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Opaline, une plume et un piano...

Opaline, une plume et un piano...
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15 novembre 2015

Empathie

 

 

Etre chaqu' jour soi-même

Mais véritablement

Penser toujours à l'autre

Avec humanité

Toujours refuser net

Haine et horreurs injustes

Impitoyable sang

Et réfléchir, toujours.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

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14 novembre 2015

Pensée

   Besoin moi-même d'un bras pour appuyer ma tête triste, mais si je pouvais prêter mes bras à tous les survivants de l'horreur pour alléger un temps leur peine, moi qui n'ai rien vécu directement de leur terreur, alors je voudrais que mes bras soient immenses et vigoureux.

© 2015, Opaline.

13 novembre 2015

Pensée

 

   Mon cœur saigne, mon cœur pleure...

 

 © 2015, Opaline.

 

JeSuisCharlie

 

13 novembre 2015

Le Champignon coiffé

   Bonsoir, je renoue avec une catégorie que j'avais commencée il y a longtemps, et qui s'appuie sur des photos que j'apprécie. Je suis allée chez Kri, dont j'aime beaucoup le travail, et que vous pouvez visiter en allant dans ma colonne de droite chez les photographes, bien sûr. 

Elle m'a autorisée à publier ses photos, mais je vous rappelle qu'elles ne sont pas libres de droits !

Voici donc ma source d'inspiration de ce soir :

Champignon

 

Merci beaucoup, Kri !

 

Le Champignon coiffé

(section Histoires de lieux)

 

Un jour, en la forêt

Où je me promenais,

Je trouvai un endroit

Où personne ne va.

Une belle clairière

S'étalait devant moi,

Quand, à mes pieds, derrière,

Je perçus quelques voix :

"Stop ! Toi, le champignon,

Tu ne passeras pas !

Il te faudra, mignon,

En découdre avec moi,

Ou bien ôter d'abord

Du bord de ton chapeau

La feuille couleur d'or

Ma soeur, comme oripeau.

-Je ne le ferai pas,

Dame, j'irai avant !"

Dit le champignon blanc

Parlant avec éclat.

"Pourquoi donc le ferais-je ?

Vous êtes si nombreuses

Formant tapis de neige

Aux couleurs merveilleuses,

L'une de vos amies

Ne vous manquera pas,

Si sur moi elle luit

Me donnant des appâts.

-Pauvre godelureau !

Vous eûtes bien mieux fait

De choisir un oiseau

Pour pouvoir vous coiffer !

Il vous aurait suffi

D'attendre sous les nues

Une plume jolie

Dont il ne voulait plus.

C'est beau d'être coquet

Quand pour cela on vole

Le voisin d'à côté !

Serrez donc votre étole

Avec ses liserés

Et déposez la feuille

Sur le moelleux duvet

De mousse qui accueille

Vos pas en ces chemins.

Ou bien préparez-vous,

Vous lutterez en vain.

Nous sommes, je l'avoue,

Avec quelques amis,

Tous assemblés ici

Pour sauver notre soeur,

Dont vous êtes porteur.

Voyez bien ces brindilles,

Observez ces coquilles,

Car nous vous cernerons,

Monsieur le champignon !"

Je ne sais ce qu'a fait

Le champignon coiffé

Mais les feuilles autour

Etaient déterminées.

Avant la fin du jour,

Chez moi, je suis rentré.

 

© 2015, 11 novembre, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

12 novembre 2015

Le feuilleton (la suite)

   Le bateau, à présent, naviguait dans l'axe de la lune. Il suivait son chemin brillant sur l'océan, comme un tapis de paillettes au grand soir de sa vie. L'astre était devant L'Infatigable cavalier des océans, lui éclairait la voie, lui ouvrait la route.

   Jim ne put s'empêcher de trouver cet instant magnifique. Il oubliait le bruit en fixant la lumière. Judith, fascinée par tant de beauté, entraîna Julien vers la proue du navire. Ils ne naviguaient plus, ils volaient.

  

(à suivre...)

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

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11 novembre 2015

Pensée

   Je cours, cours, recours et discours, tout se passera dans la cour.

 

 © 2015, Opaline. 

10 novembre 2015

Peuple de France

Peuple de France

(section des poèmes nouveaux)

 

Ô toi, peuple de France,

Comment peux-tu gâcher les chances

De tous les enfants à venir

En acceptant sans réagir

Une éducation au rabais

Creusant le inégalités

Sur des modèl's déjà testés

Et dont les échecs sont prouvés ?

 

Ô toi, peuple de France,

Dis-moi pourquoi tant de violence

Secoue des quartiers de tes villes

Qui voudraient tant vivre tranquilles

Pour de la drogue ou un regard

Pour un fêtard un peu braillard

Pour échapper à des motards

Où pour venger un vieux cornard ?

 

Ô toi, peuple de France,

Pourquoi donc dans l'indifférence

Laisses-tu drones et machines

Rouler les gens dans la farine

En remplaçant hommes et femmes

Tout doucement, c'est là le drame,

L'ordinateur non pour une âme

Mais pour des milliers le sésame ?

 

Ô toi, peuple de France,

Comment tolères-tu la danse

Au nom du sacro-saint Pognon

Des éditeurs cherchant un nom

Déjà célèbre à éditer,

Des dirigeants disant baisser

Les dépenses à effectuer

Mais continuant à empocher ?

 

Ô toi, peuple de France,

Qu'as-tu fait de ta liberté

De ton souci d'égalité

Et de Fraternité la belle ?

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

9 novembre 2015

Pensée poétisée

 

 

Dans un œil de velours se cache le scorpion,

A contresens, toujours, il remue le croupion,

N'ayant besoin de cours, il détruit tes arpions,

Tes appels au secours font de lui le champion.

 

 © 2015, Opaline. 

8 novembre 2015

Sonnade à une dame

Sonnade à une dame

 

En jeune damoiseau, l'amour j'ai découvert

Et suis devenu fou, passionné, enthousiaste,

J'ai cru monter au ciel, déboulonner ma caste,

Car l'amour débordait et se jetait par terre.

 

Devant son insistance, ma porte ai ouvert

Et il s'est installé pour son plus grand confort,

Mes amis me voulaient le voir mettre dehors

Car l'amour débordait et se jetait par terre.

 

Quand j'ai trouvé la cible de cet importun,

De répit, me suis dit, je n'en aurai aucun

Car l'amour débordait et se jetait par terre.

 

La cible était si belle et toute raffinée !

Je voulais éviter qu'elle me rie au nez,

Car l'amour débordait et se jetait par terre.

 

(Envoi)

Dame, j'aurais voulu entretenir secret

Mon grand amour pour vous, mais ne l'ai pas su faire,

Car l'amour débordait et se jetait par terre.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

7 novembre 2015

Prière dans la nuit

Prière dans la nuit

(section des poèmes nouveaux)

 

Parfois je m'imagine

Quand la mélancolie

Vient jouer les ballerines

En plein cœur de ma vie,

Qu'en un pays se trouvent

Les âmes des anciens.

Ce pays invisible

Est tout autour de nous

Dans le monde sensible

Où tous, nous sommes fous

Sans être vraiment libres,

Des jouets du destin.

En les priant très fort

Nous pouvons obtenir

S'il est juste et sans tort

Notre plus grand désir

Et ce, car ils entendent

Tout à fait nos pensées.

Alors prions très fort

Et puis demandons-leur

De restreindre la mort

A des cas sans malheur,

D'abolir la violence

Comme l'appât du gain.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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