Pensée
Quand tu ne vois plus le temps passer ou ralentir, c'est que tu es hors du temps, sans progression ni régression, comme si tu continuais à vivre en ayant tout vécu déjà.
© 2016, Opaline.
Quand tu ne vois plus le temps passer ou ralentir, c'est que tu es hors du temps, sans progression ni régression, comme si tu continuais à vivre en ayant tout vécu déjà.
© 2016, Opaline.
Mon Cœur dans ta main
(section des poèmes nouveaux)
Tu as mon cœur dans ta main,
Je t'en prie, tiens-le bien.
Prends garde à le laisser respirer,
Sinon il pourrait bien s'étouffer.
Tu sais qu'il se contracte
A chaque acte
Dramatique de ta vie,
Ne serre pas trop fort
Même s'il te faut serrer les poings,
Prends ta force au creux de moi ;
Mais si la joie irradie ton parcours
Tes doigts s'écartent
Le laissent libre
Alors il gonfle,
Puise l'amour au creux de moi ;
Mais tu as mon cœur dans ta main
Alors je t'en prie, prends-en soin.
© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Et si tu devais choisir un seul jour à revivre, lequel sélectionnerais-tu ?
© 2016, Opaline.
Sois musicien pour de bon, sois musicien à ta façon, chante, danse, joue d'un instrument ou tape des pieds, tape des mains, mais éclate-toi, et vis, pour le rythme et par l'envie !
© 2015, Opaline.
(Edit du 26 janvier 2016 : Le projet est arrivé à son terme !
La partition est accessible ici : clic.
Le fichier son est accessible là : clic.)
Edit du premier janvier 2017 : ce texte figure dans le blook suivant
Une Bougie pour la Terre
Couplet 1 :
Regarde les tous ces humains
Soi-disant aptes à réfléchir
Au lieu de se donner la main
Ils se combattent, se font souffrir,
Ils cherchent à prendre le pouvoir
L'un sur l'autre, son territoire,
Au lieu de partager la terre
Comme des amis, comme des frères
Refrain :
Allume une bougie
Pour promouvoir la vie
Pour porter la lumière
Aux humains qui sont frères
Fais que bientôt la Terre
Ne soit qu'un seul pays
Quelles que soient les couleurs
Oublie l'argent, la peur.
Couplet 2 :
Regarde les tous ces humains
Soi-disant très intelligents
Chacun pense à son lendemain
A sa personne, à ses enfants,
Il croit son malheur supérieur
A celui de tous ses voisins
Refuse de voir tous les bonheurs
Que la vie offre le matin
Couplet 3 :
Regarde les tous ces humains
Têtes pensantes de la planète
Qui ne recherchent que le gain
Et se comportent pire que des bêtes
La jalousie, l'argent, la haine,
La moindre contrariété les excite
Et ils sont prêts, allure sereine,
A toute promesse hypocrite
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Et mon cœur s'épanouit dans une forêt noire, le sol marron de chocolat, le rêve blanc de crème fouettée et la vie battante de cerises rouges, gorgées dans leur chair d'un espoir merveilleux.
© 2015, Opaline.
Prière dans la nuit
(section des poèmes nouveaux)
Parfois je m'imagine
Quand la mélancolie
Vient jouer les ballerines
En plein cœur de ma vie,
Qu'en un pays se trouvent
Les âmes des anciens.
Ce pays invisible
Est tout autour de nous
Dans le monde sensible
Où tous, nous sommes fous
Sans être vraiment libres,
Des jouets du destin.
En les priant très fort
Nous pouvons obtenir
S'il est juste et sans tort
Notre plus grand désir
Et ce, car ils entendent
Tout à fait nos pensées.
Alors prions très fort
Et puis demandons-leur
De restreindre la mort
A des cas sans malheur,
D'abolir la violence
Comme l'appât du gain.
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Instantanés d'un jour
(section des poèmes nouveaux)
Sur son lopin de terre
Et sur ses murs de pierres
Il construit l'avenir.
Dans sa vieille maison
De gros rondins tout ronds
Elle se chauffe au feu.
Dans leur appartement
Qui n'est vraiment pas grand
Ils vivent en départ.
Dans la vieille cabane
Entourée de bardane
Le vieux vit au présent.
Des cordes bien tendues
Aux fenêtres des rues
Linge qui sèche au vent.
Et plus loin, sur la place,
C'est un ballon qui passe
Dans les rires d'enfants.
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
"Je me suis posté au début de la vie, c'est là que l'on a la plus belle vue. Paysage féminin tout en rondeurs et en courbes apaisantes, où je regarde le possible, l'enfant pas encore né, la femme pas tout à fait mère. Je me réchauffe à ces existences en devenir."
René Frydman, Lettre à une mère.
Les mots sont l'héritage de nos divers ancêtres, ils possèdent la richesse de leurs civilisations tapie au creux de la nôtre. Comment peut-on vivre pleinement, et comment peut-on comprendre réellement le monde dans lequel nous vivons sans les connaître ?
© 2015, Opaline.