La Maison d'Amérique
La Maison d'Amérique
(section des poèmes nouveaux)
Bien au chaud dans le lit on sent frémir les murs
Sous l'effet du grand vent qui veut nous réveiller
On ouvre les volets l'esprit plein d'aventure
On a du mal un peu à les tenir bloqués.
Le vent les pousse fort : à nous de résister !
C'est un petit combat qui s'engage au matin.
Le vent de son côté préférerait gagner
Mais l'homme décidé porte un autre dessein.
Le soleil qui se lève éclaire l'univers
Il caresse la joue rafraîchie par le vent
De l'homme qui regarde s'étaler les terres
Sous ses yeux, la nature et les arbres, l'auvent
Resplendissent dans l'air qui devient magnifique
Aux rayons de printemps volant dans le ciel bleu.
Et l'homme se sent bien et il trouve magique
La maison qu'il possède et qui le rend heureux.
Il respire, il s'étire, il est calme et serein,
Il n'a aucun besoin d'aller sous les Tropiques.
Cette maison puissante chasse tous ses chagrins.
C'est un porte-bonheur sa maison d'Amérique.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.