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Opaline, une plume et un piano...

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3 mai 2014

L'Horloge de mon cœur

 

L'Horloge de mon cœur

(section des poèmes nouveaux)

 

L'horloge de mon cœur sonne toutes les heures

Palpitant au retour de l'amour dans mes veines.

Son son se fait plus sourd à chacune des peines

Qui ralentit le flux jusqu'à la pesanteur.

Chaque obstacle la bloque et retient ses aiguilles,

Elle coupe mon souffle et ralentit le temps.

Il s'étire et se tord au point que je vacille

Désirant pour toujours vivre au paradis blanc.

Mais alors peu à peu le soleil dans mes yeux

Fait entrer la lumière à la douce chaleur ;

Doucement, doucement je me ranime au feu

De l'astre qui fait vivre et sort de la torpeur

Tous les êtres vivants qui sont sur la planète.

Chacun des mouvements à présent est plus net.

Mon horloge a parfois besoin de Pichenette

Pour que je n'aie plus l'air d'une marionnette.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

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2 mai 2014

Tu es mon équilibre

 

Tu es mon équilibre

(section des poèmes nouveaux)

 

Je t'aime au creux du ciel

Sous des nuages lourds

Quand il y a la guerre

L'officier dans la houle

Je t'aime tôt ou tard

Dans les vapeurs d'absinthe

Au milieu des Carpathes

Où les guerriers parvinrent

Je t'aime en équilibre

Bien au-dessus du monde

Et au-delà des ombres

Qui t'observent perfides

Je t'aime sur les cimes

Des arbres de l'été

Se balançant au rythme

Des chants que j'ai criés

Je t'aime quand tu tombes

Dans le sang écarlate

Enrubanné de honte

Et teigneux comme un crabe

Je t'aime quand soudain

Sur les perles du vent

Tu t'en vas dissident

Mener un combat vain

Je t'aime quand enfin

En t'appuyant sur moi

Tu acceptes ma main

Une nouvelle fois

 

©2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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1 mai 2014

Le feuilleton (la suite)

      Anthony habitait une petite maison bien agréable au milieu de la campagne. Autour de chez lui, c'étaient des prés, des bois, et quelques animaux qui paissaient tranquillement. Il adorait se promener, faire du vélo dans les chemins, courir comme un petit sioux et crier dans les bois. De temps en temps, il s'approchait des chevaux du pré d'en face de sa maison. Il essayait de les appeler, souvent en vain, mais ce jour-là, une masse musculeuse se mit en marche vers lui. Plus elle approchait, plus le garçonnet se sentait petit. Il ne bougea pourtant pas. Il attendit que le cheval fût arrivé près de la barrière, ne sachant trop s'il devait avoir confiance ou prendre ses jambes à son cou. Le cheval tendit le cou pour pouvoir sentir l'odeur de l'enfant qui approcha tout doucement sa main. Il commença à caresser l'animal et ressentit une amitié profonde l'envahir. Il eut l'impression qu'il était soudain devenu le roi du monde, le maître des chevaux. Il ramassa quelques brins d'herbe et les présenta au cheval et ce dernier, après avoir humé l'odeur des herbes, s'apprêta à les engloutir. Soudain, ce fut un cri ! Anthony avait mal présenté sa main, et si le cheval ne l'avait pas complètement mordu, le contact de ses dents lui avait fait une telle peur qu'il avait hurlé et avait reculé d'un pas.

(à suivre...)

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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30 avril 2014

Une goutte de ciel bleu

Une goutte de ciel bleu

(section des poèmes nouveaux)

 

Une goutte de ciel bleu

A perlé aux coins des yeux

De l'ange et de l'homme heureux

Grâce au Destin mélodieux.

 

©2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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29 avril 2014

Superstition

 

Sous le coup du hasard

Une pie sur la fenêtre

Pose ses petites pattes.

Elle annonce un malheur

Résolu qui tôt ou tard

S'abattra, du moins, peut-être.

Tu vois? Deux pies s'ébattent

Illuminées de bonheur.

Tu deviens l'heureux veinard:

Imagine renaître

Onirise donc la cyathe

Niellée de ta vie sur l'heure!

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite

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28 avril 2014

Pensée du jour

Force-toi à chaque occasion qui se présente de fêter ce qui te plaît, car chaque instant de bonheur s'efface si vite que tu ne sais pas quand le prochain se présentera...

© 2014, Opaline.

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27 avril 2014

Un Petit chat

Un Petit chat

(section des poèmes nouveaux)

 

Un petit chat qui trotte trotte

Nonchalant, passe son chemin,

Puis s'arrête au milieu des bottes

D'herbe fraîche pour son larcin.

Il épie sans répit la souris

Qui fera, je le crois, son repas.

 

Un petit chat qui sort ses griffes

Attrape au sortir du terrier

Une souris qui se rebiffe

Mais pourtant ne peut résister.

Sans escorte il rapporte à la porte

Son trophée vaillamment remporté.

 

Un petit chat qui tousse tousse

Et cherche la caresse aimante

Puis va se coucher dans la mousse

Dans la chaleur d'été ambiante.

Allongé dans le pré coloré

Il respire au bonheur et chavire.

 

Un petit chat qui s'évertue

Par amour de la liberté

A vouloir traverser la rue

Quand il le veut, quand il lui plaît.

Peu lui chaut qu'une auto, un bargeot

Comme un fou ne le broie sous ses roues.

 

Un petit chat dans un grand lit

Bien au chaud sous les couvertures,

C'est un petit chat qui sourit

En rêvant d'autres aventures.

Bien caché, protégé, apaisé,

Ce dictame se pâme, madame.

 

©2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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26 avril 2014

Destin

De l'univers

En perpétuel questionnement

Sur lui-même

Tu es le dieu

Intrinsèque

Ni mauvais, ni bon.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite

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25 avril 2014

Pensée du soir

   On ne peut faire plaisir à autrui que si on le connaît; et pour le connaître il faut s'y intéresser, repérer ses goûts, ses réactions face aux choses qui lui arrivent et face aux objets qu'il voit. En réalité, c'est assez facile au début, mais plus la relation dure, plus il faut approfondir ses observations pour saisir les désirs enfouis dans le cœur de cette personne, et pour parvenir à ce niveau de connaissance, il n'y a qu'une solution, il faut l'aimer, l'aimer jusqu'à être capable de deviner quand elle vous cache quelque chose, deviner où elle est partie quand tout le monde la cherche dans des endroits qui paraîtraient évidents alors qu'elle a précisément voulu brouiller les pistes. C'est ce qui définit l'amitié, stade juste inférieur, et antérieur souvent, à l'amour.

A l'inverse, si l'on ne veut pas que quelqu'un nous envahisse pour quelque raison que ce soit, il suffit de fermer la porte...

© 2014, Opaline.

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24 avril 2014

Le feuilleton 2

Pour ce soir, je vous propose de démarrer un nouveau feuilleton. On change les personnages, on change l'histoire, bref, on change tout ! Je ne sais pas trop où cela va m'emmener, mais je pars avec vous...

 

   Anthony, ce petit garçon blond qui courait à travers la place, à chaque sortie de l'école, pour se jeter dans les bras de ses parents, avait eu sept ans quelques semaines auparavant. Il était toujours tout sourire et plein de vie. Il racontait des blagues à ses camarades et la maîtresse devait souvent lui demander de se tenir tranquille sur sa chaise pour éviter la punition. A la récréation, il avait autour de lui une véritable cour : des garçons, à qui il aurait pu demander n'importe quoi, et des filles qui se pâmaient devant lui, parce qu'en plus de tout cela, il était beau.

   Enfin Charlotte, elle, avait changé d'avis. Au début, comme les autres filles, elle l'avait trouvé si beau qu'elle aurait bien voulu être son amoureuse. Mais Anthony avait commis l'irréparable. Elle avait raconté l'histoire à ses copines, mais les petites filles ne l'avaient absolument pas crue. Elle était maintenant seule. Mais elle préférait cela plutôt que de jouer avec quelqu'un qui lui avait tiré son tee-shirt pour regarder ses seins pendant que la maîtresse écrivait au tableau le sujet de la leçon du jour ! Au dernier rang, la maîtresse avait entendu bouger ses élèves et s'était retournée. Elle avait vu le regard furibond de Charlotte qui tenait le haut de son tee-shirt contre son cou, et le grand sourire d'Anthony, mais rien d'autre. "Anthony, Charlotte ! On écrit la leçon et tout de suite !" ordonna la maîtresse. Les deux enfants s'exécutèrent en continuant, pour Anthony de regarder Charlotte avec un sourire moqueur, et pour elle, de le fusiller du regard chaque fois que la maîtresse était occupée ailleurs.

 

(à suivre...)

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