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Opaline, une plume et un piano...

Opaline, une plume et un piano...
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17 février 2016

Rendez-vous

Rendez-vous

(section des poèmes nouveaux)

 

Sous le lampadaire,

Un téléphone sonne.

L'onde collée à la joue

Lui susurre un rendez-vous.

Qui est-il ?

Qui est-elle ?

Personne ne sait

Mais l'ombre froide l'enveloppe

Toute tissée de lumière.

Inspiration

A pleins poumons

Sérénité

Joie, plénitude

Une once de douceur

Dans une soirée rude.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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16 février 2016

Pensée

  Accroche, accroche, accroche-toi, ne laisse personne t'écraser les doigts !

 

© 2016, Opaline.

15 février 2016

Justice

 

J'aimerais être sûre

Un enfant te saisit

Se confiant innocent

Tout en naïveté

Il espère justice

Comme il en a le droit

Et toi, que feras-tu ?

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

14 février 2016

Bénabar et Opaline

Bénabar et Opaline

(section des poèmes nouveaux)

 

Bénabar et Opaline

Est-ce que ça turbine ?

Pas bien sûr :

Bénabar, il en a marre.

Voudrais-tu des vitamines ?

Donne-moi donc des dollars !

Je n'ai qu'une barre à mines...

Ah ! Je n' veux pas de coup de barre !

Mais quelle sombre trombine !

Non, c'est toi, chère Opaline.

Nous voilà donc en concours ?

Je ne sais, tu cours, tu cours...

Toi aussi, tu cours, tu cours...

Dans la chaleur du velours.

Décidément tu es bizarre.

Et toi tu n'es qu'une gamine.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

13 février 2016

Corrida comédie

Corrida comédie

(section des poèmes nouveaux)

 

Un sabot qui fait voler la poussière

Soleil et cris

Une peau qui reluit sous la lumière

Marques de vie

Un souffle qui s'échappe vers le sable

Public en transe

Une course effrénée comme effroyable

Torero danse

La quadrature du cercle est fermée

Liberté fuit

L'assassin par essence l'a frappée

Manque de vie

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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12 février 2016

Répète un peu, pour voir

Répète un peu, pour voir

(section des poèmes nouveaux)

 

La répétition est un entraînement,

Une esquisse d'un grand moment.

On y place les gens pour que tout soit parfait,

On exerce les corps, on fait puis l'on refait.

Pourtant la tradition n'est que répétition

D'un grand moment parfait qu'on voudrait retrouver...

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

11 février 2016

Le feuilleton (la suite)

   Rassasiées de rire et d'Italie, les deux jeunes femmes s'élancèrent à la conquête des magasins. Une après-midi entre amies. Un moment de liberté. Tant de vêtements essayés, de rues parcourues. Sybille regardait Nina et la trouvait si belle ! Quoi qu'elle portât sur elle, Nina attirait les regards par la classe et la grâce qu'elle dégageait naturellement. Même un malheureux jogging, un pull déchiré ou un tee-shirt trop grand ne parvenaient pas à entâcher la beauté de sa silhouette. Elle avait des formes harmonieuses que Sybille aurait bien aimé voir s'afficher sur le miroir, lorsqu'elle s'y regardait. Elle trouvait son amie jolie et elle adorait la voir endosser tous les styles possibles lors de leurs folles escapades où elles faisaient les boutiques.

 

 

à suivre...

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

10 février 2016

Aurélie

 

 

Aube douce et lumineuse

Une belle lune rousse

Rayonne dans tes yeux

Elle réconforte fort

Les gens qui peuvent t'approcher

Irradie tous les cœurs

Et les mène vers le bonheur.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

9 février 2016

Boule au miel

Boule au miel

(section des poèmes nouveaux)

 

Un bonbon doux de miel au sucre de la vie

S'écoule dans ma gorge, alors je m'en réjouis.

Belle lune rugueuse, vite il s'adoucit,

Il roule dans ma bouche, il fond, il se réduit

Et répand ses arômes au long du conduit.

Enfin je le découvre, son cœur ramolli,

Cette rivière épaisse, chaleur qui nourrit,

Et qui me réconforte au début de la nuit.

Alors je peux dormir confiante et épanouie.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

8 février 2016

Un Air du temps

Un Air du temps

(section des poèmes nouveaux)

 

Il était écrivain, il jouait avec les mots,

Il écrivait à plein, des récits les plus beaux.

Un ministre arriva, suivant l'Académie,

Qui soudain réforma les mots que l'on écrit.

L'écrivain ne parvint à modifier ses mots :

Ces mots étaient les siens dans leur ancienne peau.

Les changer, c'eût été les trahir sans vergogne,

Alors notre écrivain continua sa besogne.

Mais les années passant, les jeunes s'éloignaient

Et plus les mots d'antan jamais ne comprenaient.

Il fallait les traduire, abjecte perfidie,

Pourtant, ils devraient luire du fait qu'on les dit.

L'écrivain dépassé, balayé, démodé,

Incompris du public se trouva délaissé.

Il était écrivain, il jouait avec les mots,

Il écrivait en vain et jouait avec ses maux.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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