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Opaline, une plume et un piano...
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27 octobre 2015

A Grand Corps Malade

A Grand Corps Malade

(section des poèmes nouveaux)

 

Ô toi, Grand Corps Malade,

A l'apparence fade

Quand on te voit de loin,

Dès que ta voix résonne,

Alors je me cramponne

Pour ne pas défaillir.

Le son de ta voix grave

Fait de moi une enclave

Encerclée de frissons,

Les mots coul'nt dans ta bouche

Et chacun d'eux me touche

Au plus profond du cœur.

Ta voix comme une étrave

Fait de moi une esclave

Pour ton éternité.

Je reste sans bouger

A tes mots accrochée

Et m'enivre du rythme

De ton phrasé.

Eh toi, Grand Corps Malade,

Non, tu n'as rien de fade,

Le poète envoûté.

Avec les mots tu jongles

Et ce, du bout des ongles,

Tes griffes acérées

Qui percent les remparts

Et nous laissent hagards

Emus, touchés, vaincus.

Un jour, Grand Corps Malade,

Tu liras ma tirade

Au hasard d'un chemin

Tu n'auras pas ma voix

Et c'est bien mieux comm' ça

Pour l'imagination,

Toi la récréation

Source de l'émotion

Pleine et universelle.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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Commentaires
C
Très beau texte et tout en justesse. J'aime beaucoup l'entendre aussi.
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C
magnifique texte bravo bise raymonde
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C
magnifique texte pour un slameur que j'admire aussi!<br /> <br /> bisous<br /> <br /> coc♥
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