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Opaline, une plume et un piano...
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9 mars 2015

Promenade à l'ombrelle

Promenade à l'ombrelle

(section des poèmes nouveaux)

 

La belle a pris la clef des champs.

Partie en promenade en plein après-midi

Elle a sous son ombrelle

Parcouru la campagne

Rencontré des amis qui l'ont accompagnée

Pour un bout de chemin

Ils ont vanté sa robe de fine dentelle

Et ses bottines à lacets

Ont donné à l'un d'eux

L'envie d'un moment langoureux.

Il regardait tourner

La gracieuse ombrelle

Qui montait, descendait, se penchait...

Il respirait à pleins poumons l'air ambiant

Et il était grisé jusqu'à l'enivrement.

La belle et ses amies

Sont pourtant reparties

Laissant ces messieurs

Frémissants et curieux.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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7 mars 2015

Le Costume

Le Costume

(section des poèmes nouveaux)

 

Elle a les yeux qui pétillent

Elle en salive déjà.

Lorsque la fermeture éclair glisse

L'impatience est à son comble !

Elle apparaît,

La robe de princesse,

Brillante,

Scintillante,

Eclatante !

Elle l'enfile

Et à l'instant, elle s'évade.

Elle n'est plus cette petite fille

Ordinaire,

Qui fait pourtant la joie de sa mère,

Mais elle grandit tout d'un coup.

Dans son château lointain

Elle vit une vie merveilleuse,

Elle est la plus belle,

La reine de l'histoire,

Celle à qui il arrive des choses,

Des choses importantes,

Celle que tout le monde admire,

Celle qui réussit tout ce qu'elle entreprend

Malgré les obstacles.

Elle apprend la vie

Elle se construit.

Puis elle entend un cri :

"Ma chérie ! A table !"

Il est temps de ranger le costume

De remiser les rêves...

Jusqu'à la prochaine fois.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

 

3 mars 2015

Le Mosaïste

Le Mosaïste

(section des poèmes nouveaux)



Minutieusement il sélectionne

Chaque petit caillou

Il scrute sa couleur

Se délecte de sa forme

Puis le place bout à bout

Avec son petit voisin.

Petit à petit

Apparaissent sous ses mains

Les ailes bleutées d'un oiseau

Les mèches d'une chevelure

Le luxe d'une pièce d'or.

Les monuments ornés par ses soins

Voient défiler des hordes

De touristes ignorants.

Personne ne connaît jamais

Le nom des petits doigts de fée

Qui ont créé ou restauré

Les merveilles artistiques

Que le monde entier vient visiter.

Pourtant, il n'est pas satisfait

Tant qu'il n'a pas révélé

Et vu naître sous ses yeux

Tous les reflets

Merveilleux

De l'image qu'il façonne.

Il sublime les couleurs

D'un léger coup de fixateur

Et livre à la postérité

L’œuvre de pierres colorées.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

 

2 mars 2015

Le Sonnet du mal luné

Le Sonnet du mal luné

(section des poèmes nouveaux)

 

Il se lève du mauvais pied

Il râle dès la matinée

Montre son esprit obstiné

Dès le début, pas de pitié !

 

Une volonté d'amitié

Sera bien vite exterminée

Et ce, vous l'aurez deviné,

Dans un langage peu châtié.

 

A longueur de journée, toujours

Il vous rabroue et sans humour

Il maudit le soleil odieux.

 

La pluie l'ennuie, le vent l'énerve,

On voudrait réduire sa verve

Mais la lune ne fait pas mieux.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

22 février 2015

La Tarte aux pommes

La Tarte aux pommes

(section des poèmes nouveaux)

 

L'odeur envahit la maison

Comme une vague de bonheur

Le sucre donne le frisson

On perçoit la pomme et le beurre

L'eau vient à la bouche

En un instant

Et c'est toute l'enfance

Qui submerge

L'adulte que tu es

Sur la berge

Tu revois la famille

Attablée

Ecoute tous ces trilles

Rires joyeux

Les bons desserts partagés

Resteront pour toujours gravés

Dans les recoins de ta mémoire

Pour leur chaleur sucrée.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

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21 février 2015

Tu es la perle de mon cœur

Tu es la perle de mon cœur

(section des poèmes nouveaux)

 

Elle s'est formée doucement

Nacrée, dorée, jour après jour

Dans un écrin comme un diamant

Forgée dans mon sang pour toujours.

Source de douce inquiétude

Et de bonheur interminable

De fierté, de sollicitude

Tu es mon tout inséparable.

Sang de mon sang chair de ma chair

Temps sur mon temps mon univers

Tends sur mon temps mon appel d'air

Et puis descends sur moi, ta mère.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

17 février 2015

Amour

Amour

(section des poèmes anciens)

 

Amour tu dois semer le doute

Partout où tu vas sur ta route

Puisque si tu es découvert

Tu descends tout droit en enfer

Tu plonges dans les eaux du Styx

Et tu t'effaces peu à peu.

 

Amour tu dois rester secret

Tu dois sans arrêt te cacher

Pour ne pas risquer de mourir.

 

On doit juste pouvoir te lire

Sur une bouche ou un sourire

Au fond des yeux, au coin des lèvres

Sur des mots prononcés, un rêve

Des mots prononcés au hasard,

Laissés échapper dans le noir

Sous le soleil ou dans le soir

Au profit de l'intimité.

 

Amour tu n'es que paradoxe.

Si tu ne peux pas te montrer

On doit pourtant te deviner,

Sans autant pouvoir être sûr

Que tu es vraiment le plus pur

Le plus profond, le plus réel,

Véritable et non pas virtuel,

Douter de ta réalité

Pour continuer à aimer

Pour assurer ton avenir

Amour, tu nous fais bien souffrir.

 

Tu parl' en langage codé,

C'est ainsi ta spécialité.

Un geste un signe ou une image

Gravée dans un esprit bien sage

Sont alors autant de messages

Qu'ils peuvent être de mirages.

Il faut pourtant garder courage

Et savoir contenir sa rage.

L'amour nous élève aux nuages

Et nous ferait écrir' des pages

S'il nous laissait un peu de temps

Entre les doutes et les chants

Les beaux rêves et les questions

Quand il déchaîne les passions.

 

Saisis-tu bien où est ta chance

Quand c'est toi qui mènes la danse

Des hommes et de leurs souffrances ?

 

Amour tu rim' avec confiance

Mais la confiance existe-t-elle,

La confiance est-elle réelle

Si nous devons douter sans cesse

De l'aimé et de sa tendresse ?

Tu t'amplifies s'il y a absence,

Cela nous fait prendre conscience

Qu'en nous existe une carence

C'est une grande confidence

Ou plutôt non c'est la sentence

Le pesant verdict de la chance

Du sort ou de Dame Fortune

Qui peut lire grâce à la lune

Quelle maladie nous atteint.

C'est une carence de l'autre

La moitié qui colle à la nôtre

Et donc la recherche de soi.

S'il veut qu'on ne la trouve pas

Il veut qu'on ne se trouve pas.

Que peut-on faire contre ça,

Douleur aussi dur' que les lances

Qui, s'abattant sur les poitrines

Des Troyens et des Achéens

Finirent, volonté divine,

Par massacrer vraiment les uns,

Cela pour les beaux yeux d'Hélène ?

L'amour fait fair' de drôl's de choses,

Amour, tu en étais la cause.

Oui, vu tout ce que tu as fait

Déjà depuis l'Antiquité,

Tu as raison de te cacher

Car bien des hommes t'en voudraient

Quoique d'autres puissent trouver

Que tout cela n'est pas bien grave

Car tu peux donner à la vie

Un sens tout à fait défini :

La quête de ta vérité

Surtout de ta sincérité.

Mais cette quête est inutile

Car tu es tellement fragile...

Si jamais tu es démasqué,

C'est bien fini, tu disparais.

 

La solitude est ton domaine

L'incertitude ton avoir

Ta recherche est tout à fait vaine

Tu viendras selon ton vouloir

S'il te prenait l'envie jamais

De désirer te défouler.

Si l'on t'attend tu te détournes

Si l'on s'en fout tu nous surprends,

Et bien malgré nous tu séjournes

En nos esprits si impuissants.

Tu es la torture de l'homme

Tu es son bourreau attitré.

Tu as fait couler beaucoup d'encre

Depuis de bien longues années.

Je n'ai jamais pu t'éloigner

Je n'ai jamais pu t'oublier

Je l'ai pourtant tant espéré !

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

13 février 2015

Poème sans titre

(section des poèmes nouveaux)

 

L'aigle trône au-dessus de la porte

Il garde le passage

Fièrement

Venu du fond de nos années mortes

Il traverse les âges

Noblement

Armoiries de famille qui n'existe plus

Il garde l’œil sur les passants

Ceux d'aujourd'hui et ceux d'avant

Orphelines familles sans plus d'armoiries

L'immobile voyageur du temps

Garde au fond de son œil

La mémoire des gens

Qui ont franchi le seuil

Ne vous y trompez pas

S'il faut venger quelqu'un

C'est lui qui le fera

Engravé dans la pierre

Il guette infiniment



© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

 

9 février 2015

Musicien

Musicien

(section des poèmes nouveaux)

 

Fais tes gammes, tes arpèges

Répète inlassablement

Recommence le solfège

Tu verras, ça allège

 

Fais tes gammes, tes arpèges

Travaille indéfiniment

Exerce tes doigts de neige

Il n'y a aucun piège

 

Fais tes gammes, tes arpèges

Dès que tu as un moment

Tu feras un florilège

De douces notes grèges

 

Fais tes gammes, tes arpèges

Jamais d'aboutissement

Ne sois pas un sacrilège

Mais un beau privilège

 

Fais tes gammes, tes arpèges

Pour aller au firmament

En un voluptueux manège

Merveilleux sortilège

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

7 février 2015

A la Saint Eustache!

A la Saint Eustache !

(section des poèmes nouveaux)



Un jour que l'ami Eustache

Rencontra l'ami Stigris

Devisant de fleurs et d'ache

En caressant leurs grigris,

Sur des dessins à la gouache

Les deux hommes tout petits

Firent voir de grandes flaches,

Parlèrent en chuchotis.

Rejoignant les deux apaches

Arriva l'ami Stiti

Lequel sur un ton bravache

Leur dit : "Ah non, mes amis !

Vous ne ferez rien ; macache !

A bas tous les pilotis

Trouvez-vous d'autres attaches,

Je vous cloue au pilori.

-Tu veux sauver les allaches,

Répondirent les amis

Et les petites bernaches !"

Ils se moquaient, les potaches !

Stiti empoigna sa hache

Attaqua avec panache

Protégé par sa rondache.

Il essuya la cravache

Bien avant qu'il ne se cache !

"Monte donc sur ta patache

Que l'on suive au loin ta houache !

Ou bien viens prendre un grenache !

-Je préfère la ganache...

-Attention à tes soutaches!

Faudrait pas qu'on te les gâche...

-D'accord, je prends le grenache...



Ah la vache !

Ça arrache !

Ta moustache

Mon Eustache !

-Eh ben oui, Stiti."

 

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

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