Promenade nocturne
Promenade nocturne
(section des poèmes nouveaux)
Une étoile scintille à côté de sa sœur
Dans un ciel dégradé du bleu à l'orangé
Les maisons, masses sombres, dressent leurs pavés
Se découpent le soir dans l'univers de peur.
Un homme se promène les mains dans les poches
Insouciant, curieux, observant la nature.
Petit bruit, il sursaute, il garde son allure
Derrière lui, un chat se gratte la caboche.
On entend une chouette, son nocturne cri
Nous rentre dans la tête et nous glace le sang.
Il veut continuer, il avance, il descend
Vers le lac dans l'écrin du creux de la prairie.
A nouveau un village, des maisons, des hêtres,
Quelque chose est dans l'air, il sent battre son cœur.
Une étoile scintille à côté de sa sœur
Deux lanternes répondent en bord de fenêtre.
© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Un ciel d'été en hiver
Un ciel d'été en hiver
(section des poèmes nouveaux)
Sur un fond bleu
L'horizon se dégrade
Et enchaîne sur un rouge
Vif orangé
Juste au-dessus de la ligne d'horizon.
On y voit en valeur
Les branches du vieil arbre
Dépouillé de ses feuilles
Et le fond vire au rose
Puis au violacé.
On croirait qu'il fait chaud
Qu'il est tard dans le soir...
Si on baisse les yeux
On voit quelques flocons
Qui brillent
Sur le toit du village.
© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Ciel du soir
Ciel du soir
(section des poèmes nouveaux)
Des traînées rose feu
Zèbrent le ciel si bleu
Que je voudrais plonger
Dans l'océan dragées.
Des traînées rose cuivre
Donnent envie de suivre
Les oiseaux roucoulants
Sur les ailes du temps.
Des traînées rose givre
Nous font nous sentir libres
D'apprécier la lumière
Des étoiles de pierre.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Pensée
Poème sans titre
(section des poèmes nouveaux)
Sur un croissant de lune
Le chas d'une aiguille rose
Se pose
Dans le ciel azuré
Je pense à mon aimé
Que je voudrais tant voir voler
Tel Peter Pan
Avec son habit vert
En arrivant à ma fenêtre
Il me dirait :
"Tu t'inquiètes peut-être
Rassure-toi
Viens avec moi
J'habite au firmament
A présent
C'est tout mon univers."
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Les Luminaires
Bonsoir, pour le message de ce soir, je vous propose un texte qui m'a été inspiré par un tableau d'une artiste-peintre nommée Danielle Grimaldi, dont un ami m'avait parlé et dont les oeuvres sont visibles en cliquant sur le lien "cliquez ici" juste au-dessus du portrait qui la représente sur cette page. Elle ne fait pas de l'art figuratif et joue beaucoup avec les couleurs d'une manière qui parfois, pourrait faire penser à du trompe-l’œil. Vous l'aurez compris, j'aime bien.
Le tableau en question est celui-ci :
Et voici mon texte :
Les Luminaires
Dans la puissance de la Terre
Jaillit le reflet de la mer.
Les éclats coupants du soleil
Renvoient dans le ciel clair
Des millions d'étoiles.
Une comète se promène
Sur les vagues de l'azur dansant,
Dans lequel eau et feu se marient
Avec la terre pour témoin.
Le temps ici n'existe pas
Anéanti par les étincelles de diamant
Qui parsèment le firmament.
Et la terre éclabousse l’œil du spectateur
Au moment où le ciel
Se drape de mousseline colorée
Pour échapper aux cheveux des nuages
Lançant des éclairs dorés et argentés.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Poème sans titre
(section des poèmes nouveaux)
Des nuages bordés d'or
Se montrent à l'horizon
Envahissant tout dehors
De leur gris foncé du fond.
Les regards restent fixés
Sur le point plein de magie
Qui les retient fascinés
Au devant de leur logis.
La couturière du ciel
Confectionne son décor
Avec un peu de flanelle,
Des nuages brodés d'or.
©2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.