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Opaline, une plume et un piano...
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oiseau
29 avril 2014

Superstition

 

Sous le coup du hasard

Une pie sur la fenêtre

Pose ses petites pattes.

Elle annonce un malheur

Résolu qui tôt ou tard

S'abattra, du moins, peut-être.

Tu vois? Deux pies s'ébattent

Illuminées de bonheur.

Tu deviens l'heureux veinard:

Imagine renaître

Onirise donc la cyathe

Niellée de ta vie sur l'heure!

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite

CopyrightFrance.com

 

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15 février 2014

Un oiseau à la mer

     Pour aujourd'hui je vous propose un poème que j'ai écrit hier soir après avoir vu des photos en me promenant sur d'autres blogs. La photo qui m'a frappée est la douzième de ce message du blog MoutyKif. Elle a été réalisée par Philip Plisson, et est référencée AA37189 sur son site. Il s'agit du phare de Nividic. Et on peut trouver d'autres photos de la tempête sur son site ainsi que sur son blog.

 

Petra Nividic

 

Un oiseau à la mer

(section Histoires de lieux)

 

Quand la mer emprisonne

D'un manteau bouillonnant

La tour qui fanfaronne

D'un phare pris dedans

L'homme peut avoir peur

Mais reste fasciné

Par toute la grandeur

Des vagues projetées.

Les perles de fracas

D'un blanc teinté de gris

Eclatent devant soi

En gerbes ahuries

Poussière soulevée

Des chevaux de Neptune

Qui pourrait dans un jet

Eclabousser la Lune.

Le phare se tient fier

Comme un roi dans sa fraise

Attendant que la mer

Et les courants s'apaisent.

Le bec sortant de l'eau

Mais le corps englouti

Le phare oiseau pataud

Risque d'être détruit

Construction des hommes

Se voulant les plus forts

Que peut-être une gomme

Otera du décor.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

28 janvier 2014

Une Scène à la fenêtre

Une Scène à la fenêtre

(section des poèmes nouveaux)

 

Deux oiseaux sur la gouttière

Se tiennent chaud sous le toit.

Serre-toi bien contre moi

Faisons donc fi de l'hiver.

Noir et blanc et blanc et noir

Deux pies redonnent l'espoir.

Cœur à cœur aile contre aile,

Si nous étions éternelles ?

Mais l'une prend son envol

Et va jouer sur les tuiles.

Tête rentrée en son col

L'autre reste en son asile.

Bientôt gagnée par l'ennui

Elle rejoint son amie

Toutes les deux disparaissent

Dans des jeux pleins d'allégresse.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

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