Opaline, une plume et un piano...

   Quand tu as l'impression que la vie te piège, concentre-toi sur ta respiration, accorde-la au monde naturel qui t'entoure, et relève la tête.

© 2015, Opaline.

Avec ta robe à la couleur

Veloutée en vert velours,

Obscurs plis, on imagine

Chaque bataille. Chaque bouchée

Accroît ta rage, affaiblissant ta volonté,

Tu deviendrais malhonnête, tant la douceur afflue.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Essayons de repousser

Nos gêneurs mal intentionnés

Nos obstacles de tout poil

Entre les limites d'un monde

Méthodiquement

Irréel et labyrinthique

Sur mesure dessiné.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

    Julien avait mis son bras autour des épaules de Judith, et ils regardaient tous deux le large, noir et profond, quand John et Marlane passèrent discrètement derrière eux pour rejoindre les cabines. Ils ne s'aperçurent de rien tellement ils étaient plongés dans le lointain. Pourtant, ils ne parlaient même plus à ce moment précis. Le temps semblait bloqué par un rocher qui l'empêcherait d'avancer. Sans doute auraient-ils aimé que ce soit définitif. Ils auraient jeté l'ancre ici, au milieu de la nuit, et auraient terminé leurs vies à contempler la mer.

(à suivre...)

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

C'est tout un art, de se trouver face à un connard  !

© 2015, Opaline.

Fallait-il que ce soit dur,

Intense et impérieux  !

Est-ce que j'aurais réussi autrement  ?

Résultat positif

En moins de deux  : quelle plénitude  !

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

   Et si la Terre n'était qu'un zoo regardé depuis l'espace par des créatures bien plus évoluées que nous ?

© 2015, Opaline.

Les Epines

(section des poèmes nouveaux)

J'avais deux épines dans le pied.

Une seule a été retirée

L'autre est restée bien enfoncée.

Lors je continue de marcher

Cherchant ma pince à épiler.

Je boîte, je penche et je claudique

Dans l'espoir de l'instant magique

Où elle sera ôtée de mon pied.

En attendant, cette douleur

Obture mon esprit penseur

Le privant de sa liberté.

Qui viendra donc le délivrer ?

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Les bras ballants

Arrêté sur la route

Sans énergie motrice

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Le Mystère de la plume

(section des poèmes nouveaux)

Petit, déjà, elle vient te chatouiller.

Elle te montre les mots

Te les fait dessiner.

Tu aimes les entendre

Joliment récités.

Et puis, plus grand,

Elle te prend par les sentiments.

Dès que ton cœur déborde,

Il verse des mots qui s'envolent

Pour se coucher sur le papier.

Au fil du temps,

Les termes s'aiguisent et s'affinent

Dans les moments d'apaisement.

Puis, soudain,

Ils se jettent en rapace

Sur la moindre feuille qui passe

Comme s'ils étaient restés silencieux trop longtemps.

Mais si l'on avait regardé

Bien attentivement au fond de tes yeux

On aurait aperçu leurs plumes

Scintillantes de mille feux.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.