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Opaline, une plume et un piano...

Opaline, une plume et un piano...
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10 janvier 2015

Adieu Charlie... Que vive Charlie!

Adieu Charlie... Que vive Charlie!
Edit du 14 janvier 2015: je viens d'épingler le message en tête de blog, mais ne vous y trompez pas, chez moi, on lit à l'endroit! (du coup, le message de Marie date comme le mien du 10 janvier.) ... Aparté : je vous invite aussi à aller regarder le petit...
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9 janvier 2015

Pensée

   Certains soirs, on a besoin de dormir, pas dormir pour dormir, dormir pour oublier...

 

© 2015, Opaline.

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8 janvier 2015

Le feuilleton (la suite)

   Les parents d'Anthony avaient hésité, mais finalement, ils étaient ravis de pouvoir offrir une chose qui plaisait à leur fils. Ils allaient donc régulièrement au centre équestre où Anthony avait découvert l'univers équin sous un nouveau jour, et surmonté sa plus grande peur. Ils étaient à nouveau souriants, même si tout n'était pas parfait : le moral pouvait remonter de quelques étages, et c'était bon.

    Souvent Sarah était de la partie, car elle aussi, elle adorait cette activité en lien avec un animal qu'elle trouvait noble entre tous. Une grande complicité reliait les deux enfants et l'enthousiasme de la jeune fille se transmettait à Anthony et commençait à se propager dans plusieurs domaines. Les parents espéraient bien être au début d'une renaissance.

 

(à suivre...)



©2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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7 janvier 2015

Je suis Charlie

  

JeSuisCharlie

   Aujourd'hui la France est touchée, aujourd'hui la France est en deuil et va se coucher la larme à l’œil. Résiste ma mère! Ne laisse personne t'agenouiller, te museler et te fusiller froidement sans avoir le courage d'être à visage découvert! Mais, dessine, chante, parle et ris, dis ce que tu as envie dans le plus profond respect d'autrui, et montre-moi ce qu'est la vie!

   Aujourd'hui, 7 janvier 2015, moi aussi, je suis Charlie.

 

© 2015, Opaline.

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6 janvier 2015

Pensée

   Soir, retour du travail, fatigue mélancolique: choisis un confortable fauteuil, croque un chocolat, et ferme les yeux un instant...

 

© 2015, Opaline.

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5 janvier 2015

La Danseuse à l'éventail

La Danseuse à l'éventail

(section des poèmes nouveaux)

 

Elle arrive sur scène

En claquant l'éventail fermé sur son autre main

Chaque pas, souplement fait sur pointe

Souligne la musique

A caractère espagnol.

Le tutu brille et balance

Ses volants

De tulle au rythme des mouvements

De la danseuse enfiévrée.

Tout à coup, l'éventail s'ouvre

Avec toute la grâce

D'une aile

De papillon.

Il vole, vole,

Monte descend,

Se cache, revient

S'ouvre devant les seins

Passe derrière le dos

Joue avec les pointes qui montent aussi haut

Dessinent des ronds dans l'air

Et viennent le chatouiller

Du bout du pied.

Il appelle

Il séduit

Il pleure

Il rit

Il reproche

Il s'énerve.

Il est coquin

Il est câlin

Il est mutin

Un peu badin ;

Il cèle puis décèle

Au gré des émotions de sa belle

Et mieux, parle pour elle.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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4 janvier 2015

Pensée

   Satisfais tes envies avant de te remettre à travailler, puis travaille avec conscience pour pouvoir satisfaire à nouveau tes futures envies.

 

© 2015, Opaline.

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3 janvier 2015

L'Indifférence

L'Indifférence

(section des poèmes nouveaux)

 

C'est une longue femme

Au teint clair

Qui connaît bien les drames

De la terre.

Quand elle a vu le jour

Un matin,

Elle avait dans sa cour

Le Chagrin.

Et quand elle a grandi

Tel du verre

Son cœur s'est endurci

Comme fer.

En effet dans sa vie

Elle a vu

Des gens qui l'ont trahie

Et déçue.

Elle a choisi de faire

Comme si ;

Sous son regard de pierre,

Un abri.

Chaque fois qu'elle sort

Son chapeau

A la voilette d'or

Est plus beau.

Il permet d'atténuer

De filtrer

Tamiser les effets

Des yeux-clefs.

En fixant droit devant

Elle avance

Se moque éperdument

De la chance.

Son passage génère

Si souvent

La terrible colère

Dans le vent.

Le désespoir sur elle

Chaque fois

Glisse et coule informel

Et puis choit.

La joie pareillement

Nous la laisse

Impassible marchant

Sans ivresse.

Sa longue robe cache

La silhouette

Pétrie de grand panache

Si secrète.

Elle marche et progresse

Vive allure

Les visages la pressent

Une armure.

Nulle compassion

Ne l'incite

A prêter attention :

Calme fuite.

Et lorsqu'elle sourit

On peut voir

Le fond de ses yeux gris

Sans chaloir.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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2 janvier 2015

Un ciel d'été en hiver

Un ciel d'été en hiver

(section des poèmes nouveaux)

 

Sur un fond bleu

L'horizon se dégrade

Et enchaîne sur un rouge

Vif orangé

Juste au-dessus de la ligne d'horizon.

On y voit en valeur

Les branches du vieil arbre

Dépouillé de ses feuilles

Et le fond vire au rose

Puis au violacé.

On croirait qu'il fait chaud

Qu'il est tard dans le soir...

Si on baisse les yeux

On voit quelques flocons

Qui brillent

Sur le toit du village.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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1 janvier 2015

Le feuilleton (la suite)

    "Anthony, mon ange ! Mais c'est vrai, tu parles à nouveau ! C'est merveilleux !" dit sa mère en s'élançant pour l'enlacer et l'embrasser. "Maman, tu m'étouffes !" répliqua Anthony, et quand elle se recula légèrement et qu'elle passa doucement sa main sur le visage de son fils, Anthony lut sur le sien tout le bonheur qu'il n'imaginait jamais revoir dans les yeux de ses parents. "Quel bonheur de réentendre le son de ta voix, mon fils !" murmura le père en s'accroupissant en face de son fils et en lui prenant les mains. Il avait presque les larmes aux yeux en plongeant droit dans le regard d'Anthony qui ne sut que répondre.

     Les parents avaient entendu la peur de leur fils en arrivant, alors la mère poursuivit :

"Nous ne te poserons pas de question, Anthony, tu ne nous parleras que de ce que tu as envie, quand tu en auras envie.

- Je veux monter à cheval." répondit le petit garçon en tournant le regard vers sa mère.

 

(à suivre...)



©2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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