Edit du premier janvier 2017 : ce texte figure dans le blook suivant

Un Papillon dans ma mémoire

Refrain :

J'ai manqué ton appel

Je n'voyais pas ton cri

Toi tu hurlais si fort

Au milieu de la nuit

J'ai manqué ton appel

J'avais ouvert mes ailes

Toi tu hurlais si fort

J'avais fermé mon corps

Couplet 1 :

Beau papillon

Venu me voir si tard

Autrefois j'étais belle

Portée par le hasard

Et je croquais la vie

En profitant des fruits

De tout's les escarcelles

Nageant dans les regards

Des Apollons

Couplet 2 :

Beau papillon

Pour te voir il est trop tard

Tu as brûlé tes ailes

As croisé le hasard

Déguenillé ta vie

En t'offrant un beau fruit

Empoisonné du ciel

Mon regard tout hagard

Un alcyon

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Une Femme dans tes yeux

(section des poèmes nouveaux)

Ce matin, je t'ai croisé,

Comme ces derniers jours,

Tu m'as dit être occupé

Mais tu regardais partout autour.

J'ai cru que tu avais rendez-vous,

Mais tu as démenti ;

De toutes les façons, personne n'est venu vers nous,

Alors je t'ai souri.

Tu paraissais tourmenté

Je ne pouvais saisir ton regard

Pourtant c'est au détour d'un reflet

Que j'ai vu dans tes yeux briller un jupon noir.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Fine limite

Entr'ouverte

Ne pas regarder dehors, ni dedans,

Et puis si !

Tout découvrir

Réel, imaginaire :

Emmagasiner la lumière de sa vie !

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Dans la lueur d'un soir

(section des poèmes nouveaux)

Dans la lueur d'un soir

J'ai jeté l'ancre au nord

Voulu virer de bord

Accroché au rempart.

Dans la lueur d'un soir

J'ai suivi le soleil

Lumière qui émerveille

Et s'en va sans retard.

Dans la lueur d'un soir

J'ai aimé ton regard

Dont les flots de couleurs

M'entraînent pour toujours

Dans le grand océan

De ton âme insondable.

Dans la lueur d'un soir,

J'ai aimé ton regard.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

La Palette du poète

(section des poèmes nouveaux)

Il a les couleurs de la joie

Qu'il répand autour de soi

Comme un fin voile de soie

Qu'il laisse voler au vent.

Il connaît tous les sentiments

Peut les instiller doucement

Au détour d'un vers, blanc ou rimé,

A force d'avoir observé

Les gens pendant tell'ment d'années.

Il a tout vu, il a tout fait.

Il choisit ses mots pour sourire

Les déplace pour décrire

Fait entendre des musiques

Sélectionne des odeurs

Opte pour le cadrage ultime

Qui donnera le meilleur.

Le poète est cinéaste

Le poète est photographe

Le poète est musicien

Cuisinier de petits mets fins

Peintre parfois à ses heures

Conteur, romancier, danseur...

Chaque pièce est son reflet ;

Au beau milieu de ses mots

Il dispose aussi ses maux,

Sa palette est riche à flots

Et lorsque vous le lirez,

Peut-être le débusquerez.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Le Photographe

(section des poèmes nouveaux)

Il attend

Il guette

La lumière exacte

Qu'il souhaite immortaliser

L'attitude précise

De son sujet

Qui parfois met du temps

Ne serait-ce qu'à se montrer.

Il doit rester immobile

Il doit rester concentré

Ne pas dévier du cadre

Ne pas tourner les yeux

Sous peine de voir ruinés

Tous ses efforts consentis

Et de devoir recommencer.

Soudain

Parfois

Il a la chance

De synchroniser

Son déclencheur

Avec le moment idéal

Et le cliché sublime

Naît sous ses doigts

Eblouis.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Si belle

Tes yeux

Etincellent

La vie

Luit

A l'intérieur.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Un Baiser dans tes yeux

(section des poèmes nouveaux)

Un baiser a traversé la salle

Porté sur les ailes du désir

Je l'ai lu au fond de ton regard

Prendre son envol de tes soupirs.

Un baiser a traversé la salle

Posé sa douceur sur mon visage

Avec la tendresse d'un espoir

Et bouleversé mon côté sage.

Ce baiser qui traversait la salle

Révéla le secret entre nous

A qui voyait nos yeux dans le soir,

Et je le garderai au cas où.

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Les Portraits du château

(section des poèmes nouveaux)

Dans le petit château court une enfant perdue

Qui cherche son chemin, sa mère a disparu.

Au détour des couloirs, elle voit les portraits

Gardiens de la maison, surveiller sans guider.

Elle sait bien que pour ces muets personnages

La vie est sur les murs, la parole est hors d'âge.

Les yeux sur un point fixe, ils assistent de loin

Bien qu'aux premières loges au présent humain.

Mais si vous regardez bien attentivement

La toile des portraits frémit de temps en temps.

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

   Mes yeux se sont retournés à l'intérieur de ma tête. Ils voulaient voir, mais il fait noir, un noir d'ébène à couper au couteau. Il vaut mieux laisser tomber le rideau...

© 2014, Opaline.