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Opaline, une plume et un piano...

Opaline, une plume et un piano...
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28 novembre 2013

Le feuilleton (la suite)

        Il s'acheta un sandwich pour aller le manger dans un grand parc. Il n'avait aucune envie de s'enfermer par une journée pareille. Il commença son sandwich en marchant, puis s'assit sur un banc pour le finir. Il contemplait l'étendue du parc qui s'étalait devant son regard, la fontaine un peu à droite, le bosquet derrière elle, les maisons lointaines qu'il apercevait droit devant lui, l'aire de jeu pour enfants à sa gauche. Il porta encore une fois le sandwich à sa bouche, quand tout à coup deux hommes vinrent s'asseoir brusquement à côté de lui, lui passèrent un bras sous chacun des siens, le relevèrent sans ménagement en lui disant que s'il hurlait, il était mort. Gabriel Rochat sentait quelque chose de dur pointer dans sa taille, il n'avait aucune envie de vérifier si c'était bien une arme. Il se laissa emmener sans faire d'histoires, et il ne protesta que timidement quand ses agresseurs balancèrent violemment son portable le plus loin qu'ils purent. Ils le firent pénétrer à l'arrière d'un fourgon sans fenêtre et ils le maintinrent immobile le temps du trajet. Pour descendre, ils lui enfilèrent une sorte de cagoule opaque sur la tête, ils le guidèrent dans ce qui lui parut être de vrais méandres. Soudain, il entendit une clef tourner, ils le firent pénétrer dans une salle sombre, sans doute une cave, ils lui ôtèrent sa cagoule et le poussèrent à l'intérieur.

 

(à suivre...)

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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27 novembre 2013

Le téléphone

        Le téléphone est le lien qui t'empêche de vivre si tu restes constamment collé à lui. Tu parles, tu parles, tu parles. Tu ne fais rien. Tu ne peux pas t'empêcher de répondre dès que tu entends sa douce mélodie qui résonne à ton oreille. Tu es à table, tu réponds ; quand tu reviens, ton repas est froid. Tu te couches et commences à t'endormir, tu réponds ; tu ne t'endormiras plus. Tu es aux toilettes, même là tu emmènes ton téléphone, tu réponds ; et tu fais profiter ton interlocuteur du bruit puissant de la chasse d'eau. Aucune intimité. Tu ne t'inquiètes plus de personne dès qu'il sonne. Il contient ta vie entière et tu te sens nu si tu le perds.

        Le téléphone est le signe de ton absence de vie si tu ne l'approches pas de ton oreille. Il ne sonne jamais, tu ne sors jamais, il ne te sert que si tu dois toi-même appeler. Personne ne s'inquiète de ta vie, il reste désespérément muet, ne te dérange jamais devant la télé. Pas de mauvaise nouvelle, pas de copine en larmes cherchant du réconfort, pas de copain qui passe à l'improviste, pas d'invitation pour une soirée festive, pas d'importun de dernière minute. Tu refuses de devenir l'esclave de ton téléphone, tu refuses que ton patron puisse te joindre n'importe quand, même en congé, tu préfères vivre libre et vivre tout court. Mais vis-tu vraiment ?

          La société moderne est téléphonique, entièrement.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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26 novembre 2013

Bougie

Bouteille à la mer

Ode à Aphrodite

Une prière s'élève

Gravement dite et redite

Iphigénie ou Ismène

En un mot se soumettent.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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25 novembre 2013

La pensée du soir

Donnez-moi mon lit pour l'éternité...

 

© 2013, Opaline.

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24 novembre 2013

La pensée du soir

Lis les livres le plus variés,

     et tu connaîtras l'humanité.

 

© 2013, Opaline.

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23 novembre 2013

La pensée du jour

      Le Coup de foudre, c'est le cœur qui picote, qui s'emballe et se dérègle. Ça déclenche ce besoin fondamental de se contrôler au moment où précisément on ne maîtrise plus rien. Ce sont les jambes qui flageolent, la tête qui part dans les nuages, la respiration qui s'altère, le corps entier qui se met aux aguets. Il cherche à voir le moindre signe d'intérêt réciproque, il cherche même à le provoquer, sans tout à fait se dévoiler. Un regard en croise un autre, si la maîtrise et la volonté sont bien orientées, le message sera très bientôt passé. Instant fugace qui fixe un avenir de glace ou un amour tenace qui reste à inventer.

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

 

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22 novembre 2013

Eclaboussure

                                                       Entre chien et loup

                                                  C'est l'heure fatidique où

                                             Les manteaux se ferment bien serrés

                                        A la tombée du froid

                                   Bousculant tous les passants

                              Oubliant son avenir

                         Un homme s'avance

                     Sur les pas de son destin

               Sur la voie de son dessein

          Un homme s'avance, lève le bras

     Règle la mire

Et tire un éclair.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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21 novembre 2013

Le feuilleton (la suite)

        Il entra en conquérant dans la salle de videoconférence. C'était capital pour lui. Il fut très impressionné par le nombre de visages qui apparaissaient sur l'immense écran et qui avaient toute leur attention posée sur lui, mais il n'en laissa rien paraître. Il commença son allocution en saluant ces visages et en se présentant. Puis il partit dans une présentation enflammée de l'objet. Il en fit l'éloge, se prêta à des démonstrations, réalisa des calculs d'études de marchés fictifs, donna tout ce qu'il avait en lui d'énergie pour vendre son produit, si bien qu'à la fin de son intervention, il était en sueur. On voyait quelques gouttes perler sur son front.

       "Avez-vous des questions ?" demanda-t-il aux spectateurs. Mais comme la réponse fut négative, il prirent donc tous congé les uns des autres, et on coupa la connexion.

       "Vous croyez que ça va marcher, Lydie ?

       - Oh, je pense que oui, Monsieur. Vous avez été bon, très bon. Finalement, c'est même mieux que quand c'est le patron qui s'y colle !"

        Le patron, ah oui, tiens, parlons-en du patron. Il avait disparu subitement une semaine avant la présentation du produit. Injoignable, introuvable... un véritable abonné absent. C'est pour ça qu'il avait dû faire la présentation à sa place. Mais en attendant, il n'avait pas procuration pour signer les chèques de l'entreprise et pour prendre officiellement les décisions. La situation devenait de plus en plus tendue, il aurait été sérieusement temps qu'il refasse surface, celui-là !

       "Merci beaucoup Lydie. Nous verrons bien les commandes.

       - N'ayez aucune crainte, ça va être un bon produit, les commandes vont pleuvoir.

       - Bien. Je sors pour déjeuner. S'il y a des appels, transférez-les sur mon portable." Et il quitta ce lieu du même pas que lorsqu'il y était entré.

 

(à suivre...)

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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20 novembre 2013

La Gastro-entérite

La Gastro-entérite

(section des poèmes nouveaux)

 

Mon ventre cause cause

Ce qu'il en dit des choses !

D'ordinaire en silence

Il continue sa danse

Mais s'il est dérangé

Il aime tant parler.

Il gargouille et se tord.

Ce virus qui le mord

Il cherche à le chasser.

Il ne peut plus manger.

N'ayant plus sa pitance

Il évalue ses chances.

Il combat vaillamment

L'ennemi qui dedans

Chamboule son repos.

Vite, vite, de l'eau !

Et alors tout en rythme

Il devient borborygmes.

Glouglou, bzzzz, miaou,

Gregre, brrrr, wouaou

Résonnent tant et plus,

Soutiennent mordicus

Qu'ils ne partiront pas,

C'est vrai. Oui mais voilà

Après quelque diète

La révolte est fin prête.

La nourriture écrase

Sans nulle périphrase

Les blup blup de la fin.

Elle avance grand train

Repousse les mutins

Et le calme revient.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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19 novembre 2013

Le Sens de la tarte

Bonsoir, bonsoir.

Encore une petite chanson qui vous montre la différence entre le sens propre et le sens figuré.

Opaline_Le_Sens_de_la_Tarte_demo

℗ 2013, Opaline. Tous droits réservés.

LeSensDeLaTarte

copyrightfrance-logo9

 

Le Sens de la tarte

 

Nous avions confectionné

Deux tartes bien décorées

L'une à la crème au café

L'autre aux fruits de cerisier

Nous voulions nous régaler

Pour de vrai.

 

Les copains sont arrivés

J'avais la tarte au café

L'un m'a fait un croche-pied

Et je me suis étalé(e)

La tarte, j'lui ai mis dans l'nez

Pour de vrai.

 

Il est parti se laver [...]

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduciton interdite.

 

Voilà, alors si vous souhaitez connaître la chanson dans son intégralité, vous pouvez acquérir la partition en pdf ou en mscz.

Pour acquérir le pdf à 3 euros , remplissez le formulaire suivant :

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Si vous préférez le fichier mscz à 5 euros , choisissez ce formulaire :

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