Livre
Laisse-toi donc aller, et vite
Ivre de liberté fortuite
Vole dans l'univers
Respirant tous les mots de la terre
En bouquets et cascades de pages
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Laisse-toi donc aller, et vite
Ivre de liberté fortuite
Vole dans l'univers
Respirant tous les mots de la terre
En bouquets et cascades de pages
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
C'est dans le creux d'un lit que la mère et l'enfant réparent leurs blessures, s'endormant dans les bras l'une de l'autre, après avoir bien ri.
© 2017, Opaline.
On sonne à la porte chez Sybille. Il est tôt, elle peine à ouvrir les yeux, mais se sort tout de même du lit. Elle avance, un peu chancelante, s'appuie sur la porte en demandant qui c'est et en collant son œil au judas. Elle ouvre puisqu'elle reconnaît Alexandre et Nina. Elle est un peu inquiète, se demande ce qui a pu se passer, pour qu'ils débarquent ainsi à l'aube. Mais ils la rassurent. Tout va bien. Ils ont juste décidé de lui faire une surprise et de faire une virée à la mer avec elle.
Sybille reste d'abord stupéfaite, puis quand elle a digéré la nouvelle, elle se prépare vvement tout en souriant. Quelle délicate attention ! Nina l'aide à rassembler ses affaires tout en déversant un flot de paroles quasi continu. Alexandre, lui, observe les deux amies, amusé. ils s'engouffrent tous trois dans la voiture, chantent et discutent à tout va. Le soleil éclaire leur trajet animé d'une amitié aux éclats. Le pied enfin au sol, le trio se précipite sur la plage et enlève ses chaussures pour sentir le sable sous ses pieds, et les vaguelettes venir lui lécher les orteils en lui donnant l'impression que tout repère spatial s'effondre.
à suivre...
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
(section des poèmes nouveaux)
Si ma vie s'accélère,
Suivras-tu la cadence ?
Garderas-tu sur terre
Ce lien aussi intense ?
Saisiras-tu ma main
Pour continuer la danse ?
Je ne veux pas rester
Là, dans l'indifférence.
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Cathédrale au soir tombant
(section des poèmes nouveaux)
Un toit de cathédrale
Se dessine avec ses gargouilles
Sur ciel de nuit tombante
Les ombres représentent
Un monument massif et beau
Qui inquiète et rassure
Ce cœur de ville dur
Aux éclarages mystérieux
Sert de guide au passant
Qui découvre à présent
La cité dans la froide nuit
Se fiant aux lumières
Cette maison d'hier
Cette imposante architecture
Que de labeur l'a fait
Résister à l'usure !
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Tu m'attires de parfums
Ondulant du magasin
Rue après rue devant moi
Respirant à pleins poumons
En mon âme je voyage
Femme fatale et sans âge
Au milieu de la pampa
Ce grain de café bronzé
Tourne ses couleurs dorées
En plein centre de mon cœur
Une seconde bonheur
Reste corsé d'un été
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Dictionnaire de poète
(section des poèmes nouveaux)
Si seulement mon dictionnaire
A l'intérieur de mon cerveau
Comptait tous les mots de la terre
Tous les plus crus et les plus beaux
Peut-être alors que je pourrais
Comprendre tout comportement
Etre avocat des intérêts
De l'humanité, des enfants,
Protéger l'amour avant tout
Et le respect dans la planète
En utilisant des mots fous
Pour retourner toutes les têtes
Vers de semblables directions.
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Si le sommeil m'emportait loin, j'aimerais qu'il me fasse visiter les contrées les plus ensoleillées, où tout le monde est calme et accepte la vie. La faune y serait belle, farouche, indomptée, et la végétation, en confortable écrin, serait sa protection. Comme elle en prendrait soin ! Il y aurait toujours, partout, où que l'on aille, un sentiment de paix et de l'admiration ; pas de trace excessive de l'Homme envahisseur, mais la douce harmonie empêcherait les pleurs qui ne proviendraient pas, par hasard, du bonheur. Après un tel voyage, si je me réveillais, je ne sais pas bien si je rentrerais.
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C'est l'hiver qui, dans son manteau d'hermine,
Etend le froid et endort la vermine.
© 2017, Opaline
Sybille, dans l'attente des résultats, se laisse souvent sombrer dans une mélancolie rageuse et pessimiste. Elle en a résolument marre de ces incertitudes à répétitions, entrecoupées de fausses joies, et de rechutes interminables. Ce cancer qui lui ronge le rein, elle aurait voulu pouvoir lui loger une balle entre les deux yeux, une explosive, de balle ; qui l'atomiserait en tellement de particules qu'il retomberait sur terre en poussière d'étoile, et l'on n'en parlerait plus. Seulement, voilà, il était capable de se faire oublier un moment, puis il resurgissait sous une forme ou sous une autre, en déclenchant une crise, au moment où l'on croyait l'avoir vaincu. Ah ! Quelle injustice que cette saloperie !
Dans ces moments-là, Sybille aurait aimé parvenir à supporter Benjamin, mais c'était impossible. Il était sans doute trop maladroit, pas assez attentionné, ou tout simplement trop vivant. Elle le congédiait sans ménagement, ce qu'elle regrettait presque à l'instant où il fermait la porte. Et puis elle pensait à l'avenir... Quel avenir ?
à suivre...
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.