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Opaline, une plume et un piano...
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21 janvier 2014

Le véritable amour

      On n'a qu'un seul amour dans une vie, les autres ne sont que brouillons, qu'illusions. Le seul véritable est celui qui reste gravé en nous quoi qu'on fasse même pour s'en détacher.

© 2014, Opaline.

CopyrightFrance.com

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20 janvier 2014

Un Fermier sur la terre

Un Fermier sur la terre

(section des poèmes nouveaux)

 

Il caresse la terre avec amour

La couvant des yeux tel un tendre amant

A tel point que sa femme en le regardant

Ne s'y tromperait pas : c'est pour toujours.

 

Confiant en l'avenir, les yeux pleins de promesses

Il aime voir mûrir les fruits de sa déesse.

 

Quand il mesure soudain l'étendue

De ses grands champs de terre qu'il laboure

C'est alors qu'il devient aveugle et sourd

Au monde autour de lui qui évolue.

 

Il pense à sa récolte, il pense à sa richesse

Il veut qu'on colporte les fruits de sa déesse.

 

Il sait que dans ses prés paîtront les vaches

Il pense à tout ce lait qu'il pourra vendre

Il travaille pour qu'au pré l'herbe tendre

Engraisse des produits que l'on s'arrache.

 

Il sait bien que la terre tient toujours promesse

A l'endroit, à l'envers, elle est une déesse.

 

Avec sa main puissante et abîmée

Il sent quand la terre a besoin de soin

En l'effritant, il ne se trompe point

Les yeux sur son pouce qu'il fait jouer.

 

Aucun effort trop grand pour soigner sa princesse

Au mépris de son temps, elle est bien sa déesse.

 

Elle lui procure la liberté  −

Celle au-delà des contraintes terribles

Du changement à jamais impossible  −

Qu'il faut à un homme pour exister.

 

Pas de repos jamais, interdit la paresse !

Il faut que le fermier respecte sa déesse.

 

Femme ne lui en veux pas trop quand même

S'il perdait sa terre il perdrait son âme

Ne pourrait plus entretenir sa dame

C'est pourquoi, tu vois, plus que toi, il l'aime.

 

Jalouse tu peux l'être car il n'a de cesse

Sans épargner son être, de choyer sa déesse.

Mais s'il ne l'avait pas, tu ne serais pas là.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

19 janvier 2014

Entre Juliette et Andromaque

J'aurais aimé être Juliette mais ne serai que l'ombre d'Andromaque.

© 2014, Opaline.

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18 janvier 2014

Confiance

C'est un sentiment

Optimiste par nature

Né d'une inébranlable

Foi, en l'autre, en soi.

Intense certitude

Avenir déroulé comme une route

Neigeuse dans laquelle tout

Chemin invisible

Est pourtant déjà tracé.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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17 janvier 2014

Remords

Remords

(section des poèmes nouveaux)

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par des ordres donnés

Auxquels on se rattache

 

Grisé par le pouvoir

Que me donnait cette arme

J'étais donc sous le charme

De cette fée d'un soir

 

Qui me donna pourtant

Au lieu d'une victoire

Un profond désespoir

Qui grandit sourdement

 

Le tableau de cet homme

Raide dans sa voiture

Constitue ma blessure

Que je noie dans le rhum

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par deux grands yeux croisés

Devenus ports d'attache

 

Grisé par le plaisir

De longues nuits torrides

Qui comme autant de brides

Généraient mes soupirs

 

Désir vite assouvi

Le plaisir retomba

Quand je revins vers toi

Tu avais tout compris

 

Cet instant sur le seuil

Où pour l'ultime fois

Je te vis devant moi

En larmes : c'est mon deuil

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par la facilité

Sous elle je me cache

 

Loin de vous mes enfants

J'ai passé, je l'avoue

Comme un artiste fou

Bien trop, bien trop de temps

 

Peu à peu je sentis

Un manque inextinguible

Dans ma vie susceptible

D'être vite tarie

 

Vos yeux pleins de reproche

Resteront à jamais

Dans mon esprit gravés

Nous ne sommes plus proches

 

Que d'erreurs et malheurs !

Des enfants une femme

Un homme au cœur d'un drame

Et de sang et d'horreur

 

Et le sang et les larmes

Et l'absence en éclairs

Hantent ma tête claire

Oh stridentes alarmes !

 

Toute une vie de torts

A tort et à travers

A l'endroit à l'envers

Me mord et me remord

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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16 janvier 2014

Le feuilleton (la suite)

    Gabriel avait eu la peur de sa vie, il avait été comme projeté dans le vide au cœur d'une aveuglante lumière. Il avait aperçu le trottoir, des bâtiments, des arbres, des voitures garées, des bornes de parking, mais rien de net, tout n'était qu'ombres. Fatalement, il avait chu en terminant sa course désorganisée et involontaire. Il avait eu besoin de quelques temps pour se remettre de ses émotions. Après il avait observé le coin pour voir s'il savait où il se trouvait, il avait vu qu'il était dans une petite rue à sens unique, qu'on l'avait éjecté au niveau d'une zone de parking payant dans la rue. Mais il ne se reconnaissait pas du tout. Il avait donc marché un peu jusqu'à ce qu'il trouvât âme qui vive. Il avait eu du mal à trouver un téléphone pour appeler Lydie sa secrétaire, tellement il faisait peur à voir. Une fois qu'une âme charitable eut accédé à sa demande, Lydie avait quitté ses occupations professionnelles et était venue le chercher. Elle l'avait amené chez lui, et la première chose qu'il avait faite, ce fut de prendre une douche et de se changer avant de se lover confortablement dans son canapé. Après ? Ils avaient sonné et l'avaient embarqués.

   "Mais enfin, Monsieur Rochat, ça ne tient pas debout ! On n'enlève pas les gens pour les relâcher comme ça, vivants, sans rien demander à personne. Ce n'est pas possible, c'est une blague que vous avez voulu faire à votre entourage. Avouez-le, nous n'avons pas de temps à perdre !

- Bien sûr que non ! Ça s'est passé comme je vous l'ai raconté, je n'ai menti en rien !

- Ecoutez, je ne vous cache pas que nous avons beaucoup de mal à croire à votre histoire. On dirait bien plus que vous avez voulu vous mettre au vert, mais que vous n'avez pas eu le courage d'aller jusqu'au bout !

- N'importe quoi ! dit Gabriel avec mépris.

- Vous restez en garde à vue jusqu'à ce que nous ayons les analyses de vos vêtements. Mais nous ne trouverons sans doute rien dessus. Si vous aviez été enlevé comme vous le prétendez, vous n'auriez pas fait cette lamentable connerie de prendre une douche une fois libéré !

- Ah pardon ! J'aurais sans doute dû me mettre dans un sac hermétique et m'envoyer au labo !

- Oh, ça va, ne faites pas le malin !

- Ramenez-moi dans ma cellule, je n'ai plus rien à vous dire."

 

(à suivre...)

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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15 janvier 2014

Mariage

Mêler deux âmes

Alter Altera

Reflets l'une de l'autre

Inexorablement

Avant le temps imparti

Gageant qu'elles sauront, sans l'imposer, faire épanouir leur

Ego.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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14 janvier 2014

Nous

Nos vies sont emplies, nous courons, nous courons, l'agitation se ressent dans les lumières mobiles qui défilent dans les villes. Les gens se cherchent, se recherchent, se trouvent et se retrouvent. Sorties entre amis, obligations professionnelles, costards, robes de soirée, jeans ou tenues décontractées, on ne croise que des regards pressés qui filent à leurs rendez-vous. Mais quand prendrons-nous du temps pour nous ?

 

© 2014, Opaline.

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13 janvier 2014

Tentation

Tu me regardes :

Envol au paradis.

Nous oublions les autres,

Tu m'effleures en passant,

Alors je me retarde.

Tu te retournes et me souris,

Inoubliable apôtre :

Orage intérieur fulminant !

Nous filons à l'anglaise...

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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12 janvier 2014

Agréable matin d'hiver

    Le soleil perce au travers des jointures de volets, il leur donne une douce couleur de miel doré. Tout au chaud dans le lit, on savoure les premières minutes du matin. On quitte le nid confortable de son lit pour aller ouvrir les volets de la fenêtre où le soleil appelle, la lumière inonde la pièce, une légère brise vient caresser votre joue. Les toits s'étalent sous vos yeux et les petits chants gracieux des oiseaux viennent même chatouiller vos oreilles, comme en un jour de printemps. Les oiseaux chahutent sur les toits et, perchés sur les bords des gouttières, viennent se chauffer au soleil rasant du lever du matin. A peine une petite fumée sortant d'une cheminée vient trahir la saison. Grande respiration, regard sur l'horizon : la journée peut commencer.

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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