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Opaline, une plume et un piano...
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25 mars 2014

Salon de thé

Salon de thé

(section des poèmes nouveaux)

 

Elle s'assoit calmement

Elle sourit

La petite fille qui l'accompagne s'assoit aussi

Droite

Si elle voulait, elle pourrait poser son menton sur la table

Elles sourient

Elles sont heureuses

Elles savent qu'elles vont passer un bon moment

Elles vont se délecter des gourmandises

Crémeuses et sucrées

Qu'elles auront commandées

En attendant le retour de la serveuse

Elles regarderont les passants

La petite fille se confiera à sa maman

Elle lui racontera

L'éveil de ses sentiments amoureux

Elle lui demandera

Comment on doit s'y prendre pour vivre

Elle lui montrera

Le vol des oiseaux dans la rue

Et entre deux bouchées

La maman viendra tendrement

Caresser la joue de la jolie poupée

Qui découvre la vie

Elles seront détendues

Passeront du temps ensemble

En savourant la vie.

Un petit bonheur simple

A saveur infinie.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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23 mars 2014

Les Yeux du fou

Les Yeux du fou

(section des poèmes anciens)

 

Ce sont des yeux

Des yeux très bleus

Qui peuvent changer de couleur

Et aller alors

Jusqu'au gris

De la tristesse, de l'ennui

Du remords

Et de la folie

Ils sont profonds

Et insistants

Envahissants

Et affolants

Ils savent dire

Tout ce qu'il veulent

Ils me font rire

Ils me font peur

Me dévisagent

Me déshabillent

Ils sont si doux

Si influents

Ils sont si beaux

Mais si gênants

Ils savent lire

Au fond de moi

Tout comme dire

A tout moment

Ce qu'ils peuvent

Désirer de moi

Ils savent dire

Tout ce qu'ils pensent

Ne serait-c' que

Par un éclair

Ces yeux au regard incendiaire

Ces yeux au regard incendié

Ils ne peuvent rien me cacher

Mais ils savent tout exiger.

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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18 mars 2014

Le Moment de faiblesse

Le Moment de faiblesse

(section des poèmes nouveaux)

 

J'ai parfois tant de mal à diriger ma barque,

Que je pourrais souhaiter de rencontrer les Parques.

Apercevoir la robe parsemée d'étoiles

De Lachésis, soudain, au milieu de ma voile,

M'apporterait de suite, en ma sombre douleur,

L'espoir de finir vite une vie de labeur

Vécue la peur au ventre à chaque grondement,

Qui monte au creux des flots, de la mer et du vent.

Je sais bien qu'après pluie, toujours vient le soleil,

Mais je ne parviens plus à vivre des merveilles

Sans penser aux dangers que je ne vais manquer

D'affronter tôt ou tard, dès le beau temps passé.

Clotho, arrête-toi, coupe, Atropos, le fil

D'une vie dont le cours jonché de nœuds, périls

En tous genres passés, que je ne souhaite plus

Rencontrer sur ma route, achève mon vécu !

Comment faites-vous donc, vieilles femmes ? Vous êtes

Occupées chaque jour à décider les têtes

Qui tomberont ou qui poursuivront leur chemin.

N'en avez-vous pas marre ? En avez-vous besoin ?

Et cela vous plaît-il tant que ça, à la fin ?

Atropos, inflexible, ne répondrait point :

C'est elle qui décide et non pas moi, l'humain,

Qui doit lutter toujours et espérer en vain.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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15 mars 2014

Un Enfant

Un Enfant

(section des poèmes nouveaux)

 

 

Un enfant a le cœur sur la main,

Un enfant croit toujours à demain.

Il donnerait sa vie, s'il fallait,

Pour sauver tout ce qu'il peut aimer.

Il observe le monde en rêvant.

Il habite le monde en dansant.

Il court dans les étoiles du jour.

Il croit à la magie, à l'amour.

Il pleure des larmes de cristal

Dès qu'à lui comme à l'autre on fait mal.

Il aime avec passion comme il hait

Celui qui derrière lui défait

Détruit, démolit tout ce qu'il touche.

Il a des rires d'or en bouche,

Il dit la vérité sans ambages,

Il chante l'univers de sa vie.

Il est une bouée, un ami

Pour tous les malheureux d'ici-bas,

Qui de vivre en tristesse sont las.

Il est tendresse, il est gros bisou,

La caresse glissée dans le cou,

Qui rappelle qu'on est bien vivant,

Qu'il faut être sincère, il est temps !

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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11 mars 2014

Promenade dans le soir

Promenade dans le soir

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans un ciel rose de printemps

Une mélodie s'élève.

Lui s'avance doucement

Bercé par le son et les pieds nus sur la grève.

Il l'aperçoit de dos, d'abord.

Le décolleté en V de sa robe dorée

Attire son regard si fort,

Qu'il se prend à la désirer.

Le charmant bouton de son chignon

Se penche au rythme de la musique.

Il se voudrait Endymion

Dont elle jouerait toutes les nuits en acoustique.

Il se déporte lentement

Il veut découvrir son visage.

Mais il verra dans un premier temps

Ses doigts qui volent sans ancrage.

Ils piquent caressent se plient et se tordent

Pour faire résonner partout dans le ciel pur

L'immense série alignée de cordes

Qui brillent dans les reflets d'une arabesque de bois dur.

Il se concentre alors sur l'expression

De la virtuose instrumentiste :

Elle transpire l'émotion

Il sent la concentration de l'artiste.

L'harmonie avec l'instrument est complète

Elle en joue comme elle ferait l'amour

Chaque note est une douce perlette

Qui s'envole et charme tout, autour.

Il ne détache plus son regard

Perd toute intention belliciste

Il voudrait qu'il soit toujours moins tard

Pour écouter à l'infini la jeune harpiste.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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9 mars 2014

La Maison d'Amérique

La Maison d'Amérique

(section des poèmes nouveaux)

 

Bien au chaud dans le lit on sent frémir les murs

Sous l'effet du grand vent qui veut nous réveiller

On ouvre les volets l'esprit plein d'aventure

On a du mal un peu à les tenir bloqués.

Le vent les pousse fort : à nous de résister !

C'est un petit combat qui s'engage au matin.

Le vent de son côté préférerait gagner

Mais l'homme décidé porte un autre dessein.

Le soleil qui se lève éclaire l'univers

Il caresse la joue rafraîchie par le vent

De l'homme qui regarde s'étaler les terres

Sous ses yeux, la nature et les arbres, l'auvent

Resplendissent dans l'air qui devient magnifique

Aux rayons de printemps volant dans le ciel bleu.

Et l'homme se sent bien et il trouve magique

La maison qu'il possède et qui le rend heureux.

Il respire, il s'étire, il est calme et serein,

Il n'a aucun besoin d'aller sous les Tropiques.

Cette maison puissante chasse tous ses chagrins.

C'est un porte-bonheur sa maison d'Amérique.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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2 mars 2014

Deux sœurs dans la lumière

Deux sœurs dans la lumière

(section des poèmes nouveaux)

 

Deux sœurs dans la lumière

Se tenaient par la main

Deux sœurs dans la lumière

Allaient sur le chemin

Deux sœurs dans la lumière

Gambadaient dans les champs

Deux sœurs dans la lumière

Jouaient au cerf-volant

 

Deux sœurs dans la lumière

Ont grandi doucement

Deux sœurs dans la lumière

Qui s'aimaient tendrement

Deux sœurs dans la lumière

Ont dansé pendant des nuits

Deux sœurs dans la lumière

Ont profité de la vie

 

Deux sœurs dans la lumière

Se tiennent par la main

Deux sœurs main dans la main

Parcourent le chemin

Deux sœurs sur le chemin

S'en vont cheveux au vent

Deux sœurs au gré du vent

S'en vont vers la lumière

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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26 février 2014

L'homme heureux

L'homme heureux

(section des poèmes anciens)

 

Heureux est celui qui n'a rien

Car on n' peut rien lui prendre.

Ni souci, ni besoin

De chercher à comprendre

Là où la vie l'entraîne,

Il va où bon lui semble.

C'est un homme sans peine

Et qui jamais ne tremble

Devant l'amas de taxes

Grandissant chaque jour

Il suit toujours son axe

Qui le mèn' vers le jour.

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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22 février 2014

Le Plombier

Le Plombier

(section des poèmes nouveaux)

 

Il venait de concubiner

Quand tout à coup le combiné

Le força de se débiner :

Une fuite carabinée

Située dans les cabinets

D'un client et un robinet

Allaient le faire larbiner.

Il marmonnait et babinait,

Il maugréait et débinait

Cet empêcheur de trombiner

A l'autre bout du combiné.

Il se mit donc à turbiner

Sans attendre et sans lambiner.

Il prit son furet bobiné,

Après l'avoir débobiné,

Chassa les déchets combinés.

Il répara le robinet,

Il parvint à colombiner

De son client les cabinets,

Chassant un taon qui bombinait.

Il avait tout rebobiné,

Il prit l'argent non corbiné

Et se mit à returbiner,

Espérant reconcubiner,

Cherchant comment se rambiner,

Car il désirait bambiner

Dès le chemin rembobiné !

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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17 février 2014

La Dispute est ma copine

La Dispute est ma copine

(section des poèmes nouveaux)

 

En des jours particuliers

La dispute est ma copine.

Elle vient me réveiller,

Et jaillit l'adrénaline.

 

Lors plus ne suis fatiguée

Moi qui voulais me coucher

Je vais pouvoir travailler

Sans relâche et remanier

Mes textes et mes idées

Toujours et toujours penser

Après la dure journée

Qui en éclat terminée

A relancé mon usine.

 

Quelques fois, j'ai préféré

Le calme aux temps agités,

D'autres je me demandais

Comment faire ce que j'ai

A faire sans m'arrêter.

 

Merci aux chers importuns        

Dans les moments de faiblesse

Qui mettent bien tout leur soin  

A nuire à toute mollesse !            

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

 

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