Avenir
Avenir
(section des poèmes nouveaux)
Un frisson de fatigue parcourt tous les corps
Car partout alentour on sent l'odeur de mort
Envahir tous les cœurs précédée par la peur
Atmosphère inquiétante en quête de douceur.
Elle est tapie au creux d'une fleur merveilleuse
Elle-même cachée dans la pente rocheuse
D'une montagne blanche au sommet, scintillante,
Et quand aura pris fin la plus terrible attente,
La fleur s'épanouira de ses plus beaux pétales.
Alors on pourra dire que paix générale
Avec la rose éclose au matin du bonheur
S'épandra sur la terre en mêlant les couleurs.
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Pensée
Et mon cœur s'épanouit dans une forêt noire, le sol marron de chocolat, le rêve blanc de crème fouettée et la vie battante de cerises rouges, gorgées dans leur chair d'un espoir merveilleux.
© 2015, Opaline.
Rayon d'automne
Rayon d'automne
(section des poèmes nouveaux)
Un rayon de soleil
A passé ma fenêtre
Sur son cheval ailé
Qui m'a émerveillée ;
Mais le rayon vermeil
Entré par ma fenêtre
En ces temps si troublés
N'a pu me réchauffer.
Il m'a porté lumière
Il m'a porté beauté
Et j'ai vraiment souhaité
Que dans tout l'univers
Le grand froid extermine
Toute forme vermine.
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Pensée
Si tous les humains pouvaient faire usage de leur pouvoir de décision, choisir eux-mêmes leur voie, se dire qu'ils peuvent être quelqu'un de bien, indépendamment de quelque puissance que ce soit, indépendamment de quelque parenté difficile que ce soit, indépendamment de l'absence même de parenté pour les guider, et s'ils pouvaient troquer l'argent et le pouvoir, en tant que moteurs de leur vie, contre l'amour et la bonté, alors nous aurions sans doute un monde plus juste et plus heureux. Espérons que tous les enfants d'aujourd'hui se fixeront cet objectif, et qu'ils ne le perdront pas de vue en grandissant.
© 2015, Opaline.
Bamako
Le feuilleton (la suite)
Pendant que le bateau volait à tire d'ailes vers la lune, Yanis, cette fois, dormait pour de bon. Mark et Sylvia s'étaient assis sur une banquette, pas loin de lui, et ils le regardaient, attendris. L'orchestre continuait d'égrener les notes qui faisaient se mouvoir sur la piste encore des dizaines de danseurs absolument ravis.
Dans leur cabine, Jacques et sa famille étaient alités, Jordan presque endormi. La mère lisait dans les bras de son mari et Amélie rêvait qu'elle avait trouvé le garçon au regard de l'amour.
(à suivre...)
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Lana
Le Poète et l'enfant
Le Poète et l'enfant
(section de poèmes nouveaux)
"Que fais-tu dans le noir ?
-Je crois, je crois, je crois.
-Viens donc un peu dans la lumière
Le noir, tu sais, n'est pas matière...
-Je veux surtout me protéger
Me cachant dans l'obscurité.
Si je m'avance dans le jour
Pas de possible demi-tour.
-Mais dans le noir, tu ne vois rien
Pas de beauté, pas de chemin.
-J'avance un peu dans la souffrance
C'est vrai, mais je tente ma chance,
A l'abri, en sécurité.
La chose que je souhaiterais,
C'est la lumière du bonheur
Entrant à pleins flots dans mon cœur.
-Elle viendra pour tout le monde
Et tu entreras dans la ronde.
En attendant, tu devrais bien
Profiter de ce qu'elle est loin
Pour entreprendre de goûter
Le plaisir tendre et éphémère
Qu'est le bonheur de la lumière,
Mais sans te laisser abuser
Par tous ses reflets merveilleux.
-Tu crois, poète, assurément ?
-Viens, prends mon bras, va plus avant...
Que fais-tu, là, dans la lumière ?
-Je vois, je vois, je vois, je vois !
Et je sens la chaleur, la caresse
Le sang gonflé de vie, la tendresse
Je vois tout ce que je pourrai faire
Loin de mon ancien univers froid
Et soutenu par tous mes aïeux !"
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.