Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Opaline, une plume et un piano...

Opaline, une plume et un piano...
Visiteurs
Depuis la création 49 410
Archives
1 janvier 2015

Bonne année!

   C'est fait, il est temps de souhaiter à tous une merveilleuse année 2015, pleine de bonheur, de santé, de projets qui se concrétisent, et de regards positifs sur la vie que l'on mène!

   Vous l'aurez remarqué, une autre catégorie a vu le jour aujourd'hui, qui vous proposera de temps en temps d'autres mots que les miens, une autre musique en quelque sorte, qui me fascine souvent.

   Belle année à tous!

Champagne Opaline

Publicité
1 janvier 2015

Les Iles de la Miséricorde

"Des miroitements courent et crépitent sur les crêtes et dans les creux du flot."

Henri Queffélec

31 décembre 2014

Poème sans titre

(section des poèmes nouveaux)

 

Un matin frais

Trois pies qui volent

Horizon rose

Horizon pâle.

Le jour dernier

Jour sans école

La belle pause

Le soir de bal.

L'année passée

La fête folle

Le cours des choses

Suite fatale.

Prochaine année

Rêve de bol

Pas de morose

Envies banales.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

30 décembre 2014

Pensée

   Quiétude auprès du feu, dans un tendre câlin enfantin.

 

© 2014, Opaline.

CopyrightFrance.com

 

29 décembre 2014

Frimas

 

Frise blanche

Resplendissante

Installée comme un ourlet

Mêlé de dentelle fine

Autour des fenêtres

Sous le vent ensoleillé.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

Publicité
28 décembre 2014

La Poudre de l'Aurore

Bonsoir, je signale juste avant mon texte que Mélodie russe a enfin son enregistrement, vous pouvez donc aller écouter la démo. Belle soirée à tous!

 

La Poudre de l'Aurore

(section des poèmes nouveaux)

 

Quelques pincées de poudre d'or

Me ramènent sur le chemin.

J'étais parti avec l'Aurore

Me faire narrer mon destin,

Mais mon Aurore en égoïste

A dit : "Débrouille-toi tout seul !"

Comme elle refuse, j'insiste

Avec les yeux d'un épagneul.

"Point n'est besoin, enchaîne-t-elle

D'ainsi tenter de m'attendrir.

Il vaudrait mieux rejoindre celle

Qui par-dessus tout te désire.

- Je n'en veux pas, qui qu'elle soit !

Tu es plus belle et lumineuse,

Je n'en veux nulle autre que toi.

Nulle femme n'est plus radieuse.

Le rose de tes joues m'envoûte.

Auprès de toi, s'il faut souffrir,

Je le ferai coûte que coûte.

Allez, dis-moi mon avenir."

Sur ce, elle a jeté la poudre

Aveuglant mes yeux tout surpris.

Je ne pensais pas me résoudre

A suivre, mouton, son avis.

Pourtant quand j'ai rouvert les yeux

Une jeune fille au teint clair

S'est retournée, c'est merveilleux

Et j'ai suivi le ruban vert.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

27 décembre 2014

Grâce

 

Grande silhouette

Regard mélancolique

Arabesque du cœur

Cils qui captivent

Et mouvement sensuel.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

26 décembre 2014

Un petit cadeau du vendredi

   Je poste à nouveau pour vous montrer le joli cadeau que j'ai trouvé dans ma boîte aux lettres ce matin. Je commençais à m'inquiéter, car cela faisait longtemps que je savais qu'elle l'avait envoyé, mais "patience et longueur de temps" comme disait La Fontaine...

Carte Coco

   C'est bien sûr Coco qui a réalisé cette magnifique carte, et je profite de ce message pour la remercier chaleureusement et la féliciter! Vous pouvez voir ses réalisations en allant cliquer dans la colonne de droite parmi les blogs de scrap.

   Belle soirée à tous!

26 décembre 2014

Un Chalet dans la montagne

Un Chalet dans la montagne

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans le petit chalet

Niché dans la montagne

Deux personnes âgées

Que la quiétude gagne.

Ils savent que l'hiver

Va les envelopper

Ils sortent les couverts

La neige va tomber.

Pendant de nombreux jours

Dans un univers blanc

Et un temps à rebours

Ils seront deux amants.

Ils seront seuls au monde

Coupés des beaux villages

Dans un univers monde

En haut du paysage.

Ils passeront leur temps

Près de la cheminée

A chercher leurs vingt ans

Qui pourtant sont passés.

Ils n'ont aucune peur

Ni de la maladie

Ni de la mort, douceur

A laquelle ils sourient.

Mais ils ne voudraient pas

Voir séparer leurs âmes :

Si elle mourait là,

L'homme suivrait sa femme.

Il sera temps plus tard

De songer à cela

Au diable, cauchemar

Retourne donc chez toi.

Pour l'instant ils regardent

Tous deux par la fenêtre

Voient chamois et renardes

Passant, traînant leurs guêtres,

Et la douce marmotte

Au pelage si beau ;

Comme elle, dans leur grotte,

Ils resteront au chaud.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

25 décembre 2014

Le feuilleton (la suite)

    Quand il eut à nouveau un moment seul avec Sarah, il lui demanda : "Dis, tu crois que tes parents accepteraient de m'emmener avec toi la prochaine fois que tu iras au centre ?

- Je crois que oui, dit-elle dans un premier souffle. Mais je crois surtout que tes parents seraient ravis de t'emmener à ta leçon d'équitation régulièrement si tu le leur demandais..." Anthony réfléchit, mais il n'était pas sûr d'être prêt à affronter ses parents.

"Pourtant, il va bien falloir..." dit Sarah en regardant avec insistance vers la porte.

    Les parents d'Anthony étaient venus plus tôt que prévu. Les gens du centre s'étaient précipités sur le téléphone dès qu'ils avaient eu un moment, histoire de prévenir de la bonne nouvelle. Ils n'en avaient pas cru leurs oreilles : leur fils parlait ! Ils s'étaient remis à espérer d'une manière si violente qu'ils avaient eu du mal à se parler après le coup de téléphone. Ils se télescopaient en parlant pour proposer des choses à faire, se ravisaient par peur de brusquer leur enfant. Leurs cœurs battaient à tout rompre et ils finirent par se mettre d'accord pour lui rendre visite en avance sur les prévisions. Ce soir-là, ils eurent à nouveau du mal à dormir, d'excitation cette fois. Et maintenant, ils étaient debout devant Anthony, là, à la porte de la chambre.

 

(à suivre...)



©2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

Publicité
Publicité
Newsletter
20 abonnés
Publicité