Pensée
Si tu as la chance de pouvoir faire un peu ce qui te plaît, alors bats-toi humblement et férocement pour continuer et remercie la vie, empreint de gratitude.
© 2017, Opaline.
Si tu as la chance de pouvoir faire un peu ce qui te plaît, alors bats-toi humblement et férocement pour continuer et remercie la vie, empreint de gratitude.
© 2017, Opaline.
Altitude époustouflante
Liberté fraîche et vivifiante
Paysages si grandioses
Entre ciel et terre ouverte
Sublime essence de mon cœur
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Christine farfouille dans son sac et Michel est prêt à retourner voir dans la voiture. Les deux adolescents regardent leurs parents, avec cet air à la fois désespéré et méprisant caractéristique de leur âge, regard dans lequel transparaît en même temps une certaine forme de complicité, quand leurs yeux se croisent. Christine ne voit pas bien dans son sac à main et essaie de l'orienter vers le lampadaire le plus proche. Michel commence à s'irriter, d'autant qu'il n'aperçoit pas le trousseau dans la voiture.
Enfin, Christine triomphe d'avoir retrouvé le sésame pour reprendre possession de leur logis. Elle choisit la clé dans le trousseau, la glisse dans l'huis et s'apprête à tourner le poignet pour pouvoir actionner la poignée, et entrer. Mais là, quelque chose l'arrête : elle ne parvient pas à tourner la clé dans la serrure. Elle essaie encore, rien à faire. Michel s'impatiente et la pousse afin de s'approcher et prendre la direction des opérations. Pourtant, lui non plus ne parvient pas à faire jouer la clé. Balancé entre la stupeur et l'énervement, Michel donne soudain un coup dans la porte. Les enfants sursautent et l'un d'eux a l'idée d'utiliser le portable de leur mère pour éclairer la serrure. Michel n'en revient pas : ce n'est plus la même, elle a été changée !
(à suivre...)
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Tant que tu es encore debout, même en pleine destruction alentour, tout reste possible et la vie est belle. Puise au creux de toi-même, tu trouveras la force.
© 2017, Opaline.
Désir d'infini
(section des poèmes nouveaux)
Ô toi, ô toi, mon ami,
Donne-moi de l'énergie !
Sous mon toit qui prend la pluie
Nous chercherons un abri.
Chanteront toute la nuit
La cigale et les fourmis
Pour un loir qui la nuit luit,
Nous écouterons, séduits,
Puis plongerons dans le puits
Aux merveilles d'alcoolie
Cachés dans un alcô-lit,
Et nous boirons à la vie !
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Ce soir, c'est un texte inspiré d'un cliché (voire deux) de Josiane que je vous propose. Vous pouvez le voir dans son contexte d'origine en cliquant sur l'image, comme d'habitude, et je remercie encore une fois Josiane de son autorisation d'afficher ses images chez moi. Bonne lecture !
Ma Jolie bergerie
Tout en haut des montagnes
A l'abri des rochers
Je rejoindrai un jour ma bergerie perchée.
Dans un décor prairie
Et pierres mélangées
J'observerai le ciel aux cimes marié.
Depuis mon doux refuge
Terre, ciel et nuages
Sans chemin ni barrière, vois mon paysage !
Ici sans subterfuge
L'on vit tout simplement
Sans sophistication dans aucun sentiment.
C'est là que je vivrai
Tranquille au gré des vents
Sans poser de question et je vivrai vraiment.
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Cascade en mémoire
(section des poèmes nouveaux)
Une jolie cascade
Coule dans ma mémoire
Au fond d'un grand trou noir
Telle une galéjade.
Sur la belle esplanade
Allongé dans ton bain
Dis-toi que tout va bien
Plongé en marinade...
Entre des colonnades
Un jardin coloré
Des fleurs aux parfums frais
Mais pas de palissade.
J'aimerais boire encore
A la jolie cascade
Boire à la régalade
La prairie pour décor.
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Libellule qui volette
Une dentelle violette
Nouveautés sur ta planète
Abandon à la comète
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Ballottée bradassée
A travers tous les flots
La décision fluctue
Au fil des variations
Nul ne sait quelle mue
Constituera le sceau
Effaçant la pesée
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Voilà que nous attaquons un nouveau feuilleton, le cinquième. Le précédent a tenu 53 semaines, je ne sais pas du tout combien de temps nécessitera celui-ci, dont le processus de création sera différent et rejoindra davantage ce que j'avais suivi dans le premier. Je vous souhaite une bonne lecture !
La soirée s'achève et la famille est dans la voiture qui roule de façon régulière, calme et mélancolique sur la route du retour. Les vacances sont finies, il est temps de rentrer. Michel, au volant, ramène sa famille à bon port en se concentrant sur sa conduite. Christine, sa femme, détendue, regrette un peu de devoir revenir si tôt à la vraie vie, celle faite d'habitudes et de contraintes organisées. Les enfants, quant à eux, sont partagés entre tous les souvenirs de vacances si frais dans leurs mémoires, les nouvelles rencontrres déjà lointaines, et les copains habituels qu'ils vont retrouver, les activités qu'ils aiment, qui vont recommencer. Les paysages défilent, de plus en plus familiers, les noms des villages les rapprochent toujours davantage de chez eux. Ils sont sur le point de retrouver la chaleur accueillante de leur foyer, même si la perspective de devoir défaire les valises, pour que tout reprenne sa place initiale, n'enchante véritablement aucun des membres de cette famille. Peu à peu, les lumières des villes et villages traversés sont devenues les seuls repères à redessiner un univers. La voiture se gare enfin devant la maison familiale et tout le monde descend avec sacs et bagages. Les clés, où sont les clés ?
(à suivre...)
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.