Bonsoir,

   exceptionnellement, bien qu'on soit jeudi, vous n'aurez pas le feuilleton ce soir, car il faut que je reprenne le fil de mon histoire pour réussir à l'enchaîner au bon endroit. J'essaie de vous faire ça pour demain, mais je ne vous promets rien :D

   D'autre part, je songe, après demande de plusieurs d'entre vous, à profiter de l'offre que j'ai reçue pour éditer un livre, ou plusieurs d'ailleurs, de mon blog. Tout ne logera sans doute pas en une fois, c'est pourquoi, je me permets de vous demander votre avis sur les textes ou les catégories qui vous intéresseraient en priorité. Vous pouvez me répondre en commentaire ou en privé, cela m'aidera à fixer mes choix.

   Ceux qui m'ont autorisée à travailler à partir de leurs clichés peuvent également me préciser s'ils renouvellent cette autorisation pour un éventuel livre.

   Je vous remercie par avance et vous souhaite une excellente soirée !

Opaline

Ô Lune safranée

(section des poèmes nouveaux)

Ô Lune safranée

J'aimerais être née

Pour me laisser guider

Par ton disque orangé.

Au milieu de la nuit

Rouler à l'infini

Vers un lieu inconnu

Et tout autant prévu...

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

   J'ai gardé le costume du passé de mes rêves, je l'enfilerai demain, pour ressentir la trêve.

© 2016, Opaline.

Inutile d'insister

Ne pas chercher à savoir

Combien tu me connaissais

Ou combien tu m'as oublié

Hélas!

Elan éperdu de conscience

Représentation, blanc, noir,

En quelles couleurs as-tu vécu

Nimbée de lumière crue

Comme un ange qui passe

En recelant sa profondeur

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Ἀλέξ

(section des poèmes nouveaux)

L'encre coule

De mes veines

En opale bleutée

Et je roule mes chaînes

Accrochées à mes pieds

J'écris

En avançant

Tous mes pas

Dans ce sang

Je me sens mieux

Déjà

Et portée par le vent.

Qui viendrait effacer

Un à un

Les degrés

Séchés au vent mutin

De mon âme

Exprimée ?

Je ne puis arrêter

Tous ces

Jaillissements

En flots continués

C'est

Mon apaisement.

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Le Poète peut crier

(section des poèmes nouveaux)

Silhouettes de sapins se découpent sur le ciel,

La lumière dans ma main, la matinée sera belle.

Dans la fraîcheur de l'hiver, c'est le parfum de l'espoir

Qui pénètre sans rien faire un esprit bien dérisoire.

Le poète peut crier, on ne l'entendra jamais,

Il est bien vite oublié, comme le goût d'un baiser.

Il perçoit la magnitude au plus profond de son être

Comme une sombre habitude, malédiction peut-être ;

Car personne ne le croit, lui qui ressent en son sein,

Qui reçoit et qui prévoit l'avenir de l'être humain.

Le poète peut crier, on ne l'entendra jamais,

Il sera vite oublié pour la saveur d'un baiser.

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.