Pensée
Si tu crois en toi-même suffisamment fort, si tu restes droit dans tes bottes, le découragement t'atteindra, mais ne te vaincra pas.
© 2015, Opaline.
Si tu crois en toi-même suffisamment fort, si tu restes droit dans tes bottes, le découragement t'atteindra, mais ne te vaincra pas.
© 2015, Opaline.
La Voisine aux oiseaux
(section des poèmes nouveaux)
Si tu regardes bien, par ta fenêtre,
Tu verras un jardin.
Il doit y faire bon vivre, peut-être,
Dans le jardin du voisin.
A toutes les branches des arbres pendent
De merveilleuses cages
En fer forgé où les oiseaux attendent
Patients, rieurs et sages.
Et quand ce grand univers coloré
Se prend d'aise à chanter,
Toutes les arabesques dessinées
Charment tes sens ailés.
C'est elle dans sa robe de flanelle
Qui vient pour les nourrir,
Ta belle voisine confidentielle
Pour elle, tu soupires.
Elle ne s'occupera pas de toi
Tu n'es pas de son monde,
Elle aime le chant de ses oiseaux rois
Qui son esprit féconde.
Elle aime caresser les plumes douces
Qui la font voyager
De l'horizon bleu à la lune rousse
Sans jamais présager.
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
L'adversité a ceci de commun avec la mer, qu'elle peut être patiente à l'extrême pour atteindre sa proie, et si soudaine à la fois qu'elle la déstabilise immanquablement avec sa vague dévastatrice. Si elle ne parvient pas à la faire choir, elle la fait cependant quelque peu tanguer.
© 2015, Opaline.
D'un coup Judith se souvint d'un après-midi où ils étaient venus admirer la mer, sur ce même pont, au même endroit, exactement. On était dans la première partie de la croisière. Les nuages s'étaient rassemblés et la pluie avait menacé d'abord. Ils avaient péroré sur la puissance de la nature. Et effectivement, la pluie était venue leur inonder le visage. Judith était restée blottie au creux des bras de Julien, qui tentait de faire de son corps un rempart de protection, comme une carapace sur le dos de Judith. Rempart quelque peu inutile, ils étaient ressortis de l'averse trempés de la tête aux pieds, tous les deux. Mais ils souriaient et étaient heureux. Et ce soir-là aussi, ils étaient heureux.
(à suivre...)
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Et ce soir, pour mon second message, puisque nous sommes déjà le 7 juillet, je vous renvoie le lien du dessin de Philippe Geluck en hommage à Charlie. En effet, je n'ai pas reçu de réponse pour savoir s'il m'autorisait à le publier, il vous faudra donc cliquer sur le lien ici présent pour découvrir le dessin. Ce dessin fait partie de la liste de mes préférés, comme je vous l'avais expliqué en créant cette catégorie.
Belle soirée à tous !
Opaline
(section des poèmes nouveaux)
J'entends le bruit de ta respiration
Tu inspires, deux secondes,
Tu expires, deux secondes.
J'écoute ta respiration.
C'est ainsi que va le monde,
Régulier et rassurant.
Dans le fin fond de la nuit
Tu es l'étoile qui luit
Dans le cœur de ta maman,
Mon enfant.
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Vogue, mon âme !
(section des poèmes nouveaux)
Un trois-mâts dans le vent va
Sur les flots au fil de l'eau.
Oh ! le trois-mâts, emmène-moi
Où tu voudras, loin de chez moi
Afin de commencer ma vie
Sous l'horizon de l'infini !
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Quand tu as l'impression que la vie te piège, concentre-toi sur ta respiration, accorde-la au monde naturel qui t'entoure, et relève la tête.
© 2015, Opaline.