Pour un aperçu indirect

Regards obliques et reflets

Ondulations des contours nets

Figure douce et incomplète

Imaginaire des secrets

La divination en collecte

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Une Histoire inconnue

(section des poèmes nouveaux)

C'est en venant chez toi qu'il a vu la lumière,

Les yeux droits, bien en face, assis sur une pierre,

Ne pouvant plus bouger dès qu'il a découvert

L'aura de bienveillance émanant de ta chair.

Il a tout ressenti pour la première fois

Sérénité féline et grâce féminine

Prudence maternelle et douceur de gamine

Lui ont sauté au cœur en pétillant de joie.

Il est resté ainsi, pétrifié, fasciné,

A travers la fenêtre à te dévisager,

Il détaillait ton corps, tes joues, tes yeux, ton nez,

Et vraiment, il aimait te voir évoluer.

Elle ne l'a pas vu, derrière la fenêtre,

Tant elle était partout si occupée à mettre

De l'ordre en sa maison de pierre et de salpêtre,

Mais, elle l'aimera pourtant, un jour, peut-être...

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

C'est le jour des crêpes

Hautes en saveurs,

Amitiés moelleuses,

Ni trop, ni trop peu.

Déridez vos lèvres,

Entendez ceci :

Le grand chant de l'heure

Etoilée de froid,

Un pont dans l'hiver

Rare autant qu'heureux !

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Bosse sensible et colorée

Laissée sous une contusion

Entre ciel doux et ciel d'orage

Une couleur, mais de passage.

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Ribambelles de fils

Impétueux et tombants

Drapé voluptueux

En velours velouté

Admirable ornement

Un voile à dévoiler

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Bonjour,

en ce dimanche, je vous propose un texte inspiré d'une photo de Josiane, que vous connaissez bien à présent, et à qui vous pouvez rendre visite en descendant dans ma colonne de droite, dans la partie "Visite chez..." Merci Josiane pour ces belles photos que tu publies et qui m'inspirent régulièrement. Si vous cliquez sur l'image, vous irez voir la photo dans son contexte d'origine. Belle journée à tous !

Rouleau de tempête

Un rouleau de tempête roule vert d'écume

Venant de la mer sombre, entouré de sa brume,

Cherchant à fracasser toutes ses gouttelettes

Sur l'amas de rochers ; mais elles sont fluettes,

Il faut recommencer, les gros rochers résistent

Alors, encouragée, la vague ronde insiste :

Elle vient et revient éclabousser l'azur

Dans son entêtement sur le rivage obscur.

Peut-être qu'une fée, bien cachée, protégée,

Traverse à l'intérieur de ce tunnel salé,

Dissimulant son pas ou son vol de merveille,

Aux rayons trop brûlants et trop fiers du soleil,

Pour pouvoir secourir un poisson en détresse

Ou bien un crustacé, que sais-je ? une déesse,

Une étoile de mer qui voudrait bien briller

Comme ses congénères dans la voie lactée...

Peut-être simplement qu'elle rentre chez elle

En évitant le vent assidu et cruel

Qui la déporterait trop loin de son chemin,

Et pourrait la blesser, dans ce joli matin.

Je ne vois pas la fée, mais je vois les bouillons

Que la vague a laissés au bord de son sillon,

Pour permettre à la fée, si belle et si menue,

De s'y baigner en paix, sans qu'on la voie, et nue.

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

C'est un objet pratique

Harmonieux et utile ou bien grossier et rustre

Avec lequel

Il est possible de

Se reposer un peu

En partageant des mots ou bien un bon repas

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La Maison du poète

(section des poèmes nouveaux)

La maison du poète est un endroit de sueur,

Fourmillement d'idées, d'images et de mots,

Associés en bouquets mouvants comme un radeau

Ballotté par des flots impétueux et trompeurs.

La maison du poète est un endroit de paix,

Où la sérénité enchante le passant,

Et où la plénitude envahit l'habitant,

Satisfait de tisser les mots comme il le fait.

La maison du poète est un endroit modeste,

Tout est à réparer : l'eau traverse le toit,

Le vent sous les fenêtres siffle par endroits ;

L'argent, depuis longtemps, la fuit comme la peste.

La maison du poète est un endroit de fête

Comme des cœurs d'enfants réunis pour danser,

Rire, crier, offrir, mais jamais offenser,

Un enroit où l'on vit en oubliant les dettes.

La maison du poète est un endroit magique

Où les maux se transmuent dans la forme des mots

Qui changent l'émotion, rendent le monde beau

Dans ce temple vivant, près d'un chat empirique.

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Mains qui glissent fermement

Autour des points de tension

Sources de chaleur humaines

Sur des muscles sous la peau

Agités et frémissants

Grandeur de l'apaisement

En torpeur d'un doux sommeil

© 2018, Opaline, Tous droits réservés, reproduction interdite.

Imagination débordante

Non limitée par le réel

Début de piste déroutante

Incohérences à résoudre

Circonstances troubles et floues

Envie de croire à autre chose

Signes d'un acte à mettre au clou

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