Douce nuit
Bonsoir, bonsoir, rien n'est réparé, mais j'ai peur de prendre trop de retard, alors je publie deux textes, celui d'aujourd'hui et celui du jour de ce satané orage...
Douce nuit
(section des poèmes nouveaux)
Dans cette chaude nuit d'été,
Deux corps se sont allongés.
L'un caresse l'autre, et jamais
Il n'a connu pareil bien-être.
La main s'attarde en hésitant
Sur une cuisse en descendant,
Puis remonte fébrilement
Sur tous les nerfs à fleur de peau.
Dans le noir, tous les corps sont beaux.
Ils savourent l'instant présent,
Ils découvrent un firmament
De détente en s'abandonnant
Chacun dans les bras de son maître.
Ce n'est que calme et réconfort,
Une excitation sans remord,
Une tendresse à saveur d'or,
Impression de sécurité
Que rien ne pourrait entamer.
Il se pourrait pourtant peut-être,
Qu'un détail fasse disparaître
Cette sensation adorée.
Mais ils ne veulent y penser
Tant que la nuit est leur alliée.
Laisse-moi dormir près de toi,
Pour que je me retrouve, moi.
Il pleut si fort sur ma mémoire
Que dans la chaleur de ce soir,
J'aimerais ranimer l'espoir.
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