Pensée
Envie de m'endormir sur un amour moelleux...
© 2017, Opaline.
J'aimerais un grand dîner, avec autour de moi, les gens les plus sympas, assis à ma tablée. Ma maison n'est pas grande, mais je vous y reçois, du moins tous en pensée, et sans vous entasser. Si je poussais les murs, vous pourriez y entrer ; j'aurais aimé y voir, un jour, l'humanité.
© 2017, Opaline.
Tout est urgent, puisque l'on va mourir,
Rien n'est urgent, puisque l'on va mourir.
© 2017, Opaline.
Comme la vie avance, et sans en avoir l'air, comme elle pousse l'humain, quand il l'a décidé ! Il gravit la montagne, pourtant infranchissable, celle qu'il apercevait quand il était au pied du monticule immense, que jamais, non jamais, il ne se serait cru capable de franchir. Le voilà au sommet, mais il a mis du temps. Et qu'est-ce que ce temps, sinon de l'expérience ? Du désir, de la joie, et du labeur aussi ?
Il en redescendra, et s'il est réfléchi, ne s'en vantera pas. L'expérience jamais ne finit son attrait, et il découvrira, en descendant encore, des choses qu'il ne sait.
© 2017, Opaline.
J'espère que l'Homme parviendra à vaincre l'intime ennemi qui lui ronge les entrailles, lui donne la nausée, la diarrhée, pour pouvoir enfin connaître la sérénité.
© 2017, Opaline.
Et ce soir, c'est la gratitude qui s'empare de mon esprit, même si je sais que je suis tout juste au début du chemin.
© 2016, Opaline.
Quel sentiment étrange, que d'accoucher de soi, au terme d'un labeur qui se calcule en mois, dont on ne savait pas, en commençant l'idée, de quoi elle aurait l'air, quand elle serait bien née ! Quelle satisfaction ! Quelle inquiétude, aussi !... Mais c'est là qu'est, sans doute, le bonheur de la vie.
© 2016, Opaline.
Le passé pourrait-il tout à coup resurgir, améliorer ma vie telle qu'elle est aujourd'hui, être une seconde chance pour entrer dans la danse ? Ou dois-je me méfier, car il pourrait aussi, bloquer mon avancée, basculer mon errance, projeter mon avenir dans un néant si rance, au bout de l'avenue, cette voie sans issue pour pouvoir me détruire ?
© 2016, Opaline.
J'ai gardé le costume du passé de mes rêves, je l'enfilerai demain, pour ressentir la trêve.
© 2016, Opaline.
Si je vis dans le présent, est-ce que j'oublie mon passé ?
Si je vis dans le passé, est-ce que je tue mon présent ?
Si je vis dans l'avenir, est-ce que je ne fais que rêver ?
© 2016, Opaline.