Opaline, une plume et un piano...

   Une étoile filante a jailli dans mon cœur. Depuis, je la poursuis sans cesse.

© 2015, Opaline.

Impression de mai

(section des poèmes nouveaux)

Un soleil qui réchauffe

Un vent qui caresse

Un dos à la fenêtre

Des fleurs qui appellent

Un enfant qui rit

Des cheveux qui volent

Des oiseaux qui chantent

Des arbres qui dansent

Des murs qui surveillent

Une montre dorée

Des cailloux qui brillent

Des verres qui tintent

De l'eau se faufile

Un dos tout au chaud

Un lézard humain

Des pierres amies

Des voisins, du bruit

Un chat qui se prélasse

Une montre dorée

Des nuages qui jouent

Un ciel qui s'évapore

Un soir qui veut venir

Les étoiles du port

Envie de rester

Assis sur la fenêtre

Une montre dorée

Si je ferme les yeux

Peut-être...

Il faudra revenir

S'asseoir sur la fenêtre.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

   Bravo et merci aux hommes qui ont permis que nous connaissions un jour la photographie, puisqu'elle permet de conserver intact le souvenir, puisqu'elle est une gardienne de la mémoire, personnelle et universelle.

© 2015, Opaline.

Ah !

S'il suffisait de dire ouvertement

Ses propres ambitions

Avant de savoir la résistance qu'on porte en soi,

Un tourbillon emporterait définitivement

Tout sur son passage.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

   La fidélité est un magnifique voile, chaviré, chatouillé par le vent, chatoyant, attaché à un piquet.

© 2015, Opaline.

    Ah l'amour ! Du haut de son poste de commandement, Jim n'osait y songer. Cela faisait des semaines qu'il n'avait vu sa femme. Que pouvait-elle bien faire d'ailleurs, à cette heure où tout le monde ici s'amusait ? Il était parti tellement souvent au cours de l'année, que soit elle était bien triste en l'attendant, soit elle avait pris un amant. Et qui donc ? Le boulanger, dernier venu à s'installer dans leur quartier ? Le coiffeur, peut-être. Non, un homme qui lui aura été présenté par une de ses amies... Jim secoua la tête et chassa ses sombres pensées. Il préféra se remémorer sa femme, resplendissante, le jour de leur mariage, avec sa petite couronne de fleurs d'oranger.

(à suivre...)

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Ris comme un oiseau amoureux

Eveille-toi dans le soleil brumeux

Vole de tes propres ailes au-dessus de la mer

Embrasse les nuages et la terre

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   Comme je déteste quand la tristesse et la fatigue embuent mon âme au point de me cacher le soleil de mon avenir. Elles prennent dans leurs filets ma motivation, elles perdent dans leur labyrinthe mon inspiration... Sommeil, viens à mon secours !

© 2015, Opaline.

   On parle tellement de plaisir et de liberté à la télévision, qu'on est en train de faire des générations en grande partie imperméables à l'effort. Est-ce vraiment la base de la vie en société, et plus généralement de la vie ?

© 2015, Opaline.

Un Rêve de jeune fille

(section des poèmes nouveaux)

Couchée dans le fond de son lit

Une jeune fille imagine

Elle pense à la toilette

Au chapeau que, peut-être,

Elle mettra dimanche

Sous le grand soleil d'or.

Elle voit des amis

Des copains, des copines

La musique à tue-tête

Et écrit en grandes lettres

"Vive la fête des pervenches !"

Dans un magnifique décor.

Il sera sûrement là

Elle cherchera à plaire

Le suivant du regard

Discrètement tout de même.

Quel délice, son sourire !

Et les conversations

Qu'on fait sans se connaître !

On se découvre et on se cherche

Et parfois on se trouve.

La jeune femme allongée

Soupire.

En vérité,

Il sera bien difficile

Mais tout aussi excitant

De devoir patienter...

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.