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Opaline, une plume et un piano...

Opaline, une plume et un piano...
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28 janvier 2017

Livre

 

 

Laisse-toi donc aller, et vite

Ivre de liberté fortuite

Vole dans l'univers

Respirant tous les mots de la terre

En bouquets et cascades de pages

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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27 janvier 2017

Pensée

  C'est dans le creux d'un lit que la mère et l'enfant réparent leurs blessures, s'endormant dans les bras l'une de l'autre, après avoir bien ri.

 

© 2017, Opaline.

26 janvier 2017

Le feuilleton (la suite)

  On sonne à la porte chez Sybille. Il est tôt, elle peine à ouvrir les yeux, mais se sort tout de même du lit. Elle avance, un peu chancelante, s'appuie sur la porte en demandant qui c'est et en collant son œil au judas. Elle ouvre puisqu'elle reconnaît Alexandre et Nina. Elle est un peu inquiète, se demande ce qui a pu se passer, pour qu'ils débarquent ainsi à l'aube. Mais ils la rassurent. Tout va bien. Ils ont juste décidé de lui faire une surprise et de faire une virée à la mer avec elle.

  Sybille reste d'abord stupéfaite, puis quand elle a digéré la nouvelle, elle se prépare vvement tout en souriant. Quelle délicate attention ! Nina l'aide à rassembler ses affaires tout en déversant un flot de paroles quasi continu. Alexandre, lui, observe les deux amies, amusé. ils s'engouffrent tous trois dans la voiture, chantent et discutent à tout va. Le soleil éclaire leur trajet animé d'une amitié aux éclats. Le pied enfin au sol, le trio se précipite sur la plage et enlève ses chaussures pour sentir le sable sous ses pieds, et les vaguelettes venir lui lécher les orteils en lui donnant l'impression que tout repère spatial s'effondre.

  

 

 

 

à suivre...

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

25 janvier 2017

Poème sans titre

(section des poèmes nouveaux)

 

Si ma vie s'accélère,

Suivras-tu la cadence ?

Garderas-tu sur terre

Ce lien aussi intense ?

Saisiras-tu ma main

Pour continuer la danse ?

Je ne veux pas rester

Là, dans l'indifférence.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

24 janvier 2017

Cathédrale au soir tombant

Cathédrale au soir tombant

(section des poèmes nouveaux)

 

Un toit de cathédrale

Se dessine avec ses gargouilles

Sur ciel de nuit tombante

Les ombres représentent

Un monument massif et beau

Qui inquiète et rassure

Ce cœur de ville dur

Aux éclarages mystérieux

Sert de guide au passant

Qui découvre à présent

La cité dans la froide nuit

Se fiant aux lumières

Cette maison d'hier

Cette imposante architecture

Que de labeur l'a fait

Résister à l'usure !

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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23 janvier 2017

Torréfacteur

 

 

Tu m'attires de parfums

Ondulant du magasin

Rue après rue devant moi

Respirant à pleins poumons

En mon âme je voyage

Femme fatale et sans âge

Au milieu de la pampa

Ce grain de café bronzé

Tourne ses couleurs dorées

En plein centre de mon cœur

Une seconde bonheur

Reste corsé d'un été

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

22 janvier 2017

Dictionnaire de poète

Dictionnaire de poète

(section des poèmes nouveaux)

 

Si seulement mon dictionnaire

A l'intérieur de mon cerveau

Comptait tous les mots de la terre

Tous les plus crus et les plus beaux

Peut-être alors que je pourrais

Comprendre tout comportement

Etre avocat des intérêts

De l'humanité, des enfants,

Protéger l'amour avant tout

Et le respect dans la planète

En utilisant des mots fous

Pour retourner toutes les têtes

Vers de semblables directions.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

21 janvier 2017

Un voyage en pensée

   Si le sommeil m'emportait loin, j'aimerais qu'il me fasse visiter les contrées les plus ensoleillées, où tout le monde est calme et accepte la vie. La faune y serait belle, farouche, indomptée, et la végétation, en confortable écrin, serait sa protection. Comme elle en prendrait soin ! Il y aurait toujours, partout, où que l'on aille, un sentiment de paix et de l'admiration ; pas de trace excessive de l'Homme envahisseur, mais la douce harmonie empêcherait les pleurs qui ne proviendraient pas, par hasard, du bonheur. Après un tel voyage, si je me réveillais, je ne sais pas bien si je rentrerais.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

20 janvier 2017

Hiver

C'est l'hiver qui, dans son manteau d'hermine,

Etend le froid et endort la vermine.

 

© 2017, Opaline

19 janvier 2017

Le feuilleton (la suite)

  Sybille, dans l'attente des résultats, se laisse souvent sombrer dans une mélancolie rageuse et pessimiste. Elle en a résolument marre de ces incertitudes à répétitions, entrecoupées de fausses joies, et de rechutes interminables. Ce cancer qui lui ronge le rein, elle aurait voulu pouvoir lui loger une balle entre les deux yeux, une explosive, de balle ; qui l'atomiserait en tellement de particules qu'il retomberait sur terre en poussière d'étoile, et l'on n'en parlerait plus. Seulement, voilà, il était capable de se faire oublier un moment, puis il resurgissait sous une forme ou sous une autre, en déclenchant une crise, au moment où l'on croyait l'avoir vaincu. Ah ! Quelle injustice que cette saloperie !

  Dans ces moments-là, Sybille aurait aimé parvenir à supporter Benjamin, mais c'était impossible. Il était sans doute trop maladroit, pas assez attentionné, ou tout simplement trop vivant. Elle le congédiait sans ménagement, ce qu'elle regrettait presque à l'instant où il fermait la porte. Et puis elle pensait à l'avenir... Quel avenir ?

  

 

 

 

à suivre...

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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