Opaline, une plume et un piano...

Ritournelle

Obstacle naturel à la morosité

Même à la tragédie

Abonde dans ma vie

Nourris-moi

Comme un bébé de l'avidité

Et porte-moi en haut du ciel

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

   Cela fait un mois tout pile, et j'ai décidé de publier régulièrement des hommages qui proviennent d'autres personnes, en somme une sorte de florilège des hommages qui ont pu être faits ici ou là.

   Ce mois-ci, je vous fais voir le dessin publié par Ganan sur son blog à l'époque des événements, je le remercie d'ailleurs pour son aimable autorisation d'afficher l'image sur mon blog. Et si vous cliquez dessus, vous pourrez aller visiter son univers.

A la Saint Eustache !

(section des poèmes nouveaux)

Un jour que l'ami Eustache

Rencontra l'ami Stigris

Devisant de fleurs et d'ache

En caressant leurs grigris,

Sur des dessins à la gouache

Les deux hommes tout petits

Firent voir de grandes flaches,

Parlèrent en chuchotis.

Rejoignant les deux apaches

Arriva l'ami Stiti

Lequel sur un ton bravache

Leur dit : "Ah non, mes amis !

Vous ne ferez rien ; macache !

A bas tous les pilotis

Trouvez-vous d'autres attaches,

Je vous cloue au pilori.

-Tu veux sauver les allaches,

Répondirent les amis

Et les petites bernaches !"

Ils se moquaient, les potaches !

Stiti empoigna sa hache

Attaqua avec panache

Protégé par sa rondache.

Il essuya la cravache

Bien avant qu'il ne se cache !

"Monte donc sur ta patache

Que l'on suive au loin ta houache !

Ou bien viens prendre un grenache !

-Je préfère la ganache...

-Attention à tes soutaches!

Faudrait pas qu'on te les gâche...

-D'accord, je prends le grenache...

Ah la vache !

Ça arrache !

Ta moustache

Mon Eustache !

-Eh ben oui, Stiti."

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

   Si le froid tombant pendant l'hiver sur la terre, pouvait détruire comme des bactéries toutes les haines humaines ainsi que toutes les conneries!

© 2015, Opaline.

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   Les jours passaient et Anthony retrouvait véritablement goût à la vie. Il était heureux quand il voyait Sarah, il était heureux lorsque Charlotte venait le voir, il était heureux lorsqu'il montait à cheval... même lorsqu'il voyait ses parents. Ces derniers commençaient à se demander s'ils ne devaient pas reprendre leur fils à la maison, mais n'osaient pas trop lui parler. Ils auraient bien préféré que cela vînt de lui. Mais Anthony, pour le moment, était concentré sur ses sensations et pas sur un éventuel changement dans son organisation. Il se surveillait tout seul pour savoir jusqu'à quel point il pourrait progresser.

   Ce jour-là, il se rendit à son cours d'équitation et au centre équestre Anthony se mit à faire l'animation pendant la leçon. Il faisait rire ses camarades. Soudain son cheval se cabra, et Anthony, par réflexe serra tout ce qu'il avait de muscles tout en tentant de contrôler l'animal. Il parvint à le calmer et la monitrice en resta stupéfaite.

(à suivre...)

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Musique dans le soir

(section des poèmes nouveaux)

Dans une rue sombre

A la nuit tombée

Lorsque dansent les ombres

Sur les murs de la cité

L'ombre d'un chat qui passe

Un oiseau s'est posé

Et quelqu'un qui ramasse

Un objet sur le sol noir

Malgré le froid qui glace

Un sourire éclaire ma face

Dû aux accords de guitare

Qu'on perçoit, là, dans le soir.

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Dis-donc

Oiseau

Dors-tu

Ou bien?

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

   Comme il est rassurant de voir que le destin parfois, se plaît à montrer concrètement, à certains, prétentieux, les conséquences directes de leur cruelle incompétence et combien sans les autres, ils ne sont rien!

© 2015, Opaline.

Mon Astre

(section des poèmes nouveaux)

Dans un ciel aux mille étoiles

Je te vois souvent, mon amour

Tu parcours avec ta voile

Le temple d'antan, de l'Amour.

De petits points lumineux

Ornent ton passage, aux détours

Des cheveux fins et laineux

Des comètes partout, alentour.

Tu traces de grands chemins

Sur le beau fond noir, de velours

Qui deviennent des dessins

Odes effacées, dès le jour.

En attendant c'est en moi

Que brille plus fort, mon amour

La lumière de ta voix

Astre personnel, en plein jour.

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Le Seuil

(section des poèmes nouveaux)

Submergée par l'émotion

Ell' s'est arrêtée sur le seuil

Le regard figé absent

L'esprit envolé voguant

Elle est toute réflexion

Une longue femme en deuil

Qui va laisser dans son dos

Une option en embargo

Se lançant vers l'avenir

Telle un fragile écureuil

Elle hésite un court instant

Voudrait retenir le temps

N'arrive pas à franchir

Bien que fort elle le veuille

Le pas par lequel finit

Ou bien commence une vie

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.