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Opaline, une plume et un piano...
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22 avril 2016

Un petit pont médiéval

Un petit pont médiéval

(section des poèmes nouveaux)

 

Un petit pont de pierre

Un peu d'un autre temps

Enjambe la rivière

Qui passe dans le champ.

 

Un petit pont de pierre

Epoque médiévale

A vu passer fermière,

Belle à dos de cheval.

 

Un petit pont de pierre

Au beau milieu d'un champ

Au gré de la lumière

A traversé le temps.

 

Un petit pont de pierre

Envahi par la mousse

Ne voit plus de rivière

A la chanson si douce.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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20 avril 2016

Des Sables et des dunes

Des Sables et des dunes

(section des poèmes nouveaux)

 

Un grain de sable sur un grain de sable

Sur un grain de sable

Sur un grain de sable

Sur un autre grain de sable...

Des tonnes de grains de sable tous empilés.

 

Un coquillage sur un coquillage

Sur un coquillage

Sur un coquillage

Sur un autre coquillage...

Des tonnes de coquillages enchevêtrés.

 

Un photographe sur un photographe

Sur un photographe

Sur un photographe

Sur un autre photographe...

Des tonnes de photographes enchevêtrés.

 

Une guitare sur une guitare

Sur une guitare

Sur une guitare

Sur encore une guitare...

Des tonnes de guitares toutes entassées.

 

Un beau nuage sur un beau nuage

Sur un beau nuage

Sur un beau nuage

Sur un autre beau nuage...

Des tas de beaux nuages en légèreté.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

19 avril 2016

Un Beignet s'il te plaît

Un Beignet s'il te plaît

(section des poèmes nouveaux)

 

Donne-moi un beignet

Pour calmer mes regrets

Dans sa belle rondeur

Si généreuse et douce.

Donne-moi un beignet,

Gourmandise me pousse

Et je vais t'attacher

Si tu veux mon malheur.

J'aime tant les beignets

Que je pourrais danser

La gigue sur les mains

Dans le but d'en avoir.

Je pourrais tout autant

Vocaliser sans fin

Dans les rues de la ville

Comme un pantin sans fil

Imiter pour te plaire

Une étoile de mer

Amoureuse d'un phare

En plein milieu d'avril

Inviter des artistes

Pour donner un spectacle

Et te laisser laxiste

Eroder les obstacles,

Enfin te regarder

Et puis te demander :

Un beignet, s'il te plaît.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

16 avril 2016

Un Vaccin dans ton cœur

Un Vaccin dans ton cœur

(section des poèmes nouveaux)

 

 

La vaccination

Est un acte de protection.

Tu te mets à l'abri

De l'agressif microbe qui nuit ;

Celui qui détruit

Peu à peu

Tout ce qui pour toi a un prix :

Ta santé, ta famille, ta vie.

Tu protèges les autres

Aussi

Car tu ne peux être contagieux

Le microbe est fini,

L'humanité guérit.

Ne crois pas

Les oiseaux de mauvais augure

Qui persiflent.

Ils racontent que c'est pour les laboratoires

Avant tout une question d'argent,

C'est vrai, mais lié au désir de soigner.

Ils disent que le microbe ne peut revenir

Et que le vaccin en générera d'autres,

Des microbes plus violents

Et surtout inconnus,

Ce n'est pas parce qu'on contient une maladie

Qu'aucun germe n'est plus sur la Terre.

Les laboratoires qui empoisonnent

Sont des plus minoritaires,

A fortiori sur des maladies anciennes.

 

Quoi qu'il arrive, j'aimerais

Enfoncer dans ton cœur un vaccin

Vaccin contre la haine,

Vaccin contre la peur

Et la méchanceté.

Vaccin obligatoire pour l'humanité,

Il la forcera à entrevoir la lueur

Et l'emmènera vers de meilleurs lendemains.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

13 avril 2016

Un Dessin sur ta peau

 

Un Dessin sur ta peau

(section des poèmes nouveaux)

 

Un dessin sur ta peau

Est apparu soudain

Près de l'épaule, en haut ;

J'y ai posé la main.

 

Un joli papillon

Aux ailes déployées

Qui crée des tourbillons

Epris de liberté.

 

Un dessin sur ta peau,

Au dos de ton cœur chaud,

Ce papillon agile,

Empreinte indélébile.

 

Un dessin sur ta peau

Est apparu soudain,

Un de plus, un de moins,

Un que je trouvais beau.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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12 avril 2016

Le Professeur de gâteaux

Le Professeur de gâteaux

(section des poèmes nouveaux)

 

C'est un bel homme à chapeau

Toujours auprès de son four chaud.

Ça sent le sucre dans la pièce,

Les fruits, le miel, la liesse.

La bonne odeur qui sort,

Tous les enfants l'adorent.

Elle calme les angoisses,

Désamorce la poisse.

Au lieu des soucis, elle attise

Les papilles, la gourmandise.

Les aigreurs s'édulcorent

Quand, pénétrant les corps,

La seule idée de déguster

Les petits gâteaux fabriqués

S'insinue dans tous les cerveaux,

Qu'il fasse gris, qu'il fasse beau.

Il faut suivre les instructions,

Tout doser avec précision,

Mais le regard si rassurant

Du maître sur les apprenants

Les encourage à poursuivre,

Saupoudrer de longs flots de givre

Et laisser de tendres messages

Pour venir finir le dressage.

On ne peut être mauvais

Lorsque l'on est pâtissier,

Donc n'écoutant que son bon cœur,

Le pâtissier transmet son heur,

Lui, le bel homme à chapeau,

Le professeur de gâteaux.

 

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

9 avril 2016

Requiem pour l'orthographe

Requiem pour l'orthographe

(section des poèmes nouveaux)

 

Hors taux graff, temps d'eux foie mal mené,

Pou rats tu seul le ment l'an porter

Sur toux c'est haies noeuds mies qui ta t'hackent !

Toit qui dos nez du cens a ces maux

Tu ses qu'eux je n'han peu plu, je cracke,

Jeu thème pour l'avis, ah bien tôt !

 

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

3 avril 2016

En transit

En transit

(section des poèmes nouveaux)

 

Une fenêtre de fortune

S'accroche avec de la ficelle

Et claque au vent venu des dunes

Tout en rythmant sa ritournelle

Qui siffle si fort son message

A tous ces êtres de passage.

Les oiseaux viennent picorer

Les chiens déambulent par là

Les chats se faufilent, discrets,

Tout près des disputes des rats.

On aperçoit quelques humains

Entassés là, et désœuvrés ;

Ils en ont fait un long chemin

Pour repartir, pour arriver !

Ils ne se trouvent qu'en transit

Coincés dans un marais de boue

Ils rêvent de s'en aller vite

Pour avant tout rester debout.

Revenir sur leurs pas ne se peut,

Ils n'y trouveraient que le feu.

Pas d'avancée prévue non plus,

Le jardin est de barbelés.

Parqués comme des porcelets,

Mauvais regards, ils sont exclus.

 

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

30 mars 2016

Un Oiseau dans mon cœur

Un Oiseau dans mon cœur

(section des poèmes nouveaux)

 

Un oiseau dans mon cœur a élu domicile

Le jour où j'ai croisé ton regard dans la ville.

Quand tu te trouves loin, il chante à perdre haleine,

Entend comme un sonar répondre les baleines,

Mais dès que tu t'approches, tout calme, il s'endort.

 

Apaisé de ton être, il apaise le mien,

Jamais quand tu es là le lourd chagrin ne vient

Embrumer son esprit par le cours de ma vie.

Il est mon lien vers toi, par défaut infini,

Et plus loin tu t'éloignes, plus il chante fort.

 

Je souhaite de tout cœur que l'oiseau reste ici,

Que ses battements d'ailes dirigent ma vie,

Et que bien librement il attende la mort,

Bien au chaud, en lieu sûr, à l'intérieur du fort,

Plutôt que de sortir se poser sur tes cils.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

29 mars 2016

La Meilleure des épices

La Meilleure des épices

(section des poèmes nouveaux)

 

Un mélange d'épices

Fournit saveur et goût

Aux plats doux comme fous

Qui dans la bouche glissent.

On aime certains plats

On en déteste d'autres

Mon avis et le vôtre

S'en vont de ci de là.

La vie coule de même

Tantôt assaisonnée

De sentiments blessés

Qu'une étoile parsème,

Tantôt fade et plus triste

Qu'une journée de gris

Ou le noir de la nuit.

Tour à tour intimiste

Et tournée vers les autres,

Parfois l'on se replie

Sur ses propres soucis,

Parfois on est l'apôtre

D'ouverture d'esprit.

Et la meilleure épice

Pour tuer les caprices

Quand l'on se sent aigri,

Celle qui adoucit

Tous les petits malheurs

Et les grandes erreurs,

C'est confiance chérie.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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