Opaline, une plume et un piano...

Ligne démarcative

Invitation au voyage

Mise en équilibre

Interdiction du passage

Transgression significative

En tout état libre

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

  Je regrette le temps où l'on prenait le temps de parler aux humains, plutôt que leur écrire en mots immatériels.

  Je regrette le temps où l'on prenait le temps de parler aux humains, et puis de leur sourire et leur serrer la main.

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Je vous livre ce soir un poème, qui pourrait se suffire à lui-même. Pourtant, il se lit en deux temps ; je vous invite à revenir le lire demain, quand j'y aurai rajouté des photos. Belle soirée à vous !

Chat noir pour sapin blanc

(section des poèmes nouveaux)

Un tout petit chat noir dans un grand sapin blanc

Qui découvrait Noël pour la première fois,

D'écharpes scintillantes en colliers géants

Se pare et se maquille en grand élan de joie.

Mais ne suis-je donc pas dans cet accoutrement

Le plus sublime chat ? Mes yeux ne viennent-ils

Orner cet arbrisseau plus magnifiquement ?

Qu'en pensez-vous jeune homme, n'est-ce pas subtil ?

Le sapin bouge un peu, frétille et tinteline,

Sous l'effet de la patte, à chaque coup de griffe,

La décoration change et devient plus féline

Modifications d'un petit escogriffe.

Et parfois tout en bas soudain on aperçoit

Une guirlande noire ondulante et velue

De sa sourde présence un indice de choix

Car le reste du corps, c'est fou, ne bouge plus.

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  Et que fera-t-on, demain, si des robots font tout à notre place ? Comment seront nos vies ? Quels seront les métiers qui pourront subsister hors de l'informatique ? Comment gagner sa vie ? Qui aura du boulot ?

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  A l'aube, Marie se lève ; et armée du nom de l'ancien notaire, elle commence par des recherches sur son ordinateur. Plusieurs réponses apparaissent, pas toujours la porte à côté d'ailleurs. Comment faire pour trouver la bonne personne dans toute cette liste ? Avec un nom aussi courant que cela et aucune précision sur la profession des gens à la retraite, la tâche s'avère ardue. Marie tente de procéder par ordre : elle récupère les adresses les plus proches en premier, élimine quelques médecins en activité ou autres de la liste, tout en se disant que si la personne a changé de région, elle n'est pas au bout de ses peines... Elle ne se décourage pourtant pas. Elle s'arme de son téléphone et entreprend d'appeler les numéros récupérés, un par un, et elle leur demande s'ils ne seraient pas l'ancien notaire qui exerçait à l'adresse que son frère lui a communiquée. Le temps va être long.

  Pendant ce temps, Michel et Christine vont voir à la mairie si on peut les aider, mais cette tentative est infructueuse. Ils passent devant un office notarial, alors à tout hasard, ils rentrent expliquer qu'ils recherchent leur titre de propriété mais que le notaire qui a signé l'acte n'exerce plus, et ils demandent si une telle démarche est possible. La secrétaire les invite à patienter un peu le temps qu'elle aille se renseigner.

(à suivre...)

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La Saison des tourments

(section des poèmes nouveaux)

Dans un ciel mitigé

Mes sentiments d'hiver

Mes sentiments d'été

Livrent bataille ensemble

Pour voir qui va gagner

Les vents, tournants, changeants,

Ballottent à leur gré

Mes sentiments d'hiver

Mes sentiments d'été

Et le soleil s'en mêle

Réchauffant par ici

Des pensées congelées

En s'éloignant par là

D'une qui tombe en pluie

Leurs couleurs et leurs formes

Sont bien trop malmenées

Mais mes pensées d'hiver

Et mes pensées d'été

Gardent pourant leurs charmes

Mes sentiments d'hiver

Tiraillent sur mes nerfs

Il me faut appeler

Mes sentiments d'été

Peu importe qui gagne

Je ne saurai jamais

Comment sortir du bagne

Ni comment y entrer

En hiver, en été

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 Un Marquis au marais

 (section des poèmes nouveaux)

Dans le marais joli

Une barque voguait

Lorsqu'un petit marquis

Tout soudain, est tombé

Empêtré dans ses guêtres

Il tente de nager

Le tissu est trop lourd

Il risque se noyer

Alors doucettement

Il ôte ses chaussures

Quitte son vêtement

Sa fausse chevelure

Quand il touche enfin terre

La barque a dérivé

Plus loin dans le marais

Il est nu comme un ver

Jamais on ne vit là

De concert plus bruyant

D'un homme coassant

Sa vérité en fa

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Méfie-toi, méfie-toi, car c'est dans l'oeil du chat que se terre l'éclair, en décharge électrique, de génie comme de folie !

Et parfois, tout à coup, il surgit...

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Surfe aussi calmement que tu peux, quand survient la vague d'orage.

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Mille pensées frénétiques

Agitées et tourmentées

Gagnent ton esprit inquiet

Ne laissant plus le paisible

Enrubanner ton sommeil.

Si tu veux toucher la cible

Irisée d'un lit douillet

Un cachet empaqueté

Maîtrisera l'électrique.

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