s'infiltre dans la trachée et glisse jusqu'aux poumons. Tous les organes, en économie forcée, se crispent chaque instant davantage devant la difficulté grandissante d'obtenir quelques miettes d'oxygène. Christine aussi est un peu tendue, inquiète ; mais s'apercevant de l'état dans lequel se trouve son mari, elle se met à lui masser les épaules d'un geste semi-circulaire des pouces, geste doux et ferme à la fois qui procure un apaisement instantané à Michel. Ce dernier, s'il ne voit pas disparaître ses angoisses, parvient tout de même à mieux respirer.

  Marie, quand elle rentre à son tour de sa journée de travail, propose son aide pour trouver le papier le lendemain, c'est son jour de congé. Au début, Michel est un peu réticent, il dit à sa sœur qu'elle en fait déjà beaucoup pour eux en les hébergeant. Marie insiste, ce n'est pas négociable. Christine est ravie de compter un soldat de plus dans les rangs pour affronter les méandres de l'administration. Marie se met aux fourneaux pour offrir à la troupe un moment agréable de partage et de réconfort.

 

(à suivre...)

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

29 juin 2017

Le feuilleton (la suite)

  Christine, en regardant plus attentivement par-dessus les jardins depuis la rue, reconnaît les murs de la maison. Le portail est fermé, le jardin a bien changé, il est beaucoup plus fourni, il a pris la place de l'ancien parking. Christine cherche la sonnette sans succès. Michel lui prend l'épaule en l'entourant de son bras dans l'intention de la reconduire à la voiture, quand la porte de la maison s'ouvre d'elle-même et qu'un homme en sort, demandant s'ils désirent ou cherchent quelque chose. Christine le salue poliment et commence à lui exposer sa requête, pendant que Michel scrute la fenêtre où il aperçoit des doigts qui effleurent suspicieusement les rideaux.

  L'homme leur apprend qu'il vit ici depuis bientôt cinq ans avec sa femme. Ils ont racheté les murs du notaire quand ce dernier est parti à la retraite et n'a pas trouvé de successeur. Ils ne savent absolument pas où l'ancien notaire a choisi d'aller poser ses valises. Michel et Christine remercient l'homme et rebroussent chemin pour retourner chez Marie retrouver leurs enfants et se creuser la tête pour récupérer le précieux papier, censé leur rouvrir les portes de leur maison. Les enfants sont déçus à leur arrivée. Ils y croyaient dur comme fer, au fait de dormir dans leur lit ce soir-là. Ils commencent à avoir l'impression que leur monde s'est écroulé, alors Alexia serre fort ses deux parents dans ses bras.

 

(à suivre...)

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

28 juin 2017

Grotte de poète

Grotte de poète

(section des poèmes nouveaux)

 

C'est dans la vieille grotte

Condamnée dès longtemps

Qu'est tombé le poète

Depuis le firmament

Il y a découvert

Des mots dissimulés

Sous des tonnes de pierres

Des mots éparpillés

Epousant les contours

D'une roche acérée,

Les épines d'amour

De textes oubliés

Cachés de la lumière

Pendant de nombreux siècles.

Alors, dans la débâcle

D'une vie tout entière

Il devient le sauveur

En éclairant le monde

Par ces mots, leur lueur

Parvient à nous, inonde...

Les noms des vieux poètes

A présent vagabondent.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

27 juin 2017

Pensée

  Un peu d'essoufflement, un ralentissement, une panne de cœur, perspective d'erreur, il faudrait corriger, un peu se reposer, avant de relancer.

 

© 2017, Opaline.

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