L'Esprit de Noël
L'Esprit de Noël
(section des poèmes nouveaux)
La nuit déroule
Son tapis noir
Et l'atmosphère
Nous enveloppe.
On pourrait avoir peur,
Pourtant non.
Tout au long de la route
On peut apercevoir
Les lueurs de l'espoir.
Chaque fenêtre
Ce soir peut être
Une bougie
Qui brille et luit
Dans le salon de la nature
Pour réchauffer les cœurs
Errants dans la froidure.
La couleur orangée
Des bougies allumées
Laisse croire aux lutins
Tout joyeux et mutins,
Nous laisse imaginer
La magie de Noël,
Réveille les envies
De croire en l'avenir
Plus fort
Sourire.
Les lueurs défilent
Reflets des étoiles
Sur la terre
Dans la grande voiture
Les fenêtres qui guident
Les yeux vers la lumière
Apportent la quiétude
Elles créent des chemins
Constellationnaires
Des guirlandes de routes
Au détour des villages.
Il y a quelque chose
Dans l'air
Impalpable
Qui dit que tout est possible
Maintenant
Pour Noël.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Joe Cocker
Corine
La Marche des lutins
Pour ce soir, je vous propose une partition piano pour débutant et/ou son fichier son, ça faisait longtemps... Il s'agit d'une petite marche que j'ai imaginée pour la saison. Pour écouter la démo, c'est ici: Opaline_La_Marche_des_lutins_demo. ℗ 2014, Opaline. Je rappelle que si vous utilisez Mozilla et que ça vous dit que mes fichiers sont corrompus, c'est un bug que vous pouvez contourner en passant par Internet Explorer et en enregistrant le fichier, qui sera normalement bien lu par votre ordinateur.
Maintenant le début de la partition en photo:
Si cela vous intéresse vous pouvez toujours acquérir la partition:
Format pdf pour 3 euros en remplissant le formulaire suivant:
Format mscz pour 5 euros avec le formulaire ci-après:
Et si vous souhaitez le fichier son, (format wave ou mp2), c'est ici pour 1 euro:
Romy Schneider
Le feuilleton (la suite)
Ah oui, ses parents ! Il n'y avait pas pensé. Et les parents de Sarah avaient été témoins de tout... Evidemment, de retour au centre, ils ne purent s'empêcher d'annoncer la bonne nouvelle à qui voulait bien l'entendre. Les kinésithérapeutes furent ravis, et on fit un triomphe à Anthony lors du repas du soir qu'on l'emmena prendre dans une salle commune, pour la première fois. Cela se lisait dans le regard des pensionnaires : s'ils avaient pu sauter de joie, ils l'auraient fait. Anthony se laissa un peu gagner par l'enthousiasme ambiant, même s'il appréhendait un peu de revoir ses proches et de devoir répondre à leurs questions. Ce qui était sûr, il ne pourrait plus faire semblant. Et pour ce soir, il souriait.
(à suivre...)
©2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Le Château des Brumes
Bonsoir, pour ce soir, un texte qui inaugure une nouvelle catégorie que j'ai eu envie de tenter. Je suis partie d'une photographie de chez Kri, qui passe souvent par là et dont vous pouvez trouver le lien du blog dans les blogs de photos, bien évidemment. Il s'agit de la première photo du message suivant: http://bykri.ek.la/le-chateau-des-brumes-a113894012 . Et je n'ai pas fait d'affichage de son image, car elle les bloque; je n'ai pas voulu tricher et je préférais que le texte reste une surprise. Je voulais l'intégrer depuis longtemps dans les artistes à partir desquels je crée aussi, mais j'ai mis pas mal de temps à trouver une idée qui me paraisse un tant soit peu originale. Voilà, bonne lecture à tous, et Kri, si tu passes par là, je te remercie de faire toi aussi de si jolies photos.
Edit du 22 décembre: J'ai obtenu l'autorisation de Kri de publier sa photo, mais en reprécisant à tous qu'elle n'est pas libre de droits !
Le Château des Brumes
(section Histoires de lieux)
La demoiselle
Passe la porte en courant
Et se colle de suite
Contre le vieux mur en ruine.
Elle ramène vers elle
Les pans de sa robe
Qui pourraient la trahir.
En reprenant son souffle,
Elle semble se calmer,
Risque un œil à la porte,
Ferme un instant les yeux,
Respire,
Risque à nouveau la tête,
Mais le cheval est là,
Avec son cavalier.
Elle sait qu'il descend
Et qu'il met pied à terre.
Elle ne prend pas le temps
De l'attendre et de réfléchir,
Elle court
Sur le grand lit de feuilles mortes
Qui mène
A la porte-fenêtre du Château des Brumes.
Elle tient des deux mains
Sa robe qui la gêne,
Se retourne
Souvent
Accélère et se jette
A la porte en frappant
Frénétiquement.
Le grand cavalier noir la suit.
Il la sait prise au piège
Il prend son temps
Fait passer son cheval
Et l'attache
Au premier arbre qu'il voit
Puis s'avance
Sûr de lui
Fermement résolu.
La fille regarde
Tantôt devant
Tantôt derrière
Et espère
Au plus profond de soi
Qu'une âme sera là
Au bout de ce chemin,
Pour lui ouvrir la porte.
Elle prie.
Quand elle rouvre les yeux,
Un visage la fixe
Un déclic
Elle se précipite
Et derrière on referme.
Le grand cavalier noir
Fait soudain face
A une dame en vert,
Noblement habillée
Parée de beaux bijoux.
Il s'arrête,
Etait presque arrivé,
Il croise le regard
De cette dame en vert
Qui fait signe à ses gens
De poursuivre l'intrus.
L'a-t-elle reconnu ?
Il ne veut pas savoir
Et refait à l'envers
Le chemin du couloir
Hors du temps
Du château.
Il est bien sur le point
De se faire encercler
Mais il a son cheval.
Eux sont à pied.
Il hésite un instant
Enfourche le cheval
Et fend le groupe
Avant de disparaître
Au creux de la forêt.
© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Pensée du soir
C'est dingue de voir à quel point quelques mots tendres susurrés par quelqu'un qu'on estime, peuvent nous propulser dans la vie comme une fusée dans l'infini, et comme d'autres mots, tout aussi peu nombreux mais durs, laissés tomber par cette même personne, peuvent vous convaincre de votre profonde nullité, et vous pousser à vous renfermer sur vous-même dans la certitude que vous n'intéresserez jamais qui que ce soit et ne parviendrez jamais non plus au moindre point de réussite... Prenez garde aux mots que vous laissez échapper.
© 2014, Opaline.