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Opaline, une plume et un piano...
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21 mai 2016

Un P'tit lapin

Un P'tit lapin

(section des poèmes nouveaux)

 

Petit lapin fait des bonds,

A droite, à gauche et en rond,

Il danse sur sa chanson :

"J'ai réchauffé ma maison !"

Tout à coup l'orage gronde

La pluie diluvienne inonde

La grande planète ronde,

La grêle, comme une fronde.

Petit lapin est tapi

Un oiseau au creux du nid,

Tout entier de froid transi

Et plein d'œufs autour de lui.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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20 mai 2016

Tigre

 

 

 

Toute la force sauvage,

Intense, féroce, féline,

Grésille dans le pelage

Rayé, frisson dans la rétine,

Et claque soudain l'orage.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

19 mai 2016

Le feuilleton (la suite)

   Nina se demandait ce qu'elle ferait pour son anniversaire. Après avoir envisagé plusieurs idées, elle opta pour une petite soirée chez elle, avec quelques amis Bien sûr, elle inviterait Sybille, quand elle l'aurait au téléphone tout à l'heure. Peut-être aussi sa petite voisine, toute jeune, arrivée récemment et très sympathique... Elle fignolerait sa liste un peu plus tard. Elle ouvrit le frigo, jeta un coup d'œil, choisit un morceau de viande qu'elle posa à côté de la table de cuisson. Elle fit bouillir un peu d'eau pour la garniture et passa l'aspirateur dans son salon, pendant que l'eau chauffait.

   Une fois à table, elle se mit à feuilleter, en mangeant, les magazines qu'elle avait récupérés chez les concessionnaires moto de la région. Elle avait pris sa décision, elle allait changer de bécane ; restait à choisir. Maintenant qu'elle avait un travail stable, c'était possible, alors autant foncer.

 

 

 

à suivre...

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

18 mai 2016

Pensée

   J'aime quand l'écriture vide la tristesse et permet de rebondir.

 

© 2016, Opaline.

17 mai 2016

Oradour

Oradour

(section des poèmes nouveaux)

 

Tout le long du chemin

Nous pouvons observer,

Les grands murs calcinés

Sous des toits disparus,

Le fer à repasser

Qui attend sagement

Sur sa table, posé,

La belle ménagère

Interrompue soudain,

Mais qui ne viendra plus,

L'école abandonnée,

L'église désertée

Dans un enfer de flammes

Semé des cris des femmes

Résonnant en silence

Du poids de la vengeance,

Folie sur l'innocence

Violemment abattue...

 

Oradour, Oradour,

Ton souvenir en moi

Gardera ce goût-là

Mais on ne voit plus ça.

Les murs sont là, bien sûr,

Et pourtant les léchures

Noires de ces brûlures

Sont effacées déjà.

En voyant la voiture

Déplacée depuis lors

Je crois ouïr le bruit

Des semeurs de la mort

Lorsqu'ils sont venus là.

Oradour, Oradour,

Pourquoi ne vois-je pas

Peu à peu la nature

Reprendre un peu ses droits ?

 

Oradour, Oradour,

Le réel qui se fane

Coulera de reflets

Tout au long de la Glane

En souvenir gravé.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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16 mai 2016

Pensée

   Mémoire, espoir. Vous qui rimez dans le noir, que garderai-je de vous, à l'aube de mon grand soir ?

 

© 2016, Opaline.

15 mai 2016

Lettre à Renaud n°2

Lettre à Renaud n°2

(section des poèmes nouveaux)

 

Renaud, Renaud,

Toi qu' étais si beau

Sur les photos,

Renaud, Renaud,

J'viens d'écouter ton C. D.

Et j'aim' toujours t'entendr' chanter.

Renaud, Renaud,

Tu te trouves moins beau

Et c'est p'têt' un peu vrai.

Renaud, Renaud,

On s'en fout : t'as bien mieux,

T'as ta voix, t'as tes yeux.

Or ton regard

N'a pas changé,

Observe mieux,

C'est bien le même.

Tu veux savoir ?

Il était accompagné

De  ton sourire et ta colère.

Renaud, Renaud,

Que tu es triste,

Renaud !

Mais tu es là,

Alors tu vois

Tout peut recommencer.

Oublie pour toujours d' picoler

Et remets-toi à bosser.

Tu voulais rester un gamin,

Faut retrouver tes "tatatin"

Là où ils sont

Sur ton p'tit ch'min.

Fais-les rev'nir dans tes chansons

Et retravaill' ta voix

Ton pouvoir n'est pas parti.

Faut juste équilibrer la vie

Dans sa beauté

Dans sa noirceur,

Rappeler à ton cœur

Qu'il n'y a pas qu'un seul côté,

L'obliger à se retourner

De temps en temps,

Pour respirer.

Renaud, Renaud,

J' suis d'accord avec Dominique

On veut plus t' "perdre

Dans tes silences."

Renaud, Renaud,

Tu dois faire entendr' ta musique

Dans cett' vie d' merde

Sans complaisance.

Tous les parcours sont chaotiques

T' laiss' pas bouffer par l'arrogance

De la tristesse.

Renaud, Renaud,

Si parfois dans le soir

La vie te paraît noire,

Tes yeux à toi sont bleus

Raccroche-toi à eux.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

14 mai 2016

Pensée

   Dans les yeux d'un enfant, il y a l'envie d'être grand et la brillance des espoirs.

   Dans les yeux d'un vieux, il y a l'envie d'être un enfant et la conscience désabusée des échecs.

   Il faudra apprendre à l'Homme, un jour, à être à temps.

 

© 2016, Opaline.

13 mai 2016

Un Cheval dans la mer

Un Cheval dans la mer

(section des poèmes nouveaux)

 

En errant sur la plage,

Un jour, j'ai remarqué

Une crinière en nage

Et un œil qui pleurait.

Dans l'eau, j'ai pénétré,

Je me suis approchée.

J'ai découvert un souffle

Sur ma main retournée.

Des naseaux doux, tendus,

Ont respiré mon être,

Et je suis devenue

D'un grand cheval, le maître.

Malgré son air farouche

J'ai posé de ma bouche

Un baiser sur son dos

En reine cavalière.

Depuis, le grand cheval,

Qui ne veut de rival,

Dit, grand sourire fier :

"Je suis triste, tu sais,

Lorsque tu m'abandonnes..."

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

 

12 mai 2016

Le feuilleton (la suite)

   La vie avait repris son cours, presque normalement. Quand on ne savait pas ce qu'avait Sybille, on la trouvait pleine de vie, joyeuse, même si elle était posée, intelligente aussi. Nina restait tout de même particulièrement troublée par le fait que Benjamin ait été sommé de se rhabiller en pleine nuit, de prendre ses affaires et de laisser place nette pour elle.  Quelle étrange relation ! Etait-ce cela, l'amour ? Le choix de se cacher à la moindre faiblesse, pour que l'autre ne voie de vous que les bons côtés ? Finalement, peut-être. Nina avait toujours espéré, au plus profond d'elle-même, rencontrer son âme sœur. Un garçon tendre et merveilleux, qui serait tout autant sa folie que son soutien sans faille... Peut-on soutenir longtemps quelqu'un qui décroît, tout en gardant intact le sentiment d'amour ?

 

 

 

à suivre...

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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