Pensée du jour
"En avril, ne te découvre pas d'un fil", mais ouvre la fenêtre de temps en temps, pour accueillir le printemps et faire un clin d’œil au soleil.
© 2014, Opaline.
Poème sans titre
(section des poèmes nouveaux)
Sur un croissant de lune
Le chas d'une aiguille rose
Se pose
Dans le ciel azuré
Je pense à mon aimé
Que je voudrais tant voir voler
Tel Peter Pan
Avec son habit vert
En arrivant à ma fenêtre
Il me dirait :
"Tu t'inquiètes peut-être
Rassure-toi
Viens avec moi
J'habite au firmament
A présent
C'est tout mon univers."
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Elle est à sa fenêtre
Elle est à sa fenêtre
(section des poèmes nouveaux)
Elle est à sa fenêtre
Et regarde passer
Ceux qui traînent leurs guêtres
Portant un lourd passé,
Ceux qui avancent vite
A grands pas si pressés
Que le temps se délite
Quand ils sont effacés,
Quand soudain, annoncée
Par de vibrants klaxons,
La voiture apparaît,
Dont le parfum résonne
Jusqu'aux cieux éthérés.
Lors, depuis sa fenêtre,
Voyant la mariée,
Elle sent fort renaître
Des regrets oubliés,
Puis tentant de promettre
De ne plus y penser :
Gagnant mètre après mètre,
La voiture est passée.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
En cours
En cours
(section des poèmes nouveaux)
Cours d'une vie
Courte jupe
Dans la cour
Une fenêtre
Et peut-être
L'avenir...
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Le Bouffon d'Opaline
Le Bouffon d'Opaline
(section des poèmes nouveaux)
Il se cache dès qu'il peut
Avec son air malicieux,
Il joue dans les escaliers,
Le grand roi de l'amitié ;
Il se roule sur le dos,
S'étire pour voir en haut ;
Il se montre à la fenêtre,
Prisonnier dehors peut-être ;
Il réclame son dîner
A grands cris carabinés ;
Il fait des bonds tout en rond
Se love dans l'édredon :
Moustache, oreille et babine
A le bouffon d'Opaline.
Avec sa griffe acérée,
Ses proies il sait déchirer ;
Mais quand il veut câliner,
Il se met à ronronner,
Il se frotte dans mes jambes,
Sa voix se fait dithyrambe,
Sa tête vient dans ma main
Et je suis son seul chemin.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Une Fenêtre éclairée
Une Fenêtre éclairée
(section des poèmes nouveaux)
Depuis toujours il aime
Voir toutes ces fenêtres
L'hiver
Qui s'allument le soir.
Derrière chaque étage
Il imagine un peu
La vie
De tous ces gens amis.
L'une est dans sa cuisine
Préparant le meilleur
Des plats
Pour son mari qui vient.
Dans un autre carré
On distingue un enfant
Tout sage
Qui joue seul dans sa chambre.
Plus loin plusieurs amis
Autour d'un apéro
Plaisantent
Refaisant l'avenir.
Au carré d'à côté
Deux amants enlacés
Oublient
Que d'autres gens existent.
Et plus loin une femme
Cherchant du réconfort
Se love
Et pleure sa détresse.
La balade est finie ;
Le voilà rassuré.
Il part
Laissant chacun chez soi
A son intimité.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
La Bougie
La Bougie
(section des poèmes nouveaux)
Une petite flamme
Se dresse dans le soir
Alors les yeux des femmes
Se lèvent dans le noir.
Ils vont vers la fenêtre
Où brille un peu d'espoir
Et se disent peut-être,
Ils pourront bientôt voir.
Une petite flamme
Qui danse dans le vent
Commémore les drames,
Pleure la vie d'avant.
Une petite flamme
Qui réchauffe les cœurs
Pénètre dans les âmes
Pour calmer leur douleur.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Photophore
Petite lueur
Haut dans le ciel
Oubliée par les dieux
Tremblante et désespérée
Oscille pour nous faire un signe,
Petite lumière
Haut sur une fenêtre
Ouvre une perspective
Réconfortante et surtout
Elevée.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Désir d'infini
Désir d'infini
(section des poèmes nouveaux)
Assis à sa fenêtre
Il regarde dehors
Il voudrait pour Noël
Pouvoir bientôt renaître
En découvrant sa mère
Au détour d'un nuage.
Il l'a tant espérée
En fixant l'horizon
Qu'il mesure avec peine
Comme il l'a désirée
En vain pendant des nuits
Et des jours d'affilée.
Alors dans ses études
Il choisira les maths
Travaillera sans cesse
Le combat sera rude
Car elle avait dit :"Si
L'on s'aime à la folie
On se retrouvera
Au creux de l'infini."
Il a cherché il a compté
Sans jamais se lasser
Mais il semblerait bien
En tous cas pour l'instant
Que l'amour qu'il lui porte
Ne fut pas suffisant
Ou bien que l'infini
Se refuse aux vivants.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
L'Esprit de Noël
L'Esprit de Noël
(section des poèmes nouveaux)
La nuit déroule
Son tapis noir
Et l'atmosphère
Nous enveloppe.
On pourrait avoir peur,
Pourtant non.
Tout au long de la route
On peut apercevoir
Les lueurs de l'espoir.
Chaque fenêtre
Ce soir peut être
Une bougie
Qui brille et luit
Dans le salon de la nature
Pour réchauffer les cœurs
Errants dans la froidure.
La couleur orangée
Des bougies allumées
Laisse croire aux lutins
Tout joyeux et mutins,
Nous laisse imaginer
La magie de Noël,
Réveille les envies
De croire en l'avenir
Plus fort
Sourire.
Les lueurs défilent
Reflets des étoiles
Sur la terre
Dans la grande voiture
Les fenêtres qui guident
Les yeux vers la lumière
Apportent la quiétude
Elles créent des chemins
Constellationnaires
Des guirlandes de routes
Au détour des villages.
Il y a quelque chose
Dans l'air
Impalpable
Qui dit que tout est possible
Maintenant
Pour Noël.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.