Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Opaline, une plume et un piano...

Opaline, une plume et un piano...
Visiteurs
Depuis la création 49 413
Archives
8 décembre 2013

Si je t'écris une lettre

Edit du premier janvier 2017 : ce texte figure dans le blook suivant

Blook 1

 

 

Refrain :

Si je t'écris une lettre

Que diras-tu ?

Si je t'écris une lettre

La liras-tu ?

Si je t'écris une lettre

Comment faire pour que tu l'aies ?

Et quels timbres faut-il mettre

Pour atteindre l'autre côté ?

 

Couplet 1 :

Dans cette lettre j'aurais mis

Mes sentiments et mes questions

Les projets de toute ma vie

Avec ta participation

La création d'une famille

Qui n'appartiendrait qu'à nous

Nos enfants tous ces joyeux drilles

S'agiteraient autour de nous

Dans le théâtre de la vie

Nous ferions bonne figure

Avec nos joies et nos soucis

Qui formeraient nos aventures

J'aurais pu te dire encore

Ma plénitude en ta présence

Mon cœur mon cœur qui bat si fort

Et qui passionnément me lance

Lorsque ton regard me traverse

Je sens monter l'adrénaline

C'est une flèche qui me perce

Cupidon a vaincu Opaline

 

 

 

Couplet 2 :

Dans la lettre j'aurais mis aussi

Ma colère et ma plus grande tristesse

Contre ta vie qui s'est finie

Sans nulle prophétesse

Annonçant ta disparition

Tu aurais lu sur ce papier

Toute mon indignation

Pour notre histoire ainsi niée

Ma difficulté d'avancer

Continuellement pas à pas

Je n'imagine plus danser

Depuis que tu n'es plus là

Je lutte contre des ennemis

Dont je n'connais pas la nature

J'ai repoussé tous mes amis

Mais je ne suis  pas si sûre

D'avoir véritablement bien fait

J'espère j'espère en ma nature câline

Te voir quand j'irai de l'autre côté mais

La Faucheuse a blessé Opaline

 

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

copyrightfrance-logo9

Publicité
7 décembre 2013

La vie

La vie est comme une valse, un temps fort pour deux temps faibles.

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

copyrightfrance-logo9

6 décembre 2013

Good Bye Mandela

Géant au cœur immense,

Ô symbole de paix

Ô symbole de pardon

Dispensateur de la grande réconciliation

Bienveillant par essence

Yeux mémorables de générosité, déterminé

En permanence tu as guidé ton peuple.

Maintenant que tu es parti

Au-delà de la vie terrestre

N'aie aucune crainte

Dans tous les pays

Enfants noirs, blancs et autres entretiendront

La nation modèle

Arc-en-ciel de Madiba.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

copyrightfrance-logo9

5 décembre 2013

Le feuilleton (la suite)

     Ses yeux eurent du mal à distinguer où il se trouvait. La pièce était très sombre, il n'y avait que la lueur d'un bloc de secours. Il finit tout de même par s'habituer à la faiblesse de l'éclairage et il put découvrir l'endroit où il était. C'était une cave. Il fit quelques pas en touchant les murs pour assurer ses perceptions. Le mur du fond de la pièce et le sol étaient en terre. Pour les murs des côtés de la pièce, c'était plus difficile à dire ; sans doute de la pierre apparente montée avec de la terre bien tassée, ou bien avec du vieux ciment qui s'effritait un peu. Le quatrième mur qui intégrait la porte était fait de parpaings. Très tôt, il ressentit l'humidité du lieu et commença à avoir froid. Il n'avait plus la possibilité de connaître l'heure, étant donné ce que ses ravisseurs avaient fait de son portable. Pas de chaise, pas de banc, pas de paillasse. Il resta donc debout, marcha un peu, mais évita de s'appuyer contre les murs pour ne pas salir son manteau.

     Cela faisait maintenant plusieurs heures qu'il était enfermé et n'avait vu personne. Il perdait déjà la notion du temps, même si son ventre lui indiquait qu'en temps normal, il aurait déjà mangé son repas du soir. Il se demandait pourquoi il était là, si la secrétaire s'était inquiétée de son absence, si elle avait prévenu quelqu'un, si son patron avait fait les frais des mêmes ravisseurs, s'il sortirait de là en vie... Réfléchir, il n'avait plus que ça à faire dans cet endroit.

 

(à suivre...)

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

copyrightfrance-logo9

4 décembre 2013

La Coupeuse

La Coupeuse

(section des poèmes nouveaux)

 

Comment fais-tu pour choisir ?

Quelle est la règle que tu suis ?

Certains t'appellent sans que tu viennes,

D'autres n'ont pas même le temps de te connaître

Que déjà tu les emportes et nous les ravis.

Tu épargnes des amants constants

Tu sépares ceux qui s'aiment tragiquement

Tu laisses libres des monstres

Tu anéantis des innocents

Voire tu t'en prends à des enfants

Ou bien tu passes en ignorant les gens

Et tu te plais à rester un mystère.

Certains prétendent pouvoir entendre

Les voix anciennes des disparus

Par un canal si ténu

Que tous les scientifiques

Qui se piquent

D'être les garants de la vérité

Ne peuvent pourtant prouver

Et matérialiser.

On les prend pour des fous.

Comment est-ce chez toi ?

Prison ou havre de paix ?

Comment fais-tu pour décider

Qui peut message passer

Aux êtres chers qu'il a laissés ?

Es-tu une tortionnaire

Ou une bonne mère

Qui recueille tous ses enfants

Un par un

Avec joie et déchirement ?

 

Un jour je te rencontrerai

J'espère te voir accompagnée

Des êtres avec lesquels j'ai envisagé

De longs moments partagés;

En attendant, je vais t'envier.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

copyrightfrance-logo9

Publicité
3 décembre 2013

Vagues

Vagues, esquifs, récifs, l'odeur de vos embruns et la musique de vos dialogues me manquent.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

copyrightfrance-logo9

2 décembre 2013

La Mort

La Mort est le plus grand pouvoir existant sur l'être humain. Elle arrive quand elle l'a décidé pour faire sortir du jeu celui qu'elle a choisi, sans prendre en compte les conséquences sur l'entourage, les projets qui avaient été établis ou la volonté du sujet élu. Elle est complètement arbitraire et définitive. Quand elle semble perdre la partie, ce n'est que ruse pour générer un fallacieux sentiment d'invulnérabilité chez un être qui se croit supérieur.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

copyrightfrance-logo9

1 décembre 2013

Mylène Farmer

Malgré la mélancolie de ses grands

Yeux de braise

La perfection de son corps

Ensorcèle

Nos cœurs

Esprits

Factices

Artifices qui

Répondent présents

Murmurant le nom de la merveilleuse

Egérie qui nous

Rassemble pour prier le dieu de l'Amour.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

copyrightfrance-logo9

30 novembre 2013

Les Œufs de Pâques.

Edit du premier janvier 2017, le texte figure en intégralité dans le blook suivant :

Blook 1

  A l'approche de Noël, un peu de magie peut être bienvenue, alors pour ce soir, voici le début de mon tout dernier conte pour enfants que je vous propose.

copyrightfrance-logo9

 

Les Œufs de Pâques.

 

 

     Il était une fois une petite fille prénommée Annie. Elle vivait dans un petit chalet presque au sommet de la montagne. Elle allait à l'école à pied chaque matin et remontait de même chaque soir. Elle jouait un peu dehors à moins que sa mère ne l'appelât parce qu'elle trouvait qu'il faisait trop froid. Dans ce cas, Annie s'enfermait dans sa chambre, pour lire, faire ses devoirs ou tout simplement rêver.

     Annie avait huit ans et n'avait plus revu son père depuis quatre ans. Elle ne savait pas pour quelle raison. Elle avait bien tenté de demander à sa mère, mais cette dernière n'avait pu lui expliquer, car elle n'en savait pas plus que sa fille, et ce genre de questions lui faisait monter la larme à l’œil. Le père n'était plus rentré un soir. Il n'avait pas prévenu. Sa femme, d'abord, s'était inquiétée, puis elle avait fini par se laisser gagner par les insinuations des gendarmes, lorsqu'elle les avait contactés. Il était sans doute parti rejoindre une maîtresse. Il n'y avait aucun signe de disparition inquiétante, l'homme avait sans doute voulu changer de vie, laissant tout derrière lui, sans même se retourner.

     Depuis la disparition, la mère s'était fait une raison pour pouvoir avancer et continuer d'élever sa fille. Elle aurait voulu déménager qu'elle n'aurait pu le faire, faute d'argent. Elle n'aurait pu vendre la maison qui appartenait à son mari. Elle continua donc d'habiter le chalet, se débrouilla comme elle put pour remplacer l'absent, faire à sa place le potager, couper le bois pour pouvoir se chauffer l'hiver, et s'occuper des animaux de la maison, en plus de tout ce qu'elle faisait déjà avant. Elle ne demandait que très rarement à sa fille de l'aider, car elle refusait que la situation pèse sur elle. Par conséquent, elle s'épuisait.

     Annie avait encore demandé au Père-Noël de lui ramener son papa, mais il n'avait pas dû la trouver suffisamment sage, car cela n'avait pas fonctionné.

     Sa mère n'était pas chrétienne, pourtant, elle aussi avait prié pour le retour de son homme, le père de sa fille.

     Aucune nouvelle, horizon vide.

    Pour tromper l'ennui, pour s'accrocher à la vie, et avant tout pour minimiser l'impact sur Annie du départ de son père, la mère avait fait effort pour sourire, pour préparer à sa fille des choses agréables et conserver l'apparence de la vie. Parfois, quand Annie rentrait, sa mère avait mitonné des crêpes avec les œufs de leurs poules, le lait de leurs vaches et un peu de farine. D'autres fois, elle préparait le gâteau préféré d'Annie avec elle et elles partageaient ensemble un moment dont Annie se souviendrait longtemps. La mère marquait chaque fête traditionnelle : les anniversaires bien sûr, le nouvel an, l'épiphanie, la fête nationale...

     Pâques ne dérogeait pas à la règle. Quand elle n'avait pas assez de sous pour acheter des œufs en chocolat, la mère confectionnait elle-même des œufs un peu spéciaux. Elle prenait des œufs de poule qu'elle vidait sans les casser. Elle établissait ensuite une préparation sucrée au chocolat qu'elle infiltrait patiemment dans les coquilles vidées. Elle faisait durcir sa préparation au frais et décorait en cachette les œufs avant d'aller les disposer dans le jardin où elle savait qu'Annie s'amuserait à les chercher.

[...]

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

Princessebelle

Si vous voulez connaître la suite, vous pouvez acquérir ce conte pour 3 euros au format pdf :

Indiquez ici votre mail
Titre de l'oeuvre commandée

 

29 novembre 2013

Ma pensée du soir

Puise ta force dans la nature, accroche-toi à ses arbres de vie, repais-toi de leur sérénité, colle tes mains sur leurs écorces granuleuses, et reçois leur solide puissance fluide.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

copyrightfrance-logo9

Publicité
Publicité
Newsletter
20 abonnés
Publicité