Ce matin, je vous propose une totale innovation, une création un peu complexe que j'avais envie de faire depuis longtemps, mais je n'ai acquis un micro correct que récemment.
Il s'agit d'un texte, inspiré d'un tableau de Loetitia Pillault (dont j'admire l'univers, vous le savez déjà), et mis en musique. Le texte date du premier janvier, mais la musique a eu du mal à suivre une fois les attentats perpétrés. J'avais bien le début, mais l'atmosphère n'y était plus, bref, il m'a fallu du temps.
Le tableau représente une femme, comme si souvent chez Loetitia, et je suis ravie de pouvoir présenter ma création en cette journée internationale de la femme, même si au départ, je souhaitais le publier plus tôt.
Je cesse les bavardages et je vous montre d'abord son tableau:
Ensuite je vous livre la démo sonore du début de mon travail (en vous rappelant que parfois Mozilla considère le fichier comme corrompu, mais c'est faux, c'est un bug, et si vous passez par Internet Explorer, vous pourrez enregistrer le fichier et surtout vous pourrez l'écouter): Opaline_La_Semeuse_d_etoiles_piano_voix_demo ℗ 2015, Opaline.
Je vous montre aussi le début de la partition:
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Et enfin, le texte :
La Semeuse d'étoiles
(section des poèmes en musique)
Dans sa robe de velours
Ornée de crème de nuage
En pétales d'orchidée
Et agrémentée de dentelle d'or
Elle arrive
Doucement
Sa chevelure en longues boucles
Assortie au long vêtement
Se fond dans la nuit diaprée d'or
Qui monte vers le firmament.
Son visage laiteux illumine
Son passage dans le ciel sombre.
Patiemment
Elle accroche
Des boucles d'oreille aux nuées
Qui bordent son vaporeux voyage
Créant des chemins de lumière.
La ceinture de feuilles argentées
Qu'elle porte autour de la taille
Lui fait un port si gracieux
Qu'on ne saurait porter les yeux
Ailleurs que sur le col
Légèrement échancré
Bordé de losanges fins,
Qui ourle sa peau de lune
En harmonie de la ceinture.
Elle parcourt l'infini céleste
En se demandant chaque jour
Où ont bien pu passer les beaux bijoux
Que la veille déjà
Elle avait accrochés.
Chaque soir
Patiemment
Elle doit recommencer
A parer le ciel
De ses plus beaux atours.
Elle est sereine pourtant
Fait son travail avec passion,
Mais qu'il serait beau
De voir sur ce visage doux
Le sourire de l'amour.
Cela ne pourra être,
Malheureux,
Car le seul être qui lui corresponde
Elle n'a pas la chance
De le croiser jamais.
Il passe le matin
Tout fasciné qu'il est
Par les jolis dessins
Lumineux et célestes
Qu'il a vus dans la nuit.
C'est le cueilleur d'étoiles,
Fervent collectionneur,
Le matin sur son voile,
Qui joue les ramasseurs.
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Si cette création vous a plu, vous pouvez acquérir le fichier son piano voix (format wave ou mp2) en précisant bien "voix" en supplément du titre dans le champ de titre pour 1 euro: