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Opaline, une plume et un piano...
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poeme
11 mars 2014

Promenade dans le soir

Promenade dans le soir

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans un ciel rose de printemps

Une mélodie s'élève.

Lui s'avance doucement

Bercé par le son et les pieds nus sur la grève.

Il l'aperçoit de dos, d'abord.

Le décolleté en V de sa robe dorée

Attire son regard si fort,

Qu'il se prend à la désirer.

Le charmant bouton de son chignon

Se penche au rythme de la musique.

Il se voudrait Endymion

Dont elle jouerait toutes les nuits en acoustique.

Il se déporte lentement

Il veut découvrir son visage.

Mais il verra dans un premier temps

Ses doigts qui volent sans ancrage.

Ils piquent caressent se plient et se tordent

Pour faire résonner partout dans le ciel pur

L'immense série alignée de cordes

Qui brillent dans les reflets d'une arabesque de bois dur.

Il se concentre alors sur l'expression

De la virtuose instrumentiste :

Elle transpire l'émotion

Il sent la concentration de l'artiste.

L'harmonie avec l'instrument est complète

Elle en joue comme elle ferait l'amour

Chaque note est une douce perlette

Qui s'envole et charme tout, autour.

Il ne détache plus son regard

Perd toute intention belliciste

Il voudrait qu'il soit toujours moins tard

Pour écouter à l'infini la jeune harpiste.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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9 mars 2014

La Maison d'Amérique

La Maison d'Amérique

(section des poèmes nouveaux)

 

Bien au chaud dans le lit on sent frémir les murs

Sous l'effet du grand vent qui veut nous réveiller

On ouvre les volets l'esprit plein d'aventure

On a du mal un peu à les tenir bloqués.

Le vent les pousse fort : à nous de résister !

C'est un petit combat qui s'engage au matin.

Le vent de son côté préférerait gagner

Mais l'homme décidé porte un autre dessein.

Le soleil qui se lève éclaire l'univers

Il caresse la joue rafraîchie par le vent

De l'homme qui regarde s'étaler les terres

Sous ses yeux, la nature et les arbres, l'auvent

Resplendissent dans l'air qui devient magnifique

Aux rayons de printemps volant dans le ciel bleu.

Et l'homme se sent bien et il trouve magique

La maison qu'il possède et qui le rend heureux.

Il respire, il s'étire, il est calme et serein,

Il n'a aucun besoin d'aller sous les Tropiques.

Cette maison puissante chasse tous ses chagrins.

C'est un porte-bonheur sa maison d'Amérique.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

8 mars 2014

Désir

Danse du regard,

Elan indomptable

Surgi du néant

Incommensurable :

Rejet du hasard.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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7 mars 2014

Changement

Cette belle idée

Hante mon esprit

Avec cet espoir

Nouveauté oblige

Grande nouveauté

Etre enfin une autre

Même étant pareille

Enlever ce masque

Nourrir tous mes rêves

Tatouant tous les vôtres.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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3 mars 2014

Chocolat

C'est la chaleur du cacao

Humé narine grand ouverte

Onirisme d'un pays chaud

Cette éternelle découverte

Odeurs sucrées qui s'insinuent

Lèchent ma langue émerveillée

Autour d'un goût tôt revenu

Tenter mon corps émoustillé

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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2 mars 2014

Deux sœurs dans la lumière

Deux sœurs dans la lumière

(section des poèmes nouveaux)

 

Deux sœurs dans la lumière

Se tenaient par la main

Deux sœurs dans la lumière

Allaient sur le chemin

Deux sœurs dans la lumière

Gambadaient dans les champs

Deux sœurs dans la lumière

Jouaient au cerf-volant

 

Deux sœurs dans la lumière

Ont grandi doucement

Deux sœurs dans la lumière

Qui s'aimaient tendrement

Deux sœurs dans la lumière

Ont dansé pendant des nuits

Deux sœurs dans la lumière

Ont profité de la vie

 

Deux sœurs dans la lumière

Se tiennent par la main

Deux sœurs main dans la main

Parcourent le chemin

Deux sœurs sur le chemin

S'en vont cheveux au vent

Deux sœurs au gré du vent

S'en vont vers la lumière

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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28 février 2014

Juliette

Jolie jeune fille

Unique merveille

Larmes d'une ville

Irisées, vermeilles

Envolée d'amour

Toujours et toujours

Tu affrontes tout

En allant au bout.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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26 février 2014

L'homme heureux

L'homme heureux

(section des poèmes anciens)

 

Heureux est celui qui n'a rien

Car on n' peut rien lui prendre.

Ni souci, ni besoin

De chercher à comprendre

Là où la vie l'entraîne,

Il va où bon lui semble.

C'est un homme sans peine

Et qui jamais ne tremble

Devant l'amas de taxes

Grandissant chaque jour

Il suit toujours son axe

Qui le mèn' vers le jour.

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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24 février 2014

Retiens le rêve...

Pour ce soir je vous propose un poème qui m'a été inspiré par un tableau d'une artiste que j'ai découverte au fil de mes voyages dans la blogosphère et dont vous avez le lien sur mon blog. Il s'agit de Loetitia Pillault. Je mets la reproduction du tableau qui m'a fascinée, et si jamais Loetitia vous passez par là et que cela vous déplaît, je ferai disparaître cette reproduction immédiatement. Voici donc son tableau:

Loetitia Pillault

Retiens le rêve...

 

 

Du fond de ma mémoire

Surgit dans la lumière

La femme aux cheveux noirs

Que je croisai hier.

 

Brune mystérieuse

Attitude rêveuse

Son regard gris et bleu

Se perd dans le lointain.

 

Bouche rouge pulpeuse

Tenue rouge soyeuse

Miroir de ses désirs

De mariage asiatique.

 

Un regard sans sourire

Des rêves d'avenir

Plein la tête se tissent

Sur la toile d'une âme.

 

Tant de rêves se glissent

Dans les jours qu'elle esquisse

Une main sur la joue

Pour ne pas qu'ils s'en aillent.

 

La lumière dorée

Alentour fait briller

Ses envies de voyage

Sur d'autres continents.

 

Elle voit miroiter

Partout tant de beauté

De fleurs et de couleurs

Qu'elle ne bouge pas.

 

Devant ses lèvres closes

Le temps fait une pause

Et son regard gris bleu

Accroche mon regard.

 

Elle parle en silence

Sans bouger elle danse

Et transperce mon âme

Pour imprimer sa marque.

 

Mon âme en la voyant

Prend des reflets changeants

D'or de pourpre et de noir

Ornés de fleurs de neige.

 

Son regard me fascine

C'est pourquoi je m'obstine

Involontairement

A percer son mystère.

 

Je ne peux plus partir

Je reste et je chavire

Même à des lieues de là

Elle est encore en moi.

 

Alors je vois nager

Qui voudraient m'emmener

Tous ses poissons de lune

Aux reflets argentés.

 

Au fond de ma mémoire

Je garde la lumière

La femme aux cheveux noirs

Que je croisai hier.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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23 février 2014

Décollage

Dans un ciel pur et clair

Entre des millions d'étoiles

Chercher la source des éclairs

Oublier tous les bateaux à voile

Lâcher prise en totale apesanteur

Louvoyer comme le plus vieux loup de mer

Attraper des astéroïdes de couleurs

Geler, chauffer, sourire, pleurer mais voyager

Enfouir cœur et corps au plus profond de l'univers...

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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