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Opaline, une plume et un piano...

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25 janvier 2014

Les deux faces des choses : alter et ego

    Il est détestable de voir à quel point les hommes ne pensent qu'à eux. Leur bonheur, leur avenir sont leurs seules préoccupations, ils pleurent sur leur malheur ou savourent leur bonheur, et ils ignorent celui qui souffre à côté d'eux. Un peu d'attention ne leur coûterait rien.

    Quoique...

    Comment réagir si l'on s'aperçoit qu'un mendiant dans la rue est en réalité quelqu'un qui a parfaitement de quoi vivre ? Comment réagir si la personne que l'on voit souffrir quotidiennement d'une situation dans laquelle elle se trouve, ne fait rien pour en sortir, et continue de se plaindre et d'alimenter sa souffrance ? Ces gens-là valent-ils l'élan d'altruisme qui fait que l'on s'oublie soi-même pour voler au secours des autres ? Peut-on aimer ces gens ? Est-ce les aimer que de les laisser poursuivre dans cette voie ? Est-ce les aimer que de leur faire changer de route ? Est-ce que comprendre doit être le frère jumeau d'admettre ?

    Certains, d'un autre côté, ne sont bien que quand ils aident autrui. Ils sont touchés du malheur d'autrui au point qu'ils se mettraient en danger s'il le fallait pour aider l'autre. N'est-ce pas la preuve, en plus de l'admiration qu'ils portent à cette autre personne, de leur complet dénigrement d'eux-mêmes ? A moins que ce ne soit que pour obtenir le renforcement dans la glace du reflet de leur ego, par les remerciements pour leur aide et leur réussite peut-être.

    Les choses ont toujours deux faces et il est difficile de déceler si une seule est vraie ou si elles se mêlent, ou même si elles alternent en fonction du temps et des épreuves de la vie.

    Si l'on cherche l'attitude à adopter, étant donné que les hommes cherchent le bonheur, qu'ils cherchent à rendre leurs amis heureux pour l'être aussi eux-mêmes par ricochet, il y a toujours un fond d'égoïsme en tout. On ne peut se départir de son ego.

 

© 2014, Opaline.

CopyrightFrance.com

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24 janvier 2014

La Rose de mon cœur

La Rose de mon cœur

(section des poèmes nouveaux)

 

La rose de mon cœur a sept pétales rouges

Qui dansent dans le vent au son d'un piano.

Elle frémit soudain dès que ton bras qui bouge,

Caresse sur mon corps, fait luire l'anneau.

 

La rose de mon cœur a sept pétales roses :

Ils restent bien fixés, quelles que soient les choses

Défis du quotidien, se mettant sur ma route

Car la vie nous offre fortune et banqueroute.

 

La rose de mon cœur a sept pétales jaunes

Pour la poignée d'amis qui toujours reste là

Peuple mon univers et d'elfes et de faunes

Et garde rapprochés, de mon cœur les éclats.

 

La rose de mon cœur a sept pétales blancs

Qui en bouton fermé protègent mon enfant

Comme en un écrin doux pour ne pas qu'il se blesse

Et pour justifier de mon cœur la tendresse.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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23 janvier 2014

Le feuilleton (la suite)

   "Mais c'est un monde quand même ! On marche sur la tête !"

Lydie était revenue prendre des nouvelles de Gabriel. On lui refusait le droit de lui parler. Elle avait laissé libre cours à sa colère et était partie, non sans faire savoir son mécontentement à qui voulait bien l'entendre.

 

   Pendant ce temps, les agents faisaient le point sur l'enquête en cours.

"Non mais t'y crois toi  ?

- Je sais pas trop. Il a l'air sincère.

- Attends, une clé usb qu'il ne savait pas entre ses mains, il ne sait pas ce qu'il y a dessus, il ne sait pas où il a été séquestré, il ne peut décrire qu'un ado qui ressemble à n'importe quel ado mais aucun de ses ravisseurs, il est reparu comme il a disparu. Il est juste un peu amaigri. C'est un peu étrange tout de même non ?

- C'est vrai qu'il a pu jeûner pour qu'on croie à son histoire... Décidément je sais pas, mais on va avoir du mal à prouver son innocence comme sa culpabilité, il va falloir le relâcher."

 

   Un autre agent était en train de répondre au téléphone :

"De quelle couleur le blouson ?"

 

(à suivre...)

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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22 janvier 2014

Carillon

Clochettes qui sonnent

Alternativement

Répondent ou résonnent

Irréel antan

Légèreté du vent

Liberté des notes

On cesse la parlote

N'étant plus que temps.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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21 janvier 2014

Le véritable amour

      On n'a qu'un seul amour dans une vie, les autres ne sont que brouillons, qu'illusions. Le seul véritable est celui qui reste gravé en nous quoi qu'on fasse même pour s'en détacher.

© 2014, Opaline.

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20 janvier 2014

Un Fermier sur la terre

Un Fermier sur la terre

(section des poèmes nouveaux)

 

Il caresse la terre avec amour

La couvant des yeux tel un tendre amant

A tel point que sa femme en le regardant

Ne s'y tromperait pas : c'est pour toujours.

 

Confiant en l'avenir, les yeux pleins de promesses

Il aime voir mûrir les fruits de sa déesse.

 

Quand il mesure soudain l'étendue

De ses grands champs de terre qu'il laboure

C'est alors qu'il devient aveugle et sourd

Au monde autour de lui qui évolue.

 

Il pense à sa récolte, il pense à sa richesse

Il veut qu'on colporte les fruits de sa déesse.

 

Il sait que dans ses prés paîtront les vaches

Il pense à tout ce lait qu'il pourra vendre

Il travaille pour qu'au pré l'herbe tendre

Engraisse des produits que l'on s'arrache.

 

Il sait bien que la terre tient toujours promesse

A l'endroit, à l'envers, elle est une déesse.

 

Avec sa main puissante et abîmée

Il sent quand la terre a besoin de soin

En l'effritant, il ne se trompe point

Les yeux sur son pouce qu'il fait jouer.

 

Aucun effort trop grand pour soigner sa princesse

Au mépris de son temps, elle est bien sa déesse.

 

Elle lui procure la liberté  −

Celle au-delà des contraintes terribles

Du changement à jamais impossible  −

Qu'il faut à un homme pour exister.

 

Pas de repos jamais, interdit la paresse !

Il faut que le fermier respecte sa déesse.

 

Femme ne lui en veux pas trop quand même

S'il perdait sa terre il perdrait son âme

Ne pourrait plus entretenir sa dame

C'est pourquoi, tu vois, plus que toi, il l'aime.

 

Jalouse tu peux l'être car il n'a de cesse

Sans épargner son être, de choyer sa déesse.

Mais s'il ne l'avait pas, tu ne serais pas là.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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19 janvier 2014

Entre Juliette et Andromaque

J'aurais aimé être Juliette mais ne serai que l'ombre d'Andromaque.

© 2014, Opaline.

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18 janvier 2014

Confiance

C'est un sentiment

Optimiste par nature

Né d'une inébranlable

Foi, en l'autre, en soi.

Intense certitude

Avenir déroulé comme une route

Neigeuse dans laquelle tout

Chemin invisible

Est pourtant déjà tracé.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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17 janvier 2014

Remords

Remords

(section des poèmes nouveaux)

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par des ordres donnés

Auxquels on se rattache

 

Grisé par le pouvoir

Que me donnait cette arme

J'étais donc sous le charme

De cette fée d'un soir

 

Qui me donna pourtant

Au lieu d'une victoire

Un profond désespoir

Qui grandit sourdement

 

Le tableau de cet homme

Raide dans sa voiture

Constitue ma blessure

Que je noie dans le rhum

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par deux grands yeux croisés

Devenus ports d'attache

 

Grisé par le plaisir

De longues nuits torrides

Qui comme autant de brides

Généraient mes soupirs

 

Désir vite assouvi

Le plaisir retomba

Quand je revins vers toi

Tu avais tout compris

 

Cet instant sur le seuil

Où pour l'ultime fois

Je te vis devant moi

En larmes : c'est mon deuil

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par la facilité

Sous elle je me cache

 

Loin de vous mes enfants

J'ai passé, je l'avoue

Comme un artiste fou

Bien trop, bien trop de temps

 

Peu à peu je sentis

Un manque inextinguible

Dans ma vie susceptible

D'être vite tarie

 

Vos yeux pleins de reproche

Resteront à jamais

Dans mon esprit gravés

Nous ne sommes plus proches

 

Que d'erreurs et malheurs !

Des enfants une femme

Un homme au cœur d'un drame

Et de sang et d'horreur

 

Et le sang et les larmes

Et l'absence en éclairs

Hantent ma tête claire

Oh stridentes alarmes !

 

Toute une vie de torts

A tort et à travers

A l'endroit à l'envers

Me mord et me remord

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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16 janvier 2014

Le feuilleton (la suite)

    Gabriel avait eu la peur de sa vie, il avait été comme projeté dans le vide au cœur d'une aveuglante lumière. Il avait aperçu le trottoir, des bâtiments, des arbres, des voitures garées, des bornes de parking, mais rien de net, tout n'était qu'ombres. Fatalement, il avait chu en terminant sa course désorganisée et involontaire. Il avait eu besoin de quelques temps pour se remettre de ses émotions. Après il avait observé le coin pour voir s'il savait où il se trouvait, il avait vu qu'il était dans une petite rue à sens unique, qu'on l'avait éjecté au niveau d'une zone de parking payant dans la rue. Mais il ne se reconnaissait pas du tout. Il avait donc marché un peu jusqu'à ce qu'il trouvât âme qui vive. Il avait eu du mal à trouver un téléphone pour appeler Lydie sa secrétaire, tellement il faisait peur à voir. Une fois qu'une âme charitable eut accédé à sa demande, Lydie avait quitté ses occupations professionnelles et était venue le chercher. Elle l'avait amené chez lui, et la première chose qu'il avait faite, ce fut de prendre une douche et de se changer avant de se lover confortablement dans son canapé. Après ? Ils avaient sonné et l'avaient embarqués.

   "Mais enfin, Monsieur Rochat, ça ne tient pas debout ! On n'enlève pas les gens pour les relâcher comme ça, vivants, sans rien demander à personne. Ce n'est pas possible, c'est une blague que vous avez voulu faire à votre entourage. Avouez-le, nous n'avons pas de temps à perdre !

- Bien sûr que non ! Ça s'est passé comme je vous l'ai raconté, je n'ai menti en rien !

- Ecoutez, je ne vous cache pas que nous avons beaucoup de mal à croire à votre histoire. On dirait bien plus que vous avez voulu vous mettre au vert, mais que vous n'avez pas eu le courage d'aller jusqu'au bout !

- N'importe quoi ! dit Gabriel avec mépris.

- Vous restez en garde à vue jusqu'à ce que nous ayons les analyses de vos vêtements. Mais nous ne trouverons sans doute rien dessus. Si vous aviez été enlevé comme vous le prétendez, vous n'auriez pas fait cette lamentable connerie de prendre une douche une fois libéré !

- Ah pardon ! J'aurais sans doute dû me mettre dans un sac hermétique et m'envoyer au labo !

- Oh, ça va, ne faites pas le malin !

- Ramenez-moi dans ma cellule, je n'ai plus rien à vous dire."

 

(à suivre...)

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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