Pensée
Et si la Terre n'était qu'un zoo regardé depuis l'espace par des créatures bien plus évoluées que nous ?
© 2015, Opaline.
Les Epines
Les Epines
(section des poèmes nouveaux)
J'avais deux épines dans le pied.
Une seule a été retirée
L'autre est restée bien enfoncée.
Lors je continue de marcher
Cherchant ma pince à épiler.
Je boîte, je penche et je claudique
Dans l'espoir de l'instant magique
Où elle sera ôtée de mon pied.
En attendant, cette douleur
Obture mon esprit penseur
Le privant de sa liberté.
Qui viendra donc le délivrer ?
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Las
Le Mystère de la plume
Le Mystère de la plume
(section des poèmes nouveaux)
Petit, déjà, elle vient te chatouiller.
Elle te montre les mots
Te les fait dessiner.
Tu aimes les entendre
Joliment récités.
Et puis, plus grand,
Elle te prend par les sentiments.
Dès que ton cœur déborde,
Il verse des mots qui s'envolent
Pour se coucher sur le papier.
Au fil du temps,
Les termes s'aiguisent et s'affinent
Dans les moments d'apaisement.
Puis, soudain,
Ils se jettent en rapace
Sur la moindre feuille qui passe
Comme s'ils étaient restés silencieux trop longtemps.
Mais si l'on avait regardé
Bien attentivement au fond de tes yeux
On aurait aperçu leurs plumes
Scintillantes de mille feux.
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Le feuilleton (la suite)
John se releva, passa son bras sous celui de Marlane pour la soutenir, et ils s'éclipsèrent en claudiquant, laissant tous les passagers à la fête. Sylvia, toujours inquiète, s'était retournée pour voir si Marlane allait mieux, mais elle ne la retrouva pas sur la chaise qu'elle occupait précédemment. Elle demanda à Mark s'il l'avait vue, et il fit un petit signe de la tête. Quand elle orienta son regard vers la sortie, elle eut juste le temps d'apercevoir le dos de John et un petit bout de la robe de Marlane.
"Ne t'inquiète pas trop pour eux." glissa gentiment Mark.
(à suivre...)
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Encas
Pensée
Entre en toi, et fais taire l'obsession qui te guette, t'envahit à chaque occasion. Tu sais qu'il n'en sortira rien de bon. Elle te poursuit sous ses beaux atours, ne prononce pas son nom.
© 2015, Opaline.
Le Miroir de la femme
Le Miroir de la femme
(section des poèmes nouveaux)
Regarde-toi
Comme tu es belle !
L'étincelle de tes yeux
Ta bouche souriante
Les reflets de tes cheveux...
Ta vie chante.
Regarde ce que tu as,
Ce que tu as réussi,
Les niveaux que tu as atteints.
Ta jolie peau au teint uni
Le bombé de ton décolleté
Et ta démarche chaloupée
Fleur du désir et de la joie.
Regarde-toi
Ton ombre est là.
Elle est grise
Elle est triste
Elle est terne et pénible
Sa peau, pleine d'aspérités,
Rappelle une orange fripée.
Elle est ennui
Elle est ridée
Silhouette grosse et déformée
Pas même digne d'une once d'intérêt
Vieux jouet lassant momentané,
Regarde donc ce que tu es !
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Pensée
Et c'est l'un de ces soirs, où l'avenir m'étreint sans me laisser de répit. Les yeux sur la jeunesse calée dans mes bras, je me demande avec inquiétude ce que sera demain, et pour elle, et pour moi. Comme c'est flippant, parfois, l'incertitude !
© 2015, Opaline.