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Opaline, une plume et un piano...
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poeme
30 mars 2014

Chômage

C'est une triste époque

Hélas, là, qui défroque

Ô, l'homme qui s'ennuie.

"Mais c'est bien fait pour lui"

A-t-on entendu dire,

"Gageons que s'en sortir

Est extérieur à ses priorités!"

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

 

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29 mars 2014

Obsession 1

Obsession (1)

(section des poèmes anciens)

 

Tu es le soleil de ma vie

Tu envahis toutes mes nuits

Tu envahis toutes mes heures

Et avec toi je n'ai pas peur

Car ta puissance me rassure.

 

Tes cheveux noirs comme l'ébène

Savent toujours calmer ma peine.

Ils sont si beaux : doux et soyeux

Si vigoureux, forts et joyeux

A l'image de ton amour.

 

Même si tes yeux malicieux

Qui s'accordent avec tes cheveux

Me permettent de lire en toi,

Je ne sais plus, je ne sais pas

Attendre chaque nouveau jour.

 

Et quant à ton joli sourire

Il me fait fondre de plaisir

Je n'peux que tomber dans tes bras

Quand j'aperçois ce sourir' là,

Tu peux pourtant être si dur...

 

Il est le miroir du bonheur

Il anéantit mes rancœurs

Il fait oublier les malheurs

Et il détruit aussi ma peur

Il apaise encor mes souffrances.

 

Ton sourire me fait frémir,

Met de la joie dans mon av'nir ;

Il m'envoûte complètement

Et je m'abandonne au charmant

Prince qui m'intrigue sans cesse.

 

Tu es fait de contradiction.

 

Je t'aime et tu le sais déjà.

Oui, j'ai imaginé cent fois

Des heur's et des heures durant

Que tu serais MON princ' charmant

Qui me couvrirait de caresses.

 

La tendresse est ton grand domaine,

La liberté ton grand combat.

Je pourrais soulager ta peine

En combattant tout près de toi.

 

Je m'ennuie quand tu n'es pas là.

J'ai peur que tu ne saches pas

Jusqu'à quel point mon amour va.

Mais je t'en prie, ne m'en veux pas.

 

Tu es un prince mystérieux.

Je me prends seul'ment à rêver

Qu'avec moi tu serais heureux

Si... s'il t'arrivait de m'aimer.

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

26 mars 2014

Concert

C'est le moment tant attendu,

On observe derrière le rideau

Ne sachant quelles têtes composent

Ce public venu chercher l'osmose. Puis,

Enthousiasme

Respiration

Tout devient vite défi, concentration, excitation.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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25 mars 2014

Salon de thé

Salon de thé

(section des poèmes nouveaux)

 

Elle s'assoit calmement

Elle sourit

La petite fille qui l'accompagne s'assoit aussi

Droite

Si elle voulait, elle pourrait poser son menton sur la table

Elles sourient

Elles sont heureuses

Elles savent qu'elles vont passer un bon moment

Elles vont se délecter des gourmandises

Crémeuses et sucrées

Qu'elles auront commandées

En attendant le retour de la serveuse

Elles regarderont les passants

La petite fille se confiera à sa maman

Elle lui racontera

L'éveil de ses sentiments amoureux

Elle lui demandera

Comment on doit s'y prendre pour vivre

Elle lui montrera

Le vol des oiseaux dans la rue

Et entre deux bouchées

La maman viendra tendrement

Caresser la joue de la jolie poupée

Qui découvre la vie

Elles seront détendues

Passeront du temps ensemble

En savourant la vie.

Un petit bonheur simple

A saveur infinie.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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23 mars 2014

Les Yeux du fou

Les Yeux du fou

(section des poèmes anciens)

 

Ce sont des yeux

Des yeux très bleus

Qui peuvent changer de couleur

Et aller alors

Jusqu'au gris

De la tristesse, de l'ennui

Du remords

Et de la folie

Ils sont profonds

Et insistants

Envahissants

Et affolants

Ils savent dire

Tout ce qu'il veulent

Ils me font rire

Ils me font peur

Me dévisagent

Me déshabillent

Ils sont si doux

Si influents

Ils sont si beaux

Mais si gênants

Ils savent lire

Au fond de moi

Tout comme dire

A tout moment

Ce qu'ils peuvent

Désirer de moi

Ils savent dire

Tout ce qu'ils pensent

Ne serait-c' que

Par un éclair

Ces yeux au regard incendiaire

Ces yeux au regard incendié

Ils ne peuvent rien me cacher

Mais ils savent tout exiger.

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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22 mars 2014

Fièvre

Faire ce que l'on souhaite

Inexorablement

En respectant son être

Vivre mais sans paraître

Rester soi chaque instant

En oubliant les miettes.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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18 mars 2014

Le Moment de faiblesse

Le Moment de faiblesse

(section des poèmes nouveaux)

 

J'ai parfois tant de mal à diriger ma barque,

Que je pourrais souhaiter de rencontrer les Parques.

Apercevoir la robe parsemée d'étoiles

De Lachésis, soudain, au milieu de ma voile,

M'apporterait de suite, en ma sombre douleur,

L'espoir de finir vite une vie de labeur

Vécue la peur au ventre à chaque grondement,

Qui monte au creux des flots, de la mer et du vent.

Je sais bien qu'après pluie, toujours vient le soleil,

Mais je ne parviens plus à vivre des merveilles

Sans penser aux dangers que je ne vais manquer

D'affronter tôt ou tard, dès le beau temps passé.

Clotho, arrête-toi, coupe, Atropos, le fil

D'une vie dont le cours jonché de nœuds, périls

En tous genres passés, que je ne souhaite plus

Rencontrer sur ma route, achève mon vécu !

Comment faites-vous donc, vieilles femmes ? Vous êtes

Occupées chaque jour à décider les têtes

Qui tomberont ou qui poursuivront leur chemin.

N'en avez-vous pas marre ? En avez-vous besoin ?

Et cela vous plaît-il tant que ça, à la fin ?

Atropos, inflexible, ne répondrait point :

C'est elle qui décide et non pas moi, l'humain,

Qui doit lutter toujours et espérer en vain.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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16 mars 2014

Patch

Pour obtenir rapidement

Aide et assistance

Tenez ce petit bout collant

Comme un petit frère

Harpé pour provoquer la chance!

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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15 mars 2014

Un Enfant

Un Enfant

(section des poèmes nouveaux)

 

 

Un enfant a le cœur sur la main,

Un enfant croit toujours à demain.

Il donnerait sa vie, s'il fallait,

Pour sauver tout ce qu'il peut aimer.

Il observe le monde en rêvant.

Il habite le monde en dansant.

Il court dans les étoiles du jour.

Il croit à la magie, à l'amour.

Il pleure des larmes de cristal

Dès qu'à lui comme à l'autre on fait mal.

Il aime avec passion comme il hait

Celui qui derrière lui défait

Détruit, démolit tout ce qu'il touche.

Il a des rires d'or en bouche,

Il dit la vérité sans ambages,

Il chante l'univers de sa vie.

Il est une bouée, un ami

Pour tous les malheureux d'ici-bas,

Qui de vivre en tristesse sont las.

Il est tendresse, il est gros bisou,

La caresse glissée dans le cou,

Qui rappelle qu'on est bien vivant,

Qu'il faut être sincère, il est temps !

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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14 mars 2014

Mary Poppins

Malgré la noirceur qui environne

Arrive la femme qui détonne

Repérant du ciel gris les lieux pour

Y déceler le manque d'amour.

 

Par la première brise portée,

Obligée de tenir son chapeau,

Parapluie ouvert au plus possible,

Prête à tout affronter, elle rit

Invariablement telle un oiseau,

Nourrice emplie de tant de gaieté

Sans qui l'ordre reste imperceptible.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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