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Opaline, une plume et un piano...
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mere
13 mars 2015

Un Papa

Un Papa

(section des poèmes nouveaux)

 

Il roule le long de la côte,

Il roule en regardant la mer,

Les mots résonnent

En son esprit,

Les maux cognent

Contre sa poitrine.

Il n'aurait jamais cru cela possible.

Malgré tout l'amour qu'il avait pour elle,

Malgré leur relation si respectueuse

Au début...

C'était incompréhensible !

Qu'elle le largue sur une vague haute,

Passe encore ce goût amer ;

Elle déconne

Et c'est fini

Elle est en rogne,

Mais la gamine...

Oh ! Combien c'est inadmissible

De jouer avec les sentiments !

Elle est si merveilleuse

Ingénue...

Son lien indestructible.

 

Incapable d'assurer dans ses responsabilités parentales

Elle a choisi la guerre

Faire mal

Elle a gagné.

Est-il donc si normal

Quand on est père

De devoir sauver son enfant

De sa mère ?

Il se souvient de ces matins

Où il l'a bercée

Il revoit son sourire...

Il doit se battre

Il est face à la mer

Sans pouvoir la distinguer

Tellement ses yeux sont baignés.

Il a garé la voiture un peu plus tôt

C'était une bonne idée.

Reste le manque

Insondable.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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20 février 2015

Pensée

   Puissent les mères avoir toujours fortune de s'occuper de leurs enfants au moins jusqu'à ce qu'ils soient eux-mêmes en mesure de se protéger et de survivre!

   Puissent-elles leur offrir un foyer chaud, douillet et confortable pour apaiser les maux de leurs corps et ceux de leurs esprits!

   Puissent les mères et leurs enfants être les protégées du Destin!

 

© 2015, Opaline.

CopyrightFrance.com

 

8 décembre 2014

Désir d'infini

Désir d'infini

(section des poèmes nouveaux)

 

Assis à sa fenêtre

Il regarde dehors

Il voudrait pour Noël

Pouvoir bientôt renaître

En découvrant sa mère

Au détour d'un nuage.

Il l'a tant espérée

En fixant l'horizon

Qu'il mesure avec peine

Comme il l'a désirée

En vain pendant des nuits

Et des jours d'affilée.

Alors dans ses études

Il choisira les maths

Travaillera sans cesse

Le combat sera rude

Car elle avait dit :"Si

L'on s'aime à la folie

On se retrouvera

Au creux de l'infini."

Il a cherché il a compté

Sans jamais se lasser

Mais il semblerait bien

En tous cas pour l'instant

Que l'amour qu'il lui porte

Ne fut pas suffisant

Ou bien que l'infini

Se refuse aux vivants.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

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