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Opaline, une plume et un piano...

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14 avril 2017

Pensée

  Il observe les gens qui passent, et ça aurait pu être pire : il aurait pu l'épouser.

 

© 2017, Opaline.

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13 avril 2017

Le feuilleton (la suite)

  Quand arrive enfin cette journée d'anniversaire, le soleil est au rendez-vous. Il brille généreusement, depuis le matin où il colore d'or le ciel entre les collines, jusqu'au soir où il s'enfonce rouge dans un lit de nuages embrasé au loin. Le midi, Nina, Sybille et Alexandre se retrouvent au restaurant, et Nina profite du dessert pour offrir son cadeau. Nina ne parvient pas à faire jouer le fermoir, alors c'est Alexandre qui vient à son secours et accrocher autour du cou de Sybille un cœur flamboyant, puis il embrasse tendrement Nina. Une ombre passe dans le regard de Sybille malgré son sourire large et lumineux. Ils vont marcher l'après-midi, la main d'Alexandre sur la hanche de Nina, et Sybille à côté. Cette dernière est à la fois emplie de bonheur, tellement elle apprécie le cadeau de Nina qui l'a touchée au plus profond de son être, et tellement déçue de ne pas pouvoir faire confiance à Benjamin comme Nina peut s'appuyer sur Alexandre et concentrer son attention. Nina demande à Sybille si elle veut rester avec eux pour dîner, mais Sybille prétend qu'elle doit voir Benjamin et les quitte.

  

 

 

 

à suivre...

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

12 avril 2017

Retour à l'envoyeur

  Parfois le faible, ou considéré comme tel, a la chance d'avoir la ténacité nécessaire pour qu'une injustice projetée à son encontre soit renvoyée comme un boomrang à la tête de son lanceur...

 

© 2017, Opaline.

11 avril 2017

Un Tableau improvisé

Un Tableau improvisé

(section des poèmes nouveaux)

 

Une larme de soleil

A coulé sur sa chevelure

Quand elle est passée ici

Juste dans l'embrasure.

 

J'ai humé la couleur miel

Par tous les pores de ma peau

Pour garder la trace au corps

De cet instant tout beau tout chaud.

 

Je voudrais revoir toujours

Ces éclats d'or dans les reflets

S'encadrer dans les rayons

Qui pleuvent d'un tableau café.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

10 avril 2017

Une Odeur de printemps

Une Odeur de printemps

(section des poèmes nouveaux)

 

C'est comme une odeur de printemps

Qui est venue sur mon cœur nu

Réveiller tous mes sentiments

La mer au loin, la terre en vue.

 

Elle est passée par la fenêtre

Au doux matin, dans la rosée,

Parcourant les feuilles de hêtre

Avant de vouloir se poser.

 

J'aurais voulu la retenir,

Elle m'a bien vite échappé

Promettant de me revenir

Très très bientôt, dans une année.

 

C'est comme une odeur de printemps

Qui est venu sur mon corps nu

Propulser d'un nouvel élan

Mon regard perçant dans la rue.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite. 

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9 avril 2017

Pensée

  J'aimerais que mes pensées soient toujours apaisées par le soleil.

 

© 2017, Opaline.

8 avril 2017

Le Temps d'une vie

Le Temps d'une vie

(section des poèmes nouveaux)

 

Il nous faudra du temps

Pour savoir qui nous sommes

Apprivoiser la vie

Ne plus craindre les hommes

Il nous faudra du temps

Pour construire un abri

Protégé des démons

Qui vivent là aussi

Il nous faudra du temps

Pour draguer tous les fonds

Des rois, des grands seigneurs

Et que ça tourne rond

Il nous faudra du temps

Pour abolir la peur

Qui s'insinue en traître

Pour détruire les cœurs

Il nous faudra du temps

Pour connaître les êtres

De nuit comme en plein jour

Et faire choir les maîtres

Il nous faudra du temps

Pour découvrir l'amour

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

7 avril 2017

Clarté

 

 

 

Couleur caramel en pluie de miel

Les rayons chauds s'écoulent dans l'air

Assurant la visibilité

Reflets d'amour partout projetés

Tel un grand cœur débonnaire

Etincelant sur un fond bleu ciel.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

6 avril 2017

Le feuilleton (la suite)

  Le lendemain, Sybille n'étant pas disponible, Nina en profite pour aller regarder les vitrines de quelques bijouteries du centre-ville. Elle flâne, observe en cherchant des idées. Plusieurs choses lui plaisent, elle se fait une liste pour repasser quelques jours plus tard, l'air de rien, avec Sybille, histoire d'obtenir discrètement son avis sur certains bijoux. Pour être sûre de ne pas éveiller les soupçons, elle fait commenter à son amie aussi les devantures de vêtements, de maroquinerie ou de chaussures.

  Pendant tout ce temps, Sybille ne se doute de rien. Elle n'aime pas trop penser à son anniversaire, d'une façon générale, mais cette année, c'est encore pire, avec cette incertitude qui plane encore sur sa santé. D'un côté, elle aimerait bien être la reine d'un jour, de l'autre, elle se demande à quoi bon s'amuser si jamais son avenir est compromis, et à court terme. C'est si facile de dire qu'il faut profiter de la vie en toutes circonstances, et surtout si l'on est presque au bout ou si demain n'existe pas ! C'est moins facile à faire quand on est dans ce genre de situation... Ah ! vivement que Nina la rappelle et la fasse rire !

  

 

 

 

à suivre...

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

5 avril 2017

Je n' veux plus de ce corps

Je n' veux plus de ce corps

(section des poèmes nouveaux)

 

Est-ce

Qu'on est encore une femme

Quand on n'a plus qu'un sein ?

Est-ce

Qu'on est encore une femme

Quand on n'a plus qu'un rein ?

Est-ce

Qu'on est encore une femme

Quand on n'a plus de sein ?

Est-ce

Qu'on est encore une femme

Sans aucun utérus ?

Quand on perd son vagin,

Sa jambe ou sa cheville,

Son œil, son avant-bras ?

Comment rester soi-même ?

Fuir le regard des autres

Et son regard à soi

C'est ça, la solution...

Pourtant

Il faudrait affronter

Ce corps monstre et mutant

Prévu pour abriter le reste de sa vie

Comment donc se l'approprier ?

Je n' veux plus de ce corps

Il me fait trop souffrir

Laissez-moi en sortir,

Donnez m'en un plus beau

Plus souple et plus docile !

Tu rêves, mon amie,

Tu es par trop injuste

Avec cette enveloppe

Qui t'a portée déjà

Jusqu'au point où tu es...

Je sais, mais c'est si dur

J'ai trop peur de changer

De laisser un organe

Sur le bord de la route

Je me regarde tant

Je ne vois que du doute

Je n' veux plus de ce corps

C'est bien trop difficile

Je n' peux plus être mère

Mais ça ne change rien

Je n' veux plus de ce corps

Je n'y parviendrai pas

 

 

Mais... je n'ai pas le choix

Est-ce

Qu'on est encore

Une femme

Quand

On n'a plus

Qu'un sein ?

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

  Petite dédicace à Coco, et plus généralement à toutes celles (même ceux) qui se trouvent un jour touchés par ce genre de bouleversement...

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